Pourquoi les amateurs de montres choisissent la marque Invicta ?

Bien qu'Invicta soit souvent décriée et moquée en raison de ses stratégies de marketing agressives et de ses modèles considérés comme trop extravagants ou "tape-à-l'œil", avec une durabilité très aléatoire, je pense que certains modèles comme la 1953 ou la plus connue Pro Diver sont à envisager pour débuter avec un très petit budget. Pour ma part, cherchant une montre de tous les jours, automatique et très abordable, le modèle présenté ici fait l'affaire. Certes, la finition est basique mais le mouvement japonais fait le taf et elle est visible grâce à cadran peu chargé. Je n'ai pas peur de bricoler avec et elle durera ce qu'elle durera. On est loin d'une montre de plaisir, c'est juste un outil mais je lui trouve du charme de par sa simplicité et ses couleurs (vert, aspect laiton). C'était ça ou une duro de casio. Je la porte avec un bracelet caoutchouc assorti qui lui va mieux que le bracelet cuir vieilli d'origine.

Cette Invicta Pro Diver référence 8926OB est ma première montre automatique. Elle marque un point de bascule pour moi. Avec elle, j'ai mis le doigt dans l'engrenage et maintenant je suis foutu, comme pourrait dire Xavier, notre hôte sur cette plateforme. Cela fait plus d'un an que je l'ai. Les motivations de mon achat étaient naïvement d'avoir une montre dont je n'aurais pas à me soucier de changer la pile. Quand je l'ai vue, elle m'a plu et pour son prix, je me disais que je ne risquais aucun regret. C'est bien plus tard que je me suis rendu compte que j'avais au poignet une pièce "hommage", à la faveur de quelques discussions à la machine à café. Revendiquant ma naïveté face aux invectives d'un possesseur de Rolex, pas tant fâché de mon choix que du fait que "j'aurais dû lui demander conseil avant de faire cette folie". J'ai donc beaucoup appris avec cette montre et trouvé un ami ! Je la porte un peu plus occasionnellement depuis que le bracelet en acier m'a lâché. Le fermoir s'est fragilisé et les maillons d'entre-cornes avaient pris du jeu. J'ai essayé avec d'autres bracelets, je l'ai beaucoup portée avec un bracelet en cuir et d'autres Nato incontournables. Récemment, une maille milanaise que je trouve très sympa et qui ravive la flamme. Je l'aime autant que je la déteste maintenant que j'ai essayé et possède des montres qui la surpassent en confort, originalité et surtout moins clivantes ;) Si c'était à refaire, j'emprunterais ce chemin à nouveau. Pour moi, c'est la G-Shock des montres automatiques, j'ai tout fait avec sans état d'âme, et elle est toujours là, fonctionnelle !

Cette montre, l’une des plus controversées du monde de l’horlogerie, elle sait faire parler d’elle. Il ne faut surtout pas la prendre trop au sérieux. Son ambivalence et son charme néovintage sont ses atouts. Elle rend hommage a une icône de belle manière et en garde les meilleurs codes: de belles proportions avec un diamètre de 40mm, un beau protège couronne et une big crown imposante donnant de la prestance, des cornes brossées très belles, un entrecorne de 20mm parfait pour la compatibilité bracelets, une finesse de boîtier grâce à un fond de boîte type bubble back, une belle lunette en aluminium avec belle police, 120 clics. Le cadran est noir glossy, les index style nipple, l’alignement est parfait. Le verre minéral ne dénature pas la profondeur et le noir du cadran contrairement à un verre saphir avec traitement antireflet bleuté. Le lume n’est pas extra, comme sur une vintage tritium. Le calibre nh35 est un tracteur et dévie de 10 secondes par jour. Le bracelet à un end link qui s’insère bien sur les cornes et le boîtier. Le fermoir est qualitatif avec boucle de sécurité et joli logo gravé. J’ai d’autres montres, rolex, oméga et cartier, mais j’apprécie porter ce garde temps en daily, étanche à 200m. Je ne parlerai ni de prix ni de qualité prix, mais cette modeste montre est efficace, sobre, polyvalente et procure une certaine émotion horlogère.