Discover the 5 watches in the Jarvis57 collection

If you like Jarvis57's watch collection, encourage him to share his entire collection or to offer more photos by placing a blue thumb on the relevant reviews.

5 reviews

No photos yet

6

117

Ma première montre en Titane

4.6

Si je possède cette montre aujourd’hui, c’est plus à cause d’une rencontre que d’une quête mûrement réfléchie… J’ai en effet eu le privilège de croiser le chemin de Fabrice Pougez, fondateur de la marque MAT Watches, et d’échanger longuement avec lui sur l’ADN de cette marque française de montres techniques, d’abord destinées aux corps d’armée - MAT voulant dire Mer, Air et Terre. Fabrice est un professionnel qui partage avec ses tripes sa passion et son investissement dans sa marque. Je vous encourage à franchir le seuil de sa boutique, au 18 rue Vignon à Paris, pour vivre cette expérience. Il m’a expliqué tout le cheminement qui l’a conduit à proposer ce modèle Picobello pour marquer les 20 ans de sa marque, et m’a fait toucher du doigt tous les choix et défis techniques relevés pour en faire une pièce taillée pour l’aventure. Je n’ai pas hésité longtemps avant de passer commande du modèle le plus épuré, en titane et sans date : une montre avec un look vintage qui me séduit beaucoup, une qualité perçue très élevée, et avec laquelle je m’imagine pouvoir partir à l’aventure. Cette Picobello est en titane Grade 5, c’est-à-dire en alliage de titane contenant de l’aluminium et du vanadium, éléments d’addition qui lui confèrent des propriétés mécaniques nettement supérieures au titane pur, baptisé Grade 2. Il en résulte une résistance à la rayure bien plus élevée comparée à celle du Ti grade 2 mais également celle des aciers inoxydables 316L ou 904L qui constituent la plupart des boîtiers de montres dites d’aventure aujourd’hui. Elle reprend les attributs des montres-outils vintage : un diamètre de 39,5 mm et une épaisseur contenue, une carrure brossée avec de beaux chanfreins polis, des cornes percées, une lunette crantée très bien finie, une grosse couronne. L’insert est en céramique, trop brillant à mon goût ; je l’aurais préféré en aluminium, mais est un choix technique permettant de charger les index de six couches de matière luminescente. La montre, de nuit, avec ses index de grande taille, également bien fournis en Luminova, est d’une lisibilité exceptionnelle. Les trois bracelets fournis avec la montre sont de très bonne qualité. Une montre très agréable à porter, robuste et précise avec un look néo-vintage dont je ne me lasse pas.

13 days ago

No photos yet

7

78

La Speed moderne qui me correspond

4.3

La Moonwatch, je l’ai toujours eue dans le viseur et le marketing à outrance d’Omega sur la conquête de la Lune n’est sans doute pas pour rien dans cette quête, sensible que je suis à cette aventure humaine extraordinaire orchestrée par la NASA. Il n’en reste pas moins que c’est à mes yeux une très belle montre qui, dans sa version Moonwatch, a su rester fidèle au design originel en conservant un look rétro que j’apprécie particulièrement. Après de longues années à me documenter sur le net, à décortiquer l’ouvrage de référence Moonwatch Only, à me rendre chez mon AD ou dans les boutiques Omega, le temps passe et je me mets en tête de trouver une pièce de 1967… Eh oui j’ai les cheveux gris. Mais, malgré ma grande motivation, un exemplaire de 145.022-67 en très bon état, pas ou peu poli et cohérent était hors budget… Il m’aurait été possible de me rabattre sur un modèle plus accessible, une 145.022 plus récente, voire une 3590.50, mais c’était faire un compromis qui heurtait mon côté cartésien psychorigide, causé par l’incohérence entre le marquage du chemin de fer et la fréquence des mouvements 861qui remplacent le 321dès 1968. Je m’explique : avec la fréquence à 18000 alternances par heure du 321, les 5 divisions par seconde étaient justifiées, car elles correspondent au 5ème de seconde, et l’aiguille s’alignait parfaitement avec les traits lors de l’arrêt du chronographe. En revanche garder cette minuterie alors que le calibre 861 oscille à 21600 alternances par heure rend la minuterie non alignée avec l’aiguille, le déplacement de l’aiguille du chronographe se décomposant en six mouvements. Quand, en 2021, Omega sort la dernière mouture de la Moonwatch équipée du mouvement 3861, elle conserve sa fréquence de 3 Hz mais le chemin de fer devient cohérent car il comporte 3 traits par seconde. Quand on stoppe le chrono, l’aiguille se retrouve alors soit sur un index, soit pile entre deux. Pour un instrument qui affiche sur son cadran le mot « professionnel » c’était pour moi la moindre des choses. En revanche, le prix devenu excessif me refroidit et je ne franchi pas le pas : je décide d’attendre. Mauvaise décision a priori vu les hausses qui ont suivi…. Le flot de revues et commentaires sur cette 3861 envahit les réseaux, à grand renfort de communication de la part d’Omega qui la présente comme une inspiration des modèles ST 105.012, plus anciens que 1967. Je replonge alors dans l’ouvrage Moonwatch only pour vérifier tout cela et je me rends compte petit à petit que beaucoup de détails matchent aussi avec la fameuse 145.022-67 et je me dis avoir peut-être trouvé le modèle qui associe le meilleur des deux mondes. Aiguille de la trotteuse, step dial, logo en applique, cohérence du chemin de fer avec le mouvement, échelle tachymétrique fidèle au modèle de 1967… Je penche pour la glace en saphir et le fond transparent, non pas que ce dernier soit indispensable pour moi, mais j’ai la fâcheuse habitude de porter mes montres, et de les rayer, en particulier sur la glace. Entorse à l’histoire ? Je ne vois pas les choses comme ça, car je pense que si à l’époque le saphir avait existé à la place du verre minéral, la NASA l’aurait sans doute considéré comme suffisamment solide pour ne pas risquer l’émission de débris en cas de chocs. Aujourd’hui les astronautes de l’ESA portent bien, pour la plupart, une X33 Skywalker avec glace saphir… Avec un peu de patience je finis par m’en trouver une neuve à un très bon prix chez un pro et la voilà à mon poignet. Le bracelet acier est très confortable en grande partie du fait de sa souplesse mais aussi de la largeur de seulement 16 mm à la boucle qui confère de surcroît à la montre un look retro que j’adore.

13 days ago

No photos yet

5

602

Ma première montre mécanique, devenue ma GADA

4.7

Vintage

Cette Omega Seamaster 300, c’est ma toute première montre mécanique et je l’ai acquise en 2002 pour marquer un tournant dans mon parcours professionnel. Fan à l’époque de James Bond, je découvre la Seamaster au poignet de Pearce Brosnan dans le film Golden Eyes. Il faut dire que le marketing a bien fait son boulot, cette montre est bien mise en avant et cela me fait m’interroger sur cette montre que je trouve belle et que je ne connaissais pas. Je suis bon client, elle incarne au travers des cascades de Bond, l’idée que je me faisait de la montre d’aventurier : lisible, robuste, étanche, précise…. et belle en smoking bien entendu. A l’époque il n’y avait que très peu de moyens de s’informer sur les collections, on avait par contre la possibilité de commander en ligne, ou de récupérer en boutique, les catalogues des marques. Le catalogue Omega contenait peu de données techniques sur les modèles mais des photos de bonne qualité. J’ai rapidement identifié une version de la Seamaster 300 bien plus séduisante à mes yeux que celle de Bond… la version à cadran noir baptisée Sir Peter Blake… magnifique ! Bien décidé à en savoir plus sur cette montre, je cherche sur internet et je tombe sur le blog de l’accro du TicTac qui avait mis en ligne une superbe revue de ce modèle, la ref. 2254.50.00. J’étais fichu, et après plusieurs visites chez des AD, l’essai de la montre et pas mal de temps passé à en rêver, je fini par l’acheter en boutique. Elle ne quittera plus mon poignet pendant pratiquement 20 ans. Je l’ai porté tous les jours, en toutes circonstances, dans l’eau, dans le sable, alors que je bricolais ou faisais du sport… mais aussi en costume… Je n’ai jamais eu de souci avec, une révision chez Omega tous les 7/8 ans et c’était reparti pour un tour. Ce que j’aime particulièrement dans cette montre, et dont je ne me suis jamais lassé, c’est son cadran. Gris mat très sombre texturé avec des vaguelettes noir également mat discrètes et avec des beaux index surdimensionnés non cerclés et très luminescents. Leur taille et leur forme ne sont pas sans rappeler celles de certaines Seamaster vintage comme la ref. 165.024. L’énorme triangle à 12h lui donne un air singulier et rappelle celui de la ref. 565.007. Le guichet date est très bien intégré, avec des chiffres blanc sur fond noir. Les aiguilles de type « lances » sont de très grande taille et très luminescentes également, une forme qu’on trouvait entre autres sur la ref. 165.024 en tout cas pour l’aiguille des heures. Bref une montre que je qualifierai de bien inspirée des modèles iconiques de Seamaster mais avec sa propre personnalité. Je précise quand même qu’à l’époque de l’achat, je n’avais aucune idée de l’histoire des Seamaster et n’avais jamais vu de modèles vintage. Ce n’est que récemment que j’ai trouvé ces liens de parentés dans les index et les aiguilles. Les finitions de la boîte sont de haut vol pour une montre de ce prix, nettement inférieur à celui d’une Sub à l’époque. On trouve du brossé sur les côtés de la boite, du sablé et du poli sur les anses lyres. Le fond vissé est gravé d’un beau logo et de vaguelettes qui sont censées rendre la montre moins glissantes sur le bras une fois dans l’eau… et c’est effectivement l’effet ressenti. La montre est relativement fine avec 12 mm et se pose parfaitement bien sur le poignet. Sa taille est raisonnable avec un diamètre proche de 40mm hors couronne et un corne à corne de 48mm. Une taille que je trouve très acceptable pour une montre dite de plongée. Le bracelet métalliques est en revanche bien daté années 2000 avec une boucle déployante de bonne facture mais trop large à mon goût qui lui s’est affiné avec le temps. J’ai du coup pas mal joué avec les bracelets et depuis plusieurs mois je ne la porte que sur un cuir noir de chez ABP qui, de mon point de vue, lui va à ravir. Cette configuration a ranimé ma passion pour cette montre et j’aime la porter régulièrement, observer les marques du temps sur sa boite qui n’a été polie qu’une fois, lors de sa première révision. J’aime en particulier admirer son cadran et m’étonner de la précision dont elle fait encore preuve après tant d’années.

9 months ago

No photos yet

7

508

Ma montre de coeur

3.5

Vintage

Une montre des années 70, dans son jus, jamais polie, jamais révisée car je n'ai pas encore trouvé l'horloger qui veut se risquer à le faire.... Mais elle tourne toujours parfaitement bien et de dérive que de quelques secondes par jour. J’ai peu cherché mais malgré tout il y a très peu d’information sur le net concernant la marque Frésard. Mais dans ce cas précis, peu m’importe, l’histoire qui prime c’est celle de la transmission venant de mon père. C'est ma seule montre qu'on pourrait qualifier de vintage, boitier originale entre tonneau et carré, avec ses petites cornes, sa grosse couronne, sont cadran sobre gris et avec des reflets kaki suivant la lumière , ses gros plots rapportés et ses aiguilles simples et blanches. Glace en plexi légèrement bombée, elle rassemble tous les codes de cette belle époque. Elle me vient de mon père, donc, qui la portait sur sont bracelet acier type "Gainsbourg" avec son fermoir ZRC extensible qui a résisté au temps. Je ne sais pas si seule la boucle est ZRC ou si l'ensemble du bracelet vient de ce fournisseur historique. Toujours est-il que de part son diamètre contenu, son épaisseur faible, sa légèreté et ce look 70’s, j’ai grand plaisir à la porter, en particulier sur le cuir kaki avec son fil d’une couleur qui rappelle celle des aiguilles. Je tiens énormément à cette montre car mon père nous a quitté alors que j’étais jeune et j'ai des souvenirs de lui avec cette montre a son poignet poignet. De la porter me provoque chaque fois des émotions en lien avec mes souvenirs du temps passé alors que je n'était qu'un enfant et que les montres ne m'intéressaient pas plus que cela à l'époque. Il me faut en prendre soin, car elle n’est pas étanche et il m’est déjà arrivé d’avoir de la buée sous le verre après avoir arrosé le jardin alors que je la portais. C’est important, car s’il ne devait en rester qu'une, ce serait celle-ci, sa valeur sentimentale est telle que rien ne pourrait la remplacer.

9 months ago

No photos yet

8

628

JLC Master Control Hometime, je t'aime moi non plus !

4.3

Vintage

Cette montre fait suite à une domination sans partage de mon Omega Seamaster 300 qui a duré presque 20 ans. Une envie soudaine d'une montre au cadran argenté, plutôt habillée, pour changer de ma plongeuse avec qui j'ai partagé tant de moments de vie. La manufacture JLC fait partie depuis toujours de celles qui me font rêver, mais curieusement pas pour la Reverso, plutôt pour ses montres rondes et techniques, avec couronnes dites compressor... Après des heures à surfer sur le net pour identifier un modèle qui me parle, je trouve ce modèle sur Chronext à un prix très raisonnable. Un modèle que je ne connaissais pas et sur lequel il y a peu d'articles. Le deuxième fuseau horaire affichable en décalant une des deux aiguilles des heures, un indicateur 24 h... je me dit que je vais voyager un peu avec cette montre. Lorsque je l'ai reçu, mon premier ressenti a été une grande déception... La montre fait 40 mm de diamètre, mais parait plus grande car le cadran est relativement ouvert, par ailleurs son épaisseur est plus importante que je ne le pensais. Le bracelet n'est pas d'origine et est de qualité médiocre... bref, je ne l’aime pas trop cette JLC. Mais je la garde quand même, ma femme la trouve très belle, mes enfants aussi... mais moi il me faudra un peu de temps, que je la découvre petit à petit à force de la contempler et l'habiller comme elle le mérite. Alors je l'observe et progressivement je tombe sous le charme de ce cadran plus complexe qu'il n'y parait, de ces sous-cadrans très travaillés (guilloché pour l'affichage jour, strié pour la nuit, en sillon de vinyle pour la petite seconde), ses index parfaitement polis, ces aiguilles alpha... Et puis ce guichet date, qui finalement est bien proportionné et répond à ce 9 un peu seul. Mais le petit truc en plus a été de remplacer le bracelet par un croco grain de café fait sur mesure par la maison Camille Fournet, il a redonné à la montre le petit charme chaleureux qui lui manquait malgré tout. Un fond saphir pour admirer le mouvement, même si j'avoue ne jamais le contempler, mais quand elle repart au coffre je ne peux m'empêcher de le regarder, même si ce n'est pas le plus beau des calibres, mais quelle fiabilité ! Finalement, je la porte assez peu, je m'en lasse assez vite et elle ne reste pas plus de quelques jours à mon poignet. J'ai toujours ce sentiment qu'elle mériterait d'être un peu plus fine et d'un diamètre un peu plus contenu... mais j'ai toujours plaisir à la retrouver après quelques temps passé avec ses petites sœurs.

9 months ago

img.randomAdvertisingImg

Discover watch models from our partners

With a random selection of their collections

You own a watch ?

Take the opportunity to share why and how you love it

© Dialicious 2019 - 2025