Discover the 73 watches in the Gilou collection

Quel look cette CADOLA ! Des index très originaux, des aiguilles broad arrow, une trotteuse avec une pointe rouge, une lunette très fine, une jolie forme de boitier avec des cornes biseautées, et une magnifique patine. CADOLA est une marque dont j'avais déjà entendu parler quelquefois, mais je ne m'étais pas trop attardé dessus. Pourtant, quand j'ai vu celle-ci à vendre, je n'ai pas pu résister. Il me la fallait dans ma collection. Cela m'a aussi donné l'occasion d'approfondir mes connaissances sur cette marque. Les plongeuses CADOLA des années 60 sont très rares, surtout en 20 ATM, car c'est une marque qui faisait plutôt des montres classiques et des chronos. Aujourd'hui, la marque existe toujours, et s'est spécialisée dans les montres sportives au look vintage, avec même un partenariat avec Cosworth. Pour en revenir à la mienne, elle a un boitier de 38 mm et un calibre ETA 2472 très précis. Je la porte très peu, mais toujours avec un plaisir immense.

J'étais à la recherche d'un calibre 11 (Heuer-Breitling-Hamilton-Buren) car cela fait des années que je veux en avoir un dans ma collection. Mais je n'arrivais pas à me décider, car dans mes désirs les plus fous, je rêvais à une Breitling Chrono-matic 2130. Sauf que je sais que c'est presque introuvable ! J'en ai rarement vu à la vente (sur le net ou aux enchères), même pas une par an. J'ai même lu un article sur Breitling où il était écrit que la 2130 était la plus rare des Breitling des années 70, voir la plus rare de toutes les Breitling. En plus, je voulais la version cadran noir, donc avec les 2 compteurs "soleillés or", mais en bon état. Sauf que sur le cadran noir, les compteurs "or" sont quasiment tous tachés (de vilaines taches brunes se forment). Et pour finir, dans mes rêves, je lui achetais un bracelet en cuir noir mat . Autant dire que j'avais plus de chance de gagner au loto que de trouver la perle rare. Et pourtant, après des années de patience, je tombe sur cette 2130 à vendre en Allemagne. Je me pince : non, ce n'est pas un rêve. Je contacte immédiatement le vendeur (ne pas l'acheter était impensable pour moi), mais je l'ai quand même négocié de 300 € (ça ne coûte rien d'essayer) ! Donc il s'agit d'une Breitling Chrono-matic référence 2130 de 1978. La 2130, contrairement aux 2110 et 2112 plus courantes, à les cornes en forme de "lyre", un peu comme sur la Speedmaster. Cela n'a l'air de rien, mais ça change toute la physionomie de la montre et lui donne ce charme indéfinissable. La mienne est équipé du calibre 11 (19800 alternances), mais la majeure partie des 2130 sont équipées du calibre 12 (21600 alternances et plus fiable). Il existe également une 2130 calibre 15, mais avec une typo de cadran différent. 42 heures de réserve de marche, boitier de 38 mm, couronne à gauche, compteurs des heures et des minutes, pas de petite seconde. Il s'agit du premier chronographe à remontage automatique.....(je chauffe les fans de Zenith).....qui soit équipé d'un micro-rotor. Le mouvement est très fiable, très silencieux, et le remontage est très doux. L'état est exceptionnel, proche du neuf, car l'ancien propriétaire l'a très peu porté (1re main), et moi également. C'est une montre très attachante, mais malheureusement rarissime. Elle existe également en cadran blanc avec compteurs noirs et index appliqués, mais elle est tout aussi rare. Il existe également des variantes de couleurs (blanc ou orange) sur chaque aiguille, et la date est soit noire, soit blanche. Ce qui fait beaucoup de combinaisons possibles. Si vous avez la chance d'en trouver une, ne vous étonnez pas s'il y a une petite différence avec la mienne. Personnellement, je n'ai toujours pas trouvé la même configuration que la mienne sur toutes les photos postées par des possesseurs de 2130 dans le monde. Pour conclure : j'ai trouvé mon graal (il fait toujours croire au Père Noël), et vous vous doutez bien que c'est ma montre préférée de toute ma collection. Je ne vendrai jamais cette montre (encore une 2130 de moins sur le marché !).

Encore une petite montre de ma collection qui mérite le détour. CODHOR a été créé en 1964. C'était une coopération d'horlogers (d'où le nom) qui fabriquaient des produits accessibles à tous, mais sans négliger pour autant la qualité. La marque existe toujours d'ailleurs. C'est ce que j'aime sur ces anciennes montres : pas de prétention, mais de la robustesse, de l'efficacité, une bonne finition et un joli design. Rien d'extraordinaire, mais pas de prise de tête. Lorsque vous décidez de la mettre à votre poignet, vous la remontez et elle ne vous laissera jamais tomber. Pas de révision à prévoir (sauf si vous êtes à la seconde près pour tous vos rendez-vous). Ce sont ces "petites" montres qui m'ont fait aimer le vintage.

Cette jolie DREFFA Genève brille de mille feux. La bande extérieure du cadran est traitée façon miroir, les index sont creusés dans le cadran et polis, et les 2 aiguilles également polies finissent par faire un ensemble qui scintille à la moindre lumière. La montre n'est pas vraiment discrète au poignet, mais quel look quand même ! Un beau mouvement et un boitier sympa finissent de parfaire cette DREFFA qui fait honneur à son nom.

Une ETERNA très simple, au design très pur, sans aucune fioriture. Cela forme une montre qui date de la fin des années 60, mais qui traverse le temps sans être vraiment démodée. De plus, son mouvement est impressionnant de précision. Boitier de 36 mm qui ne trahit pas son âge non plus. Très belle montre qui semble éternelle et qui porte bien son nom.

Juillet 1981, je viens d'avoir 14 ans. Premier job d'été et également mon premier salaire. J'avais déjà fait des repérages quelques semaines auparavant dans les horlogeries de ma ville, et j'avais déjà choisi la montre que je me paierais à la fin du mois. Et dès que j'ai eu ma paye, j'ai foncé m'acheter cette Emile Pequignet Equus. Pourquoi ce choix ? A 14 ans, cette montre faisait plutôt très classique, presque "montre de vieux". Mais je n'avais que faire du regard des autres. J'achetais une montre pour moi et non pour les autres. A l'époque, j'étais déjà passionné et il y avait une montre que j'adorais beaucoup : la Hermes Arceau. Je n'avais évidemment pas le budget pour en acheter une mais elle me faisait rêver. Et quelque part, cette Emile Pequignet avait un petit air d'Hermes (enfin c'est ce que j'essayais de me faire croire). Et comme l'horloger qui me l'a vendu était un AD de la marque, il m'a expliqué l'histoire de Pequignet et la qualité du produit, ce qui a fini par me persuader de la prendre. Le prix était du reste non négligeable pour l'époque. Je ne l'ai gardé au poignet qu'un an, mais je la mettais tous les jours, même à l'école. J'adorais cette montre et ce côté très classe du cadran, la finesse de son boitier et sa précision. Puis je suis passé à autre chose. Et 7 ans plus tard, je me suis acheté pour mes 21 ans une Hermes Arceau. La boucle était bouclée. Aujourd'hui, quand je regarde la Pequignet, elle me rappelle ma jeunesse. Elle est telle qu'elle était à l'époque, avec des signes très minimes d'usures et son bracelet cuir d'origine signé Péquignet. Toujours aussi belle !

Il y a des années de cela, j'étais à la recherche d'une montre rose pour ma femme. Et aux détours de mes recherches, je suis tombé sur cette petite SEIKO 5 actus avec son magnifique cadran saumon soleillé. Déjà sur les photos, je la trouvais très belle, mais en vrai, elle est magnifique. Cela donne l'impression que le rose/saumon est métallisé. Très réussi. Bien sur, je l'ai gardé pour moi, mais j'ai quand même acheté une montre rose pour ma femme (une Maurice Lacroix, elle n'a pas perdu au change). J'ai fait faire une révision à la SEIKO il y a un an car elle prenait un peu de retard. Maintenant, elle est très précise; mais la révision m'a couté plus cher que le prix d'achat de la montre. C'est un des problèmes des montres vintage "bon marché", mais personnellement, je ne regrette pas du tout de l'avoir fait, car je tiens à cette montre.

En effet, c'est une montre hyper classique, se présentant sous un style très désuet (que j'adore), mais qui porte une marque qui faisait des montres de grande qualité. La production de ces années là (1950/60) était particulièrement soignée car DREFFA visait le marché américain et ne voulait pas compromettre sa réputation. J'ai plusieurs DREFFA de cette époque qui sont toutes des montres très fiables, bien finis, et robustes.

Petite vintage très sobre, presque minimaliste, mais qui a un charme certain. THEMIS est une marque que l'on rencontre peu sur le marché vintage et j'ai très peu d'info dessus. J'ai acheté celle-ci dans une brocante il y a fort longtemps, car je l'avais trouvé toute mignonne à l'époque. Aujourd'hui encore, j'aime son côté presque Bauhaus qui apporte une certaine pureté au cadran. Et elle est très plate pour une automatique. Jolie montre.

Etant collectionneur de montres, mais aussi de pendules et pendulettes, la marque JAZ est un incontournable dans ce dernier domaine. Qui n'a pas eu de parents ou de grands-parents ayant eu un réveil JAZ ou une pendule murale dans la cuisine ? Cette marque fait partie du paysage horloger depuis tellement longtemps que les gens de ma génération trouveraient même anormal de n'avoir aucun souvenir de ses produits. C'est donc tout naturellement qu'il me fallait une JAZ dans ma collection de montres. Certes, JAZ n'a pas fait de merveilles technologiques, et s'adressait surtout au grand public avec des prix bon marché. Mais j'ai vu parfois quelques jolies plongeuse 20 ATM de cette marque qui étaient tout à fait respectables. Pour ma part, j'ai choisi un modèle plus simple, 3 aiguilles, à remontage manuel, très classique, mais avec de belles aiguilles, des index en relief, et une sorte de "chemin de fer" bleu qui apporte au cadran une touche d'originalité. C'est fiable, correctement fini, et abordable. Un bonheur simple, mais un bonheur quand même.