Discover the 7 watches in the Spiritustempus collection

Comment je l’ai découverte Je ne savais pas que cette montre existait jusqu’à ce que je tombe sur une publicité de Yema en promotion. Je m’intéressais à leurs montres depuis un moment, notamment la Superman FSM en bronze, mais pour une raison ou une autre, je n’avais pas encore franchi le pas. Cependant, dès que j’ai vu le cadran et la forme du boîtier de ce modèle, j’ai accroché tout de suite. Elle avait tout ce que j’aime, un peu comme chez Serica : un style brut, robuste, masculin, et clairement inspiré du vintage, ce que j’apprécie beaucoup. Je pouvais facilement m’imaginer la porter en toute occasion. Et une fois que j’ai vu le prix remisé, environ 600 € au lieu de 1000 €, je n’ai pas hésité une seconde. C’était alors ma première Yema et seulement la deuxième montre que j’achetais hors micro-marque. Je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre, et pour être honnête, je n’en attendais pas grand-chose. La surprise Quand elle est arrivée, j’ai été vraiment surpris en ouvrant la boîte. C’est le genre de montre qu’il faut avoir en main pour comprendre tout de suite que c’est du solide. Elle se démarque clairement des autres montres à moins de 1500 € que j’ai pu essayer. Et encore une fois, je l’ai eue pour 600 €… C’est difficile à décrire, mais c’est un mélange de finitions propres (cadran net, aiguilles bien finies, boîtier et bracelet brossés), de poids et de densité du métal qu’on ressent immédiatement. Première impression : excellente. Design et esthétique Je ne vais pas trop m’attarder sur le design car il est assez affirmé et ne plaira peut-être pas à tout le monde. Personnellement, c’est exactement ce que j’aime. Elle est rapidement devenue ma montre préférée. Cela fait trois semaines qu’elle ne quitte pas mon poignet. Je note aussi une belle attention aux détails : chanfreins brossés, multiples angles, couronne signée, fond gravé avec l’emblème Yema. Aucun jeu, aucune arête coupante. Bien réalisée. Cadran Encore une fois, c’est surtout une question de goût, mais j’aime à la fois son design général, son minimalisme et son contraste. Objectivement, il est très lisible dans toutes les conditions de lumière. Il n’y a qu’un point que je trouve moyen : le lume. Il est correct, sans plus. Il brille bien quelques minutes, puis devient moyen pendant quelques heures. Ne comptez pas lire clairement l’heure en fin de nuit. Il devrait être plus puissant et durer plus longtemps, surtout pour une plongeuse. Boîtier et couronne Le boîtier est de type Monnin. J’aime bien cette forme, à la fois ronde et carrée selon l’angle. La protection de la couronne est spectaculaire. Quant à la couronne elle-même, elle est large et facile à manipuler. Et quelle sensation à l’usage : très précise, fluide, facile à extraire et à revisser. Aucun accroc. De loin la meilleure expérience que j’ai eue avec une couronne. La lunette a 120 clics, elle fonctionne bien, mais je la trouve un peu trop rigide. Peut-être qu’elle s’assouplira avec le temps. Sinon, rien à redire : ça respire la solidité. Bracelet Je ne suis normalement pas fan des bracelets en métal. Ma collection est presque entièrement sur cuir ou textile. Mais là encore, belle surprise. D’abord, il est très beau et dégage la même sensation de densité que le reste de la montre. Il a du poids, rien à voir avec la plupart des bracelets de cette gamme de prix. J’apprécie qu’il soit entièrement brossé, ce qui est logique pour une tool watch. Il est aussi équipé d’un système de réglage rapide simple et efficace, indispensable pour moi puisque mon poignet varie entre 16,5 et 17,5 cm. Petit bonus : pas besoin d’enlever la montre pour ajouter jusqu’à 1,5 cm de longueur. Calibre Je ne suis pas un passionné de mouvements, mais je sais que c’est le calibre maison Yema 2000 qui l’anime. Ce qui compte, c’est qu’il est bien réglé (vérifié au timegrapher). Mais le timegrapher ne dit pas tout : oui, la montre ralentit un peu la nuit ou quand on est inactif. Mais elle reprend du temps pendant la journée ou en mouvement. Au final, sur une semaine, elle reste dans une plage de +/- 2 secondes. C’est ma montre la plus précise. Le calibre est aussi très silencieux. Je ne l’entends jamais et je ne le sens pas vibrer. Confort C’était ma plus grande crainte, étant habitué aux montres petites, légères et même ultra-fines. Je redoutais qu’elle ne me convienne pas, d’autant plus qu’une Alpina un peu plus grosse ne m’avait pas convaincu. Mais au contraire, cette montre m’a réconcilié avec les formats au-dessus de 36 mm. Grâce à ses cornes courtes et incurvées, elle tombe parfaitement sur le poignet. Je pensais que la couronne proéminente me gênerait, mais pas du tout. Elle est juste à la bonne hauteur et bien orientée. Côté poids, avec 140 g, ce n’est pas une montre légère. Mais j’ai été rassuré en m’y habituant en quelques minutes. Elle est bien équilibrée, ne penche pas, ne bouge pas, même quand je cours. Encore une excellente surprise, preuve que les chiffres ne disent pas tout. Conclusion En théorie, cette montre n’était pas pour moi : ce n’est ni mon type de montre (plongeuse), ni ma taille habituelle. Mais sa qualité et son design m’ont fait revoir beaucoup de mes idées reçues. Elle m’a aussi donné envie d’en découvrir plus sur Yema. J’ai l’impression d’en avoir eu beaucoup pour le prix, bien plus que chez nombre de concurrents. Je pourrais en dire autant même au tarif plein. J’apprécie aussi leurs efforts pour concevoir leurs propres modèles et fabriquer de plus en plus de pièces en interne. Je suivrai avec attention leurs prochaines sorties, notamment les calibres manufacture CMM. C’est prometteur et c’est bien de voir une marque tenter de relocaliser la production en France et en Europe.

Cette montre est d'abord un superbe souvenir ramené du Japon. J'ai immédiatement été séduit par son boîtier en bronze, ce cadran crème texturé et le confort général de la montre qui épouse bien le poignet. Elle est légèrement épaisse mais l'ensemble constitue des proportions parfaites, selon moi. Le bronze a magnifiquement patiné : la montre est bien plus belle qu'à l'achat et son apparence rétro en sort renforcée. Le mécanisme Seiko NH35 ne fait pas de miracles de précision, mais c'est très correct et c'est robuste. Quelques petites erreurs dans le design en revanche, selon moi : - les bracelets fournis ne sont pas exceptionnels, et le traitement PVD brillant doré des boucles ne fonctionne plus une fois que la montre a patiné ; - idem pour le traitement des aiguilles, il aurait fallu les brosser ou même un acier mat fonctionnerait mieux que ces aiguilles dorées en PVD ; selon l'éclairage, c'est parfois un peu dommage. J'ai facilement réglé le problème du bracelet : la montre fonctionne à merveille avec un bracelet parachute d'Erika et sa boucle en bronze, le mariage parfait.

J'aime beaucoup le cadran petite secondes de cette montre, avec sa grande ouverture, son apparence rétro, la police de caractère. Le cadran n'est pas un noir franc, mais une nuance de gris et de marron très foncé, qui se marrie très bien avec les polices de caractère et toutes sortes de bracelets en cuir. Mais là où cette montre frappe, c'est par sa légèreté (24g), sa finesse (7,3mm) et l'entrecorne contenu (42mm). Elle occupe cependant très bien le poignet avec la grande ouverture du cadran (lunette très fine). Une fois au poignet, c'est impressionnant et extrêmement confortable : on l'oublie vite, ça devient une seconde peau. Évidemment, cela se paie par une résistance à l'eau limitée (3 ATM), mais tout de même suffisante car ça reste une montre habillée. À noter également un traitement luminescent plutôt très bon et très inhabituel sur ce genre de montre : c'est beau et en ce qui concerne mon usage, très pratique.

C'est ma deuxième montre Nivada et encore une déception, malheureusement. J'ai été attiré par cette skin diver pour son magnifique cadran, bien rétro, tout ce que j'aime. Sur le papier, de bonnes spécifications également. Au porté, la montre est confortable, la taille parfaite, le mouvement semble bien fonctionner, le cadran est en effet assez beau avec un bon traitement luminescent. Alors qu'est-ce qui ne va pas ? À peu près tout le reste malheureusement. Le bracelet acier fourni avec est très bas de gamme, ultra-léger, aucun réglage rapide. Quand je pense qu'ils le vendent 200€ sur leur site, alors que c'est du niveau Ali Express. Ensuite, la lunette rotative : mon modèle avec des traces de colle noire autour, colle qui a certainement contaminé l'intérieur. Résultat, la lunette était bloquée, surtout à froid, et frottait. J'ai dû faire beaucoup d'efforts de nettoyage pour que ça fonctionne (eau, papier fin, fil dentaire), sans être pour autant parfaitement fluide et optimal. Donc, gros problème de contrôle qualité et de finition. Par ailleurs, le boîtier fait assez bas de gamme, par la légèreté de son acier et un manque global de finition. Enfin, la couronne : vissée, elle est très désagréable à manipuler et, surtout, à remettre en position pour la revisser (très capricieux). Bref, encore une fois, comme l'autre modèle Nivada que j'ai eu en main, ça ne vaut pas son prix avec autant de défaut et de finitions assez légères. Autres surprises : - montre Swiss Made mais expédiée depuis Hong-Kong (un comble, avec le risque de frais de douane en sus) ; gros doutes sur la fabrication suisse compte tenu de la qualité générale, assez basse ; - la communication catastrophique avec le support : toujours poli mais une vraie galère, des réponses génériques, parfois très lentes (1 semaine), la plupart du temps à côté du sujet. Beaucoup d'énergie dépensée pour obtenir une action de leur part.

C'est une jolie montre, de prime abord, avec un design et des dimensions parfaites, notamment pour les poignets modestes, proches de l'originale. Très confortable au porté. Le fond de boîte est également bien décoré avec une gravure dorée de manchot. Elle souffre néanmoins de défaut rédhibitoires qui lui donnent un aspect bas de gamme : boîtier excessivement poli, pas assez travaillé ; police d'écriture pas très nette ; traitement anti-reflet insuffisant. Avec en plus les index appliqués, la montre génère énormément de réflexions et peut être difficile à lire. Le mécanisme, un peu connu Landeron 21, est bien réglé mais par contre la couronne est désagréable : c'est difficile à expliquer, mais seule une petite partie de la rotation semble accrocher (bruit et ressenti du rouage), le reste semble tourner mollement dans le vide. C'est bizarre et ne donne pas une impression de solidité. Autres surprises : - montre Swiss Made mais expédiée depuis Hong-Kong (un comble, avec le risque de frais de douane en sus) ; gros doutes sur la fabrication suisse compte tenu de la qualité générale, assez basse ; - la communication catastrophique avec le support : toujours poli mais une vraie galère, des réponses génériques, parfois très lentes (1 semaine), la plupart du temps à côté du sujet. Beaucoup d'énergie dépensée pour obtenir une action de leur part. Bref, c'est une grosse déception. Des finitions d'une montre de niveau < 500€, alors qu'elle est vendue presque 1000€. Passez votre chemin si vous souhaitez une montre de qualité, c'est vraiment pour les ultra-fans de Nivada qui veulent une réédition et seront peu regardants.

Baltic a réussi le tour de force de faire une montre véritablement portable en toutes situations. Elle est d'abord élégante, discrète, avec son inspiration militaire / explorateur. Portée avec un bracelet cuir, elle fera très habillée. Sur un acier ou un tissu, elle fera montre de terrain. Mais le tour de force n'est pas que sur l'esthétique, il est aussi sur les excellentes spécifications malgré un boîtier très plat : - étanchéité jusqu'à 15 bars - mouvement Miyota très robuste - couronne encastrée, donc très bien protégée (quasi équivalent à une vissée) - verre saphir - luminescence splendide et qui dure honorablement une bonne partie de la nuit - montre très précise (+3sec / jour), car très bien réglée par Baltic Le boîtier de 37mm a en réalité pas mal de présence, d'autant que les cornes sont longues (un peu trop à mon goût, même). Je l'ai associée à un bracelet Bonklip (de chez Joseph Bonnie), car c'est une montre qui ne me quitte jamais : travail, bricolage, sport, natation... C'est la combinaison parfaite. Son profil plat fait qu'elle n'a toujours pas pris de véritable coup, verre et boîtier intacts, malgré une activité intense. Franchement, les seuls points mitigés selon moi sont les bracelets fournis : celui en plastique est un peu trop ferme et moyennement confortable, le métal (grains de riz) est beau, mais un peu trop lourd pour la montre et peu confortable si on a le poignet qui gonfle et dégonfle pas mal au cours de la journée (pas de réglage fin sans outil). Concernant la couronne, pas d'inquiétude : il m'a fallu un moment pour comprendre, mais c'est en fait très simple à manipuler quand on a compris le coup. Il suffit de la pincer entre les ongles, boîtier à la verticale.

J'ai absolument été séduit par le design de cette montre : épuré, avec un petit accent rouge sur les aiguilles ; un bon équilibre général avec la date à 6h qui ne gâche pas la symétrie ; une finition tout en métal brossé du plus bel effet. La montre est par ailleurs assez précise et d'aspect très robuste. Elle est un peu épaisse, mais sans être encombrante ni lourde. Je préfère la porter sur du NATO ou un bracelet cuir, plutôt que sur le bracelet acier d'origine qui ajoute au poids et manque de micro-ajustements. Ceci dit, elle est extrêmement versatile et peut avoir un aspect aussi bien sportif qu'habillé en fonction du bracelet. Je trouve le cadran magnifique et d'une lisibilité parfaite. Je l'aurais gardée définitivement, si ce n'avait été un problème de confort, qui je pense réserve cette montre aux gros poignets. J'ai un poignet d'environ 16,5 cm, donc plutôt fin, et cette montre n'a jamais été équilibrée sur moi : sur le poignet gauche, la couronne me rentre dans la peau, sur le poignet droit, la corne touche l'arrête de mon os qui finit par devenir douloureux. Je vais donc me rabattre, avec regret, sur des montres de plus petites dimensions.