Discover the 11 watches in the DSF collection

Tactical Frog semble avoir émergé au début des années 2020 quelque part en Chine en tant que sous-marque de Heimdallr. Leur signature principale : des montres solides et fonctionnelles, avec un design souvent inspiré (voire copié) de modèles iconiques (dans mon cas, la Tudor FXD), mais à un prix beaucoup plus accessible que les marques établies. Mon opinion et celles des autres revues sur ce site concernant ce modèle convergent : c'est un vrai "banger" pour son prix ! Certes, elle n'a aucune légitimité, mais pour qui n'a pas les moyens d'acquérir l'original de Tudor, c'est un bon plan très accessible (inférieur à 200 euros, voire moins). Ce qui frappe d'emblée, c'est sa légèreté due au titane. Le mouvement est le NH35 de Seiko, un véritable tracteur (dérive de 4 secondes par jour sur mon exemplaire), dont le véritable défaut est l'incompatibilité avec une montre fine. On notera un cadran au bleu plus foncé que celui de la lunette, qui elle-même est bidirectionnelle mais avec des clics très faibles (souvent à cause du titane). Le lume est très bon et bien sûr on est sur du verre saphir. J'aime porter cette montre qui sait se faire oublier, avec un look inspiré et une fabrication très qualitative. J'apprécie son diamètre de 42 mm, idéal pour une plongeuse à mon avis. La version chrono mériterait peut-être qu'on s'y intéresse.

La marque horlogère basée à Hong Kong, UNDONE, a été fondée en 2014 par Michael Young. Malgré des prix accessibles, UNDONE utilise des matériaux de haute qualité comme l'acier inoxydable et le verre saphir, et de nombreux modèles s'inspirent de designs de montres classiques à travers l'histoire. Cherchant un chrono type 20 pour quelques centaines d'euros (une Auricoste n'étant donc pas envisageable), j'hésitais entre un joli modèle Baltany équipé d'un mouvement meca-quartz et un modèle de Landeron équipé d'un mouvement mécanique Seagull. Finalement, je me suis tourné vers le modèle Urban Chronograph, qui a fait le succès de la marque Undone. La version Classic est celle qui se rapproche le plus de la mythique Breguet Type XX military et, de plus, la taille de 41,5 mm de diamètre est idéale pour mon gros poignet. J'ai eu la chance de tomber sur un modèle avec un fond de boîtier transparent (Undone permettant des personnalisations poussées), ce qui est très rare pour une montre à quartz. Cette Type XX propose donc un mouvement hybride à quartz-méca Seiko VK64, ce qui lui apporte précision, fiabilité et le plaisir esthétique de l’aiguille des secondes du chronographe. Le look, j'adore. On pourrait lui reprocher la présence d'un verre uniquement minéral et le manque d'inscriptions sur la lunette et de l'inscription flyback sur le cadran (disponible en personnalisation) mais je préfère ce côté moins chargé et ce verre minéral bombé donnant un aspect vintage à mon goût. De plus j'aurais préféré un sous cadran petite seconde plutôt qu'un 24 heures. Franchement, pour 300 euros, le plaisir que m'apporte ce chronographe est incroyable. Oui, son look est emprunté, mais elle m'a donné l'envie d'acquérir une Auricoste plus légitime par exemple.

Berny est une marque horlogère fondée en 1995 à Shenzhen, en Chine. Le nom de la marque serait un clin d'œil à la ville de Berne, centre historique de l'horlogerie suisse. La marque met l'accent sur un bon rapport qualité-prix, tout en offrant des alternatives élégantes aux montres haut de gamme. Concernant mon modèle Berny field titane de 40,5 mm de diamètre avec complication date, j'ai choisi la version blanche full lume (assez bluffant). Celle-ci, en plus de son poids léger grâce au titane, possède un verre saphir et utilise un mouvement Miyota basique mais très bien réglé. Tout cela pour une centaine d'euros. Ce qui m'a fait craquer, c'est bien sûr ce cadran et ces aiguilles qui font penser à l'iconique Sinn 556, montre hors de mes moyens financiers. J'apprécie cette montre très simple d'apparence mais très bien finie. La trotteuse orange apporte un côté fun et je cherche un bracelet avec rappel orange qui pourrait lui ravir. Vu son petit prix, aucunes craintes de la porter en toutes occasions. Petite acquisition rime parfois avec petit plaisir

La Steeldive SD1957 est une montre de plongée qui se distingue par son style vintage et ses caractéristiques robustes. Cette marque chinoise a profité de l'essor des plateformes en ligne asiatiques pour se faire un nom. Il s'agit ici d'une montre fortement inspirée, voire d'une copie pour beaucoup, de la fameuse Omega Seamaster 300M, rendue célèbre par James Bond 007. Ici, point de mouvement suisse, mais un basique NH35 japonais sur cette Steeldive, et pas de valve à hélium. Étant décomplexé à propos des montres hommages et admirateur de la véritable Omega, mais n'ayant pas les moyens de l'acquérir, un achat rapide à moins de 180 euros m'a permis d'avoir cette Steeldive au poignet. Ce qui frappe, à part son look génial, c'est son poids, ce sentiment de robustesse (acier 316L, verre saphir) et ses finitions très correctes. Le lume est correct, mais de faible durée. Si le bracelet est bon, un NATO aux bonnes couleurs lui apporte plus de confort. C'est une montre que je porte de temps en temps, surtout par temps ensoleillé, ce qui lui va à ravir. Hormis son manque de légitimité, c'est une bonne montre, juste pénalisée par une certaine épaisseur

Des amateurs de garde-temps m'ont vanté le rapport qualité-prix exceptionnel de la marque Citizen. À la recherche d'une montre sport-chic, voire habillée, j'ai voulu essayer une Tsuyosa dans une boutique Louis Pion près de chez moi et ce fut une révélation. J'ai été bluffé par la présence et le charisme de cette petite montre (alors que je ne porte habituellement que du 41-44 mm). Le plus difficile a été de choisir la couleur. C'est une montre qui attire l'attention quand je la porte et les gens ont du mal à croire son prix. Je la chéris et ne la porte que pour les soirées entre amis. C'est l'une de mes montres préférées, et pourtant pas la plus coûteuse. Son cadran bleu dégradé et son look général sont hypnotisants. Son bracelet la met particulièrement en valeur. J'apprécie la présence du cyclope. Son seul inconvénient, à mon avis, est la couronne difficile à manipuler. Bref c'est un must dans son style et a possédé pour les petites bourses.

Bien qu'Invicta soit souvent décriée et moquée en raison de ses stratégies de marketing agressives et de ses modèles considérés comme trop extravagants ou "tape-à-l'œil", avec une durabilité très aléatoire, je pense que certains modèles comme la 1953 ou la plus connue Pro Diver sont à envisager pour débuter avec un très petit budget. Pour ma part, cherchant une montre de tous les jours, automatique et très abordable, le modèle présenté ici fait l'affaire. Certes, la finition est basique mais le mouvement japonais fait le taf et elle est visible grâce à cadran peu chargé. Je n'ai pas peur de bricoler avec et elle durera ce qu'elle durera. On est loin d'une montre de plaisir, c'est juste un outil mais je lui trouve du charme de par sa simplicité et ses couleurs (vert, aspect laiton). C'était ça ou une duro de casio. Je la porte avec un bracelet caoutchouc assorti qui lui va mieux que le bracelet cuir vieilli d'origine.

J'ai découvert la marque anglaise Spinnaker lors d'une présentation sur un site très connu (il s'agissait du modèle Dumas qui semblait plaire beaucoup à l'époque). Spinnaker étant connue pour fabriquer des montres de plongée accessibles et qualitatives, un rapide coup d'œil sur leur catalogue m'a permis de découvrir le modèle Fleuss qui, avec ses airs de Fifty Fathoms, m'a conquis. Achetée sur un site en ligne, elle ne m'a pas déçu. Facile à porter malgré ses 43 mm (mes 18.5 cm de poignet aidant), je lui trouve un certain charme vintage. La finition est bonne et le mouvement NH35 fait le taf. On pourrait regretter qu'elle ne soit pas plus fine. L'ajout d'un bracelet milanais lui va à ravir. Très satisfait de mon acquisition...

Seiko étant une référence en matière de montres de plongée, c'est naturellement que je me suis tourné vers cette marque pour m'en offrir une. Grâce à un budget correct, j'ai pu directement passer la gamme Seiko 5 pour m'orienter vers une Prospex. Après des recherches, mon choix s'est porté sur une Big Samouraï, pas les dernières (SRPL...), mais un modèle précédent (SRPE...), qui a l'avantage d'avoir encore le verre saphir. C'est chez un des bijoutiers du coin que j'ai trouvé mon bonheur. Dès l'essai, j'ai su qu'elle était mienne. Je l'adore. Elle respire la solidité, est certes imposante, mais se porte très bien grâce à la forme du boîtier et à la dimension contenue de l'entre-corne. La finition est d'un haut niveau. Malgré tout, ce n'est pas une montre que je porte souvent, ayant trop peur de l'abîmer... mais j'aime la toucher, la regarder dans ma boîte à montres

Ingersoll est une marque américaine fondée en 1892 à New York par les frères Robert et Charles Ingersoll. La "Ingersoll Dollar Watch" (ou "Yankee") lancée en 1896, une montre à gousset vendue pour un dollar, a rendu la marque célèbre. En vendant des montres a petits prix et a grande echelle Ingersoll a démocratisé l'utilisation de montres aux états Unis. Comme tout amateur d'horlogerie, je cherchais une montre dans le style Royal Oak d' AP. N'ayant pas les finances, ma première option étant la herbelin cap camarat je suis tombé sur ce modèle the catalina d'Ingersoll. C'est sa couleur bleu tiffany qui m'a de suite plu et incité a passer a l'acte d'achat en ligne dans sa taille 44.5 mm (erreur !, a prendre en 38mm). A sa réception, j'étais sous le charme de cette belle montre mais une courbure insuffisante des premiers maillons (côté boitier) rend cette montre assez inconfortable malgré mon gros poignet de 18.5cm. Malgré tout je ne l'ai pas renvoyé car elle a un côté charmant et distingué un peu comme ma tsuyoza. Définitivement pas une montre de tous les jours mais pour des occasions

La jeune marque américaine Praesidus s'est rapidement fait un nom en rendant hommage aux montres militaires historiques. Dans ce cas il s'agit de la réinterprétation de la fameuse montre militaire type A11, connue pour son rôle crucial durant la Seconde Guerre mondiale( Bulova étant une des marques a fabriquer ses montres pour l'armée américaine). Avec cette A-11 praesidus rend hommage à Tom Rice un vétéran parachutiste americain qui avait perdu sa montre lors du débarquement. Étant a la recherche d'une A11 je suis tombé sur ce modèle au style très vintage avec son verre bombé. Si elle existe en plus petite taille, la mienne fait 42 ce qui me convient pour plus de visibilité. Je la trouve jolie, dépouillée avec un bon lume surtout sur les aiguilles. Le mouvement est un Seiko nh35 je pense car position fantôme. Vraiment pas déçu par cette montre accessible en prix