Discover the 16 watches in the Cedfal collection

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16 reviews

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6

155

L'oeil du Raptor

4.2

Ce modèle en édition limitée rend hommage à l'oeil des Vélociraptors vedettes du premier épisode de Jurassic Parc. Il fallait choisir avec la version orange du T.Rex. J'ai préféré ce "clin d'oeil" citron vert à parce-que je ne possédais pas de cadran vert ; parce que c'est un joli vert, lumineux et acide, et que les verts classiques sont ennuyeux ; parce que le vert correspond davantage à l'idée que je me fais d'un dinosaure (même si je n'en ai jamais vu, et même si je me doute bien qu'en vrai, ils devaient être moins fluos ; enfin parce que les Raptors sont plus cools et plus fourbes que les Tyrannosaures, même si je n'en ai jamais rencontrés. Pour la couleur et la texture (que je trouve encore plus incroyable), Awake a utilisé une technique traditionnelle Vietnamienne qui consiste à recouvrir de laque une feuille d'argent. Le résultat est vraiment réussi, les variations à la lumière sont infinies. Pour le reste, Awake a eu la bonne idée de ne pas trop en faire pour laisser la part belle à l'iridescence du cadran : pas de littérature inutile, seulement le nom et les 3 griffes du Raptors (sur le modèle du T. Rex il n'y en a que 2) entre le centre de la montre et l'index à 6 heures. Les index reprennent la forme des griffes du reptile. En tout petit, il est écrit "hand made" ce qui est plus original et moins sujet à polémique que le sempiternel "swiss made", en plus au Crétacé, la Suisse n'existait pas. Les aiguilles sont sobres et efficaces. Selon moi, la plus grande réussite de cette montre concerne la luminescence : le Superluminova n'a pas été appliqué sur les aiguilles, mais ce sont les aiguilles et les index qui recouvrent le Luminova. Dès que la luminosité diminue, cela donne une impression de lévitation surprenante et agréable à regarder. Le boitier de 39mm est sobre et de belle facture, les cornes courtes permettent un plaquage au poignet sans faille. Le calibre La Joux-Perret modifié est décoré d'un pourtour de feuillage qui fait référence au biotope de l'animal, tout comme la mention "Life finds a way" qui est une phrase prononcée par James Goldblum dans le film (sur la version T. Rex, on trouve : "Spared no expense"). La réserve de marche est correcte à 68 heures, j'ai une dérive d'environ 30 secondes par mois, la montre est étanche à 5 ATM. Je trouve que l'équilibre est parfait : les références au film sont nombreuses, et pourtant la montre est particulièrement sobre, même en observant la montre de près, un oeil non avertit ne devinera pas qu'il s'agit un hommage au film. Pour moi, le point noir, c'est le bracelet. Il s'agit d'un cuir de saumon fabriqué en France. En photo, je trouvais astucieux de faire le choix d'une texture et d'une couleur "reptilienne", mais n'est pas dinosaure qui veut... En vrai, les écailles du saumon sont lisses, vertes et irisées. Quitte à jouer la carte du total look Raptors, il aurait mieux fallu selon moi, utiliser un cuir en relief, avec des écailles bien définies pour un côté bien organique. Le vert pourquoi pas, mais j'aurais préféré plus de contraste avec le cadran, d'autant plus que son traitement irisé entre en compétition avec l'éclat du cadran. L'iris du Raptor brille de mille feux, mais à ce que je sache, il ne se verse pas de paillettes sur le corps. Bref, je pense changé rapidement de bracelet. Dommage, sinon le clin d'oeil au film aurait été parfait.

18 days ago

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10

197

Pas seulement pour le cadran...

4.6

Mais bien sûr ce cadran... En vraie, il apparait moins "en rouge et noir" mais plutôt comme un dégradé de marron à orange, ce qui explique qu'on la surnomme NEGRONI, comme le cocktail à base de gin, de campari et de vermouth rouge. J'étais attiré par le modèle 556 de Sinn, le plus épuré de la marque, le plus lisible, la tool watch par excellence que l'on peut porter partout et en toute circonstances, mais le cadran noir classique me semblait un peu trop... classique. Sinn sort régulièrement des variantes de son best seller. Quand j'ai vu cette édition limitée à 200 exemplaires, j'ai tout de suite craqué. Pas de date, des index bâton (que je préfère aux gros 3-6-9-12), pas de littérature inutile, et le bracelet en acier à 5 mailles qui a également ma préférence. Le cadran et l'exclusivité ont malheureusement un prix puisqu'il faut ajouter 800 euros par rapport à la version classique. Les proportions sont parfaites, elle est très agréable à porter grâce au bracelet jubilé qui épouse le poignet, et ses cornes courbes. Le boitier en acier satiné est massif, et le renflement au niveau de la couronne, lui confèrent un coté très "industriel", qui me fait penser à une arme de guerre allemande, sobre et efficace. Mais, grâce à la délicatesse du cadran soleillé, la rigueur germanique s'estompe, et le gentleman italien peut faire tourner les glaçons dans son verre à cocktail. La montre est étanche à 200 mètres, la couronne est vissée, l'heure est très lisible de jour comme de nuit, la dérive est de quelques secondes par mois. Le fond transparent verre saphir laisse apercevoir un mouvement sobrement décoré, mais joli. La boite est bien finie, elle comprend des pompes, un flacon d'huile, et un bracelet supplémentaire en cuir de veau noir avec l'outil qui va bien. Santé !

23 days ago

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9

249

MANGA

4.7

Modèle G-Schock octogonal avec toutes les fonctions habituelles, mais avec un traitement "manga" sur le cadran, mais aussi sur le boitier et le bracelet. Selon moi, c'est ce traitement global qui fait l'attrait de ce modèle, la décoration uniquement du cadran aurait eu beaucoup moins d'intérêt. Le résultat est très sympa en vrai. C'est le bon compromis : les sur-impressions que l'on retrouve partout apportent un côté décalé et fun, mais la montre n'est pas pour autant extravagante. Elle est cohérente, et très lisible. Cette édition existait (car elle a très vite été épuisée sur le site de CASIO) en 2 couleurs : ce bleu et un blanc plus sobre. Quitte à reprendre les codes de la BD, j'ai préféré ce bleu pop plus ludique. Je crois que l'on ne pouvait pas choisir les 2 couleurs. Sur le cadran, les index sont en relief ce qui procure un effet de profondeur et de tridimensionnalité. Le détail le plus amusant se trouve sur la pointeuse du jour de la semaine en forme de bulle de BD. Je regrette que la lumière du petit sous-cadran des secondes et de la date ne provienne pas du cadran lui-même mais se trouve entre les index de 4 et 5 heure. Je chipote, mais il aurait été plus logique de positionner le bouton Light à ce niveau plutôt qu'en haut à droite. La taille du boitier est tout à fait raisonnable, la montre ne pèse que 50 grammes. L'absence de couronne à 3 heures et le fait que la partie en contact avec la main ne soit pas arrondie, mais un coté de l'octogone, font qu'elle est extrêmement agréable à porter. A l'arrière du boitier, on trouve l'onomatopée "DON" ce qui signifie "BOUM !" en Japonais. Le bracelet est entièrement décoré et particulièrement souple, il est muni d'attaches rapides. Cette montre est fabriquée au Japon, ce qui n'est généralement pas le cas pour les modèles de cette série, et à ce niveau de prix. Et elle ne coûte que 30 euros de plus que ses consoeurs classiques.

a month ago

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5

415

2 évolutions précieuses chez G-Shock

4.6

Le seul intérêt de mon avis est de présenter 2 changements opérés par Casio qui ont justifié l'acquisition de ce modèle. Parmi les autres modèles G-Shock, j'ai été séduit par le gris "nardo" : cela apporte un côté techno à la montre, et cela change du noir, sans parler des couleurs flashy de certains modèle, tellement douloureuses pour les yeux. D'ailleurs, ce modèle GA -2300 existe également en rose-fuchsia fluorescent et aveuglant, en noir, en blanc, et dans ce gris que je trouve de loin le plus beau, et qui s'accorde bien avec les aiguilles orange. Le cadran est noir. De loin, c'est très minimaliste : bracelet et boitier gris, cadran noir et seulement les 2 aiguilles orange. De près, il est maximaliste : un X en plein milieu du cadran, 3 guichets : 1 pour la date, 1 pour les secondes et 1 guichet analogique à 9h pour les jours. Ce guichet ne se trouve pas au même niveau que les 2 cadrans digitaux, qui ne sont pas à la même hauteur que le X, qui se trouve au-dessous des aiguilles. Ce relief ajouté à une brillance également variable selon la "couche", on a un cadran qui change beaucoup d'aspect selon la distance et la luminosité. Pour le reste, on retrouve les fonctions habituelles des G-Schok de "milieu de gamme". J'apprécie tout particulièrement le changement de fuseau horaire : on choisi la ville, d'abord les aiguilles s'écartent pour facilité la lecture, puis elles se déplacent, un ballet fort sympathique. Je regrette que la LED blanche ne soit pas très forte et que le Super Illuminator ne soit en fait que très moyen. Venons en aux 2 points qui selon moi, font toute la différence : avec un boitier de 45,4mm de diamètre et 11,6mm d'épaisseur, la montre est beaucoup plus petite que les autres modèles, la série GA-2100 par exemple. C'est un bonheur à porter, les dimensions sont parfaites, elle est très légère et confortable. Et cela est encore plus évident avec la deuxième évolution : J'ignore si c'est la première fois chez G-Schock, mais ici le bracelet n'est pas solidaire du boitier : les cornes sont munies de pompes qui permettent une libre rotation du bracelet, cela améliore considérablement le confort, et une fois posée, la montre est parfaitement plate, pratique pour glisser la montre dans un étui. Surtout, le changement de bracelet est facilité. Il était évident que je n'allais pas garder le bracelet en résine et opter pour un bracelet orange en cuir. J'ai eu la chance de trouver chez ABP un bracelet "solo" en alligator de 24mm. Ces bracelets n'existent qu'en un seul exemplaire et ils sont créés à partir de chute de peaux, si bien qu'ils sont proposés à des prix défiants toute concurrence à ce niveau de fabrication. Cela m'a coûté 75 euros, j'ai pu choisir l'entre-corne, la longueur ainsi que la boucle, j'ai opté pour celle en PVD noir Je trouve le choix d'un bracelet en peau logique avec une montre à aiguilles. De loin, on se retrouve avec une montre classique, c'est son côté analogique. En s'approchant, on découvre une montre numérique bourrée de fonctions, toujours à l'heure, et quasi-incassable. Le meilleur des 2 mondes.

2 months ago

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6

251

Une montre pour ado chez Omega

4.9

Je n'ai pas d'attirance particulière pour Omega. Seul un modèle, simple et historique me faisait de l'oeil : La Railmaster, montre historique des cheminots ; ) parce qu'antimagnétique et très précise. Je ne sais pas combien de cheminots l'ont portée, certainement très peu, sinon les trains seraient à l'heure... C'est le cygne noir de la collection qui m'attirait : celui au cadran bleu-jean avec l'aiguille des secondes orange qui s'inspire des coutures du célèbre pantalon. Et je suis arrivé au bon moment (et surtout au bon endroit) car je crois que cette collection n'a jamais connu un grand succès, et ce modèle en particulier. Elle n'est pas restée longtemps au catalogue, raisons pour lesquelles, on peut la trouver à un prix vraiment très intéressant. Je trouve que les dimensions et les proportions sont vraiment parfaites. Je suis surpris que la hauteur soit de 12,7 mm, car au poignet, elle parait beaucoup moins épaisse, peut-être est-ce dû au verre saphir qui affleure à la lunette ? La grande ouverture de cadran participe à une lisibilité parfaite. La simplicité des lignes laisse la part belle au cadran : un bleu discret et original avec des stries verticales fines de tailles différentes qui rappellent la trame du denim. Cette texture permet de jouer avec la lumière ; ce qui n'est n'est pas bien mis en évidence sur les photos. C'est fréquemment le cas, mais cette montre est vraiment (vraiment) plus belle en vrai qu'en photo. La fine croix blanche centrale "habille" le cadran et les éléments convergent vers le centre : à la périphérie, le chemin de fer délimite le terrain, les index triangulaires pointés vers la croix, tout dirige l'oeil vers le point central couleur brique de la trotteuse. Ce cadran est plus complexe qu'il n'y parait, et vraiment très agréable à regarder. De nuit, c'est également la lisibilité qui prime avec des index et les aiguilles de bonne taille. La luminescence est correcte, mais surtout d'un beau bleu "mentholé". Rien à dire sur le bracelet acier, simple et efficace. J'aurais bien choisi le bracelet en jean avec les passants qui reprennent le orange "couture" de l'aiguille des secondes, mais je déteste les bracelet NATO, et puis le total look "Jean" aurait gâché la sobriété et l'élégance décalée de cette montre. La montre est très agréable à porter, elle plaque bien le poignet, je la trouve étonnement légère pour une montre tout acier. Pionnière de l'anti-magnétisme, étanchéité à 150 mètres, couronne vissée, fonds du boitier joliment gravé, précision que j'ai mesurée entre - 5 et -15 secondes par mois... rien n'est laissé au hasard. Enfin, je trouve que la boite est superbe et très bien conçue avec une boite de voyage intégrée.

2 months ago

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2

334

Ma grosse patate

4.7

La première fois que j'ai vu cette montre, je l'ai trouvée assez moche... Et puis le temps passant, je l'ai trouvée "intéressante" et même rigolote. La couleur beige-or du cadran et de la lunette qui alterne avec le boitier noir (plutôt gris graphite) est plaisante, et surtout les 4 "bourrelets" qui font l'identité de la montre ont commencé à me faire de l'oeil. J'ai regardé des tests en vidéo, tous très positifs, et décortiqué ses spécifications, ce qui a fini par me faire franchir le pas. On peut trouver le modèle en-dessous de 300€, je ne prenais donc pas un énorme risque. Le calibre E168 est un quartz, mouvement Eco-Drive qui garanti(rait) une réserve de marche de 180 jours après une courte exposition à la lumière. On ne s'occupe de rien... La dérive de ma montre n'a jamais excédé 5 secondes par mois. Le boitier est en titane : le Super Titanium de Citizen. La montre est encore plus légère que je le pensais. Au poignet, elle ne se fait pas sentir. Elle est vraiment confortable, et malgré son côté un peu "mastoc", je trouve qu'elle passe très bien sur mon petit poignet. Le cadran est bien lisible avec de gros index et de grosses aiguilles, mise à part l'aiguille des secondes qui est fine et lancéolée. J'aurais préféré une absence de date, mais le guichet est petit et discret, en plus je trouve que l'index de 3h à sa droite participe à sa bonne intégration. La lunette tourne comme un tracteur, renforçant l'impression de robustesse générale. Je trouve la couronne avec son relief façon Citizen réussie. Elle est vissée, la montre est étanche à 200 mètres. La luminescence est vraiment impressionnante, comme toujours chez Citizen. Le bracelet caoutchouc semble indestructible. Il est extensible, et la boucle ne fait pas dans la dentelle. A noter que contrairement à de nombreuses Casio G-schock, une fois posée, elle est parfaitement plate, ce qui peut être pratique. Je recommande vraiment cette montre si son look ne vous rebute pas, c'est pour moi la montre parfaite pour l'été, et pour barouder : elle est légère mais robuste, étanche à 200 mètres, elle ne demande aucune attention pour fonctionner, et elle est super précise.

2 months ago

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4

261

Montre très technique

4.6

Je n'avais jamais vu cette montre "en vrai" mais sur le papier ses spécifications m'intéressaient, avec la possibilité si elle ne me plaisait pas, un retour qui avait l'air facile. Et bien je l'ai gardée... D'abord parce qu'elle a tout de suite plu à mon poignet : dimensions et forme du boitier, confort, légèreté et système de fermeture du bracelet. Ainsi que pour plusieurs raisons techniques : - Le boitier est monté sur un système de ressorts qui permet de suivre les mouvements du poignet. La montre est très agréable à porter, mais je ne sais pas du tout si cela en est la cause. Cela est également sensé protéger le calibre en cas de choc, heureusement, je n'ai pas encore la réponse. - Le cadran est en météorite plaqué sur de l'or rose. Je trouve le cadran plus lumineux que sur les photos, cela plait, ou pas. Personnellement cela me convient, cela apporte de la brillance, et selon la luminosité, les motifs de la météorite (Widmanstätten) ressortent plus ou moins. A noter que le guichet date est très bien intégré. - Le calibre Sellita est certifié par le COSC (certificat fourni). Je possède la montre depuis 1 mois, la dérive est de moins 2 secondes. - Enfin, leur système d'attache du bracelet breveté permet un ajustement de la taille très rapide. Je trouve cependant que sur le poignet, la superposition des 3 couches : 2 brins + la boucle en carbone est un peu épaisse. Je ne possède pas ce modèle depuis longtemps, mais pour le moment j'en suis très satisfait.

2 months ago

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4

258

La merveille oubliée

4.6

Cet achat n'était pas du tout prévu. Cette manufacture me faisait rêver, mais "son positionnement" tarifaire ne m'a jamais fait envisager d'acquérir un de ses modèles. Pour moi, Jaquet Droz, c'était avant tout le "8", qui marquait l'identité de la marque, et qui bizarrement pour une manufacture fondée en 1738, spécialiste des automates et des métiers d'art, renvoyait une certaine modernité. Rachetée Swatch, la manufacture renaissait un peu de ses cendres ; avec de mon point de vue une stratégie globale du groupe Swatch concernant ses 3 marques de luxe : Blancpain mise tout sur sa Fifty Phatoms, Breguet reste le porte amiral que le groupe s'est apparemment décidé à relancer, de manière assez agressive ces derniers temps. Reste Jaquet Droz. On en voyait de moins en moins. J'avais fini par l'oublier. Mais en maraude dans ma ville préférée, je suis tombé par le plus grand des hasards sur ce superbe modèle en or rouge et au cadran émaillé, limité à moins de 100 exemplaires dans le monde (information donnée par la manufacture). A ce stade, je dois préciser que le prix proposé était pour ce modèle neuf, plus de 3 fois inférieur au prix catalogue. De quoi accélérer ma pulsion d'achat... Mettre à mon poignet (durablement) un modèle légendaire, dans sa livrée, selon moi, la plus élégante, devenait une possibilité... une évidence, et une réalité moins de 30 minutes plus tard. D'abord le boitier en or rouge très chaleureux, et beaucoup plus convainquant à mon goût que l'or rose, que je trouve souvent assez fade. Associé au cadran émaillé beige parchemin, c'est une sorte de force tranquille qui dégage beaucoup de sérénité. Les cornes trapues, le verre bombé, et toute cette masse d'or... En fait, on est aux antipodes des modèles de la collection classique de la grande soeur Breguet que j'adorent également. Ici, beaucoup moins de préciosité, de "platitude" que chez Breguet, et beaucoup, beaucoup plus d'or. Les cornes sont massives, assumées, courbes (merci). La couronne est très agréable à tourner, bien préhensile, elle ne fait pas mal aux doigts, et son mignon petit mamelon est fort agréable à regarder, et à caresser... Place au fameux "8" : ici encore l'hyper-classicisme devient presque avant-gardiste. En haut, le cadran des heures-minutes, subtilement plus petit, est tout en rigueur : aiguilles dauphines en or, chiffres romains, hyper lisible. Le cadran du bas, subtilement plus grand donc, est aussi beaucoup plus fou-fou, avec des détails qui font toute la différence et l'identité de la montre. Seconde et date sont réunies dans le même sous-cadran, la grande aiguille des secondes trotte tout autour du mini chemin de fer, ce qui donne l'impression que c'est elle qui trace le cercle. Le bout de l'aiguille de la date ainsi le 31 du mois sont rouges pour un peu de fantaisie, et enfin, cette montre ne faisant rien comme les autres, il n'est pas écrit swiss made, mais le plus charmant : "manufacturée en suisse". Le fonds de boite est également très bien décoré, j'apprécie tout particulièrement le relief des caractères qui constitue le nom de la marque sur la masse oscillante. Ce modèle n'est plus au catalogue, il me semble que la survie de Jaquet Droz repose aujourd'hui uniquement sur des modèles d'exception pour la plupart réalisés en très faible série ou sur-mesure. Cela semble être le positionnement de JD pour se démarquer de Breguet et Blancpain. Je me réjouis d'autant plus d'avoir pu mettre la main sur ce dernier des Mohicans.

2 months ago

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5

294

S'il ne devait en rester qu'une

4.8

Troisième GS pour moi, deuxième à quartz avec le diabolique calibre 9F86 qui assure une précision d'une poignée de seconde par an. Chez GS, je cherchais un modèle sport, robuste mais au diamètre contenu. J'aurais aimé un Spring Drive, mais je fus tout de suite attiré par l'harmonie de ce cadran noir. Comme souvent chez GS, l'essayer, c'est l'adopter : les proportions sont parfaites pour mon poignet : 39X12,3 mm, un LtL de 45,9mm, et surtout des cornes courtes et courbes qui épouse parfaitement le poignet. Je ne suis pas un grand fan du GMT : quand je suis en vacances à l'étranger, je n'ai pas envie qu'une grosse aiguille me rappelle qu'il faudra rentrer, tout en m'empêchant de lire l'heure qu'il est sur la plage... Mais ici rien de tout cela : l'heure est parfaitement lisible , et l'aiguille GMT est discrète, pareille à une flèche acérée. Jusqu'ici, c'est tout le contraire d'une Tudor, et je m'en félicite ; ) En général, je ne suis pas un grand fan du guichet date, mais ici, encore une fois l'intégration est parfaite, située à 4 heure, et l'intégration est renforcée par la couronne (vissée) située également à 4 heure. Sur la couronne, les chiffres pour le second fuseau horaire sont magnifiquement gravés. La luminescence n'est présente qu'à 0, 3,6 et 9 heures, mais pour moi, cela contribue à l'élégance et la sobriété de la montre. Pour chipoter, je dirais bien que le seul défaut du bracelet (et de la montre) c'est l'absence de micro-réglage, mais je ne le dirais pas... Je suis passé rapidement du bracelet acier à un bracelet GS en alligator pour pencher du coté élégant de la force, et puis finalement, je suis retourné au bracelet acier d'origine, car cette montre de sport étanche à 200 mètres parvient, du fait de sa conception, être raffinée. Et ceci sans appartenir à la famille (trop) nombreuse des montres "sport chic" consanguines. Au final, cette montre concilie tout les paradoxes : robuste et précieuse à la fois, simple et originale, harmonieuse bien qu'asymétrique... En plus d'être précise, lisible et confortable. Les Japonaises sont définitivement les plus sexy.

2 months ago

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3

736

Retour au pays d'autrefois

4.1

J'hésitais entre la PRX Powermatic 35 et 40mm, quand tout à coup, il a traversé tout l'univers aussi vite que la vitesse de la lumière... Et oui, c'est bien lui, Goldorak, ou plutôt de son nom Japonais : Gurandaiza, bien qu'il soit beaucoup plus connu en France et en Italie qu'au Japon. Plus d'hésitation, c'est ce modèle qu'il me fallait. Bien que cela ne soit pas une édition limitée, la montre est vite devenue indisponible sur le site de Tissot, heureusement un AD bien connu allait en recevoir. Je le remercie. A noter qu'elle est à nouveau disponible sur le site officiel. Vous l'aurez compris, il s'agit plus d'un caprice d'enfant que d'un graal horloger, mais quand même, sans m'appesantir sur ses caractéristiques qu'elle partage avec les PRX automatiques qui n'ont jamais quitté la Terre, il s'agit d'une montre sympathique avec 80 heures de réserve de marche, très précise (environ 30 secondes d'avance par mois), un bracelet agréable au portée et très facile à changer. J'ai d'ailleurs acheté un bracelet caoutchouc qui je trouve correspond davantage au côté régressif de la montre. Pour la "UFO ROBO GURANDAIZĀ" proprement dite, j'apprécie l'absence de date (Goldorak se trompe souvent de jour). La "Goldorakisation" subtile, à 50 cm, on ne distingue pas qu'il s'agit d'un modèle exclusif. On a bien sûr le buste du robot gravé peu profondément sur le cadran, l'aiguille des secondes en forme d'astéro-hache , et des gravures au-dessus du chemin de fer et sur la masse oscillante. Et la boite : le vaisseau spatial, très sympa. Je regrette que le boitier n'épouse pas suffisamment le poignet à mon goût, comme les autres PRX. L'inscription de la marque sur le poitrail de la bête est malvenue mais ils ne pouvaient pas ne pas LOGOter, n'est pas Moser qui veut. En revanche, je suis très déçu par le luminova beaucoup trop faible. Sur les photos, la silhouette de Goldorak apparait en vert, ce qui a beaucoup de charme, malheureusement en vrai, c'est fugace et pas spectaculaire du tout. Le surcoût est un peu élevé par rapport aux modèles terrestres mais l'exclusivité a un PRiX.

5 months ago

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