March LA.B - Histoire, Modèles et Avis Clients

March LA.B est une maison horlogère fondée en 2009, née d’un double ancrage entre Biarritz et Los Angeles autour d’Alain Marhic, du designer Jérôme Mage et de leur associé Joseph Chatel. Les premières collections arrivent sur le marché en 2011, avec une promesse claire : des montres au style épuré, inspirées des années 1960-1970, conçues pour le quotidien plutôt que pour la vitrine. L’esthétique assume une sobriété sophistiquée (boîtiers polis-brossés, cadrans contrastés, couronne à 4 heures), tandis que l’assemblage s’enracine en France, dans une démarche « aussi française que possible ».

La marque s’adresse à celles et ceux qui cherchent un objet bien dessiné, durable et lisible, sans emphase inutile.

Entre Biarritz et Los Angeles : une esthétique seventies assumée

Le vocabulaire formel puise dans les lignes tendues et les volumes mesurés : lunettes polies cernées de pans brossés, arêtes franches qui accrochent la lumière, cadrans nets où la typographie maintient la lecture au premier plan, et couronne positionnée à 4 heures pour le confort. Sur certaines références « Electric », la date affiche un « 3 » vert qui ponctue le mois, clin d’œil chromatique que l’on retrouve parfois au fond de boîte. La grammaire reste cohérente d’une famille à l’autre : tailles raisonnables, bracelets intégrés ou droits selon l’esprit, et finitions qui privilégient le contraste plutôt que l’ornement. Dans cet ensemble, un parti pris d’élégance utilitaire, sans surenchère, différencie March LA.B des nostalgies littérales : on revendique l’époque, mais on dessine pour aujourd’hui.

Mansart, AM et Belza : lignes identitaires, usages clairs

La gamme s’organise en familles faciles à lire : des montres carrées ou anguleuses pour un port urbain affirmé, des rondes classiques pour la polyvalence, des sportives étanches pour la mer et la vie active. Diamètres et épaisseurs restent contenus, les finitions jouent l’alternance poli/brossé, et la signature de couronne à 4 heures traverse la collection. L’objectif est simple : chaque famille correspond à un port et à un contexte, sans perdre l’allure commune de la maison.

• March LA.B Mansart — Boîtier géométrique à la française, facettes nettes et cadran sobre ; une pièce architecturée taillée pour le vestiaire chic-urbain.
• March LA.B AM1 — Esprit sixties épuré, proportions équilibrées et grande lisibilité ; la « classique » modernisée pour un porté quotidien.
• March LA.B AM2 — Ligne plus racée, parfois proposée en GMT pour voyageurs ; angles prononcés, présence assumée et confort de lecture.
• March LA.B AM69 — Format contenu (36 mm sur de nombreuses versions), dôme saphir et travail poussé des reflets ; une allusion élégante aux montres mixtes de l’époque.
• March LA.B Belza — Plongeuse-surf d’inspiration atlantique, lunette crantée et étanchéité renforcée ; une sportive pensée pour l’eau… et pour la ville.

Assemblage en France et mouvements franco-suisses : la filière Besançon

Le développement et l’assemblage sont réalisés en France, avec emboîtage à Besançon, tandis que la motorisation puise dans une base suisse récente. Les collections actuelles intègrent le calibre automatique G100 (La Joux-Perret), trois aiguilles/date et réserve de marche étendue, tandis que certaines références plus anciennes ou variantes quartz coexistent encore selon les lignes. Cette organisation sert la cohérence produit : design piloté par la marque, contrôle de l’assemblage en France, fiabilité d’un mouvement suisse contemporain. Dans les faits, le mouvement G100 est assemblé en France avant emboîtage, ce qui renforce le positionnement « Made in France » de l’ensemble, tout en garantissant une maintenance simple via un réseau d’horlogers partenaires. Les volumes annuels précis sont non communiqué, mais la stratégie privilégie la constance des familles plutôt que la multiplication des références.

Positionnement, distribution et clientèle : le « tool-chic » à la française

March LA.B se situe sur un segment intermédiaire-supérieur : finitions soignées, identité marquée et mouvement actuel, à des tarifs qui restent en deçà des maisons historiques les plus installées (fourchettes détaillées : non communiqué). La distribution combine vente directe en ligne, un réseau de détaillants choisis et une boutique parisienne, avec une présence accrue sur le territoire français et des partenaires à l’international. Le public-cible : amateurs de design et porteurs « réels », qui souhaitent une montre distinctive mais portable au quotidien, lisible et bien construite. Dans cette équation, la proposition de valeur repose davantage sur le design et l’assemblage que sur la surenchère technique : proportions justes, finitions contrastées, confort de poignet et personnalité reconnaissable au premier coup d’œil.

Conclusion

Si vous cherchez une montre à la fois habillée et concrète, au style 60-70s actualisé, March LA.B offre des familles clairement dessinées : Mansart pour l’empreinte architecturale, AM1/AM2/AM69 pour la polyvalence soignée, Belza pour la sportive du quotidien. L’identité tient aux volumes mesurés, aux surfaces poli-brossé, à la couronne discrète à 4 heures, et à un assemblage réalisé en France autour d’une motorisation suisse moderne. Pour choisir, partez de l’usage (urbain, voyage, aquatique), du gabarit compatible avec votre poignet et de votre préférence (automatique ou quartz selon les lignes). Enfin, pour confronter le dessin à la réalité du porté, consultez les avis clients Dialicious : confort, lisibilité, ressenti de qualité… l’expérience des propriétaires éclaire mieux que n’importe quel slogan.

Consultez le Classement des meilleures marques de montres françaises dont March LA.B fait partie.

(Mise à jour septembre 2025)