Découvrez les 19 montres de la collection de Fif

Il se dégage de cette montre une très belle harmonie. Le cadran et la lunette, teintés dans des bleus très légèrement différents, sont magnifiques, avec l'extérieur de la lunette cannelée, qui se marie bien avec la maille fine du bracelet. Mouvement d'origine Tudor, très précis et avec une bonne réserve de marche. Le bracelet de type milanais est en fait à maillons, extrêmement confortable. Cela permet d'ajuster la circonférence du bracelet. Heureusement, car il n'y a pas de micro ajustement dans le fermoir. L'extrémité des cornes est un peu saillante, ce qui pourrait éventuellement être gênant sur des petits poignets. Belle réserve de marche de 70 heures Elle rend également très bien sur le bracelet caoutchouc bleu, très bien assorti au cadran et à la lunette. Elle attire l'oeil, et je reçois souvent questions et remarques élogieuses lorsque je la porte.

Bréguet est un nom qui me fait vibrer depuis l'enfance : toutes ces inventions, toutes ces pièces dans des musées. Je ne peux pas m'offrir une grande complication de la marque, mais cette classique, disponible en 4 versions (guillochées ou émail, or blanc et jaune) m'attirait l'oeil depuis longtemps. J'ai opté pour la version émail et or blanc, pour sa discrétion, sa sobriété, sa suprême élégance. 40 mm de diamètre, 6 mm d'épaisseur, cornes soudées, petite seconde à 4 heures, signature Bréguet presque invisible à 3 heures, dans l'émail. Un mouvement de toute beauté. La réserve de marche est un peu juste à 45 heures, mais ce n'est vraiment pas un handicap. C'est un bonheur de la porter sous une chemise habillée. Mais l'avantage de l'or blanc est qu'on peut vraiment la porter en toutes circonstances sans que ce soit trop ostentatoire. Désolé pour mes photos, qui ne rendent pas hommage aux belles aiguilles Bréguet bleuies à la flamme. Cette montre dégage une harmonie paisible, sans être ennuyeuse ou lassante. Un plaisir à porter (et à montrer)

Indispensable lorsqu'on prévoit de passer un moment à 3 900 mètres de profondeur ! Une telle montre peut sembler ridicule et inutile, mais elle est très réussie et proportionnée. Bien sûr, il faut de préférence de gros poignets pour la porter sans effort : elle est lourde, 44 mm de diamètre, assez épaisse (avec notamment un verre de 5.5 mm d'épaisseur). Mais elle est très agréable au porté, le bracelet s'ajuste avec un système ingénieux (Glidelock). Lunette 120 clics en céramique noire très bien ajustée et harmonieuse autour du magnifique cadran dégradé de bleu à noir. Fonction date (malheureusement), mais pas de cyclope. La montre propose un très beau profil malgré son épaisseur du fait notamment du verre subtilement bombé. Valve hélium discrète sur le flanc gauche. Luminova de bonne qualité pour une très bonne lisibilité nocturne. Il faut un certain gabarit pour porter et assumer cette montre, mais c'est très agréable d'avoir une montre qui a une telle présence.

Rien à voir dans cette montre avec les calendriers perpétuels à sous-cadrans de type JLC ou IWC (entre autres). Le calendrier perpétuel est bien là, y compris phases de lune, mais le cadran reste presque dépouillé, ce qui rend les informations ultra lisibles et contribue à la l'élégance de ce module. Lunette très fine, presque inexistante, belles aiguilles bleutées, chemin de fer discret en pourtour. 40 mm de diamètre (son cadran blanc ivoire la fait apparaître un peu plus grande que ses dimensions réelles) et 13 mm d'épaisseur. 55 heures de réserve de marche Les finitions sont parfaites, au recto comme au verso. Très beau mouvement, avec la traditionnelle platine 3/4 typiquement allemande. Cela n'atteint pas la qualité de finition d'une Lange, mais le prix n'a rien à voir avec ceux pratiqués par cette marque, pour un design, une originalité et une lisibilité qui n'ont rien à envier, je trouve. Montre habillée, mais qui reste facile à porter car elle n'est pas trop ostentatoire. Un plaisir de la retrouver régulièrement, et de porter cette marque qu'on ne croise pas très souvent, mais qui conçoit de bien jolies pièces. La couronne ne sert qu'au remontage et au réglage de l'heure. Les différents paramètres se règlent soit individuellement par plusieurs discrets poussoirs situés sur les flancs, ou simultanément par un poussoir unique qui agit sur tous les paramètres : rapide et efficace.

Je recherchais un calendrier perpétuel depuis longtemps, regardant notamment du côté du dernier JLC Polaris dans sa belle livrée bleue, mais décidément beaucoup trop cher pour moi. Pas non plus décidé à franchir le cap avec les portugaises IWC (dont les mouvements sont fabriqués par JLC si je ne m'abuse et qui sont également trop chères pour mon budget). Jusqu'à ce que je tombe sur ce modèle datant de 2002 ou 2003, en état impeccable, full set, sur un site d'occasion. Non seulement le calendrier perpétuel, mais le mémovox ! Et quel mémovoc, pas un grésillement à la Vulcain, mais un vrai, joli gong, suffisamment sonore pour réveiller un dormeur, pas trop agressif ni métallique, très agréable. Et un calendrier perpétuel très bien conçu, totalement synchronisé, réglable par un unique poussoir externe à 8 heures. Pas de risque, contrairement aux IWC, de devoir envoyer sa montre chez un horloger en cas de dépassement de la date réelle. Epaisseur de 15 mm, ce qui est très raisonnable quand on songe qu'il faut loger le gong sous le mouvement. Diamètre de 41.5 mm. Très belles proportions entre la lunette et le cadran, très lisible pour mes vieux yeux. Deux couronnes : celle de deux heures dédiée au mémovox (remontage, réglage et on-off) et celle de 4 heures au remontage et au réglage de l'heure. Incroyable ce que j'ai de plaisir à porter cette montre, avec ses deux complications vraiment utiles plusieurs fois par jour (rythmer ses réunions professionnelles avec cette sonnerie est un bonheur !). C'est bien entendu une montre habillée, mais aucun problème pour la porter au quotidien. C'est un module commercialisé il y a 20 ans, et qui est à mes yeux beaucoup plus séduisant que la plupart des sorties récentes, qu'il s'agisse de qualité, de design, et de prix. Une montre qui ne va pas souvent au coffre, tant j'ai souvent envie de la porter, de la regarder (et de la montrer...)

Deuxième modèle conçu par Blaise-Dominique Giuliani après la Mille-Mer déjà décrite sur le site. Comme sa grande soeur, il s'agit d'une plongeuse, 1000 mètres, base mouvement Soprod amélioré, acier, valve hélium, au design original et dont les détails ont été pensés avec grand soin. Moins "brutale", lourde et épaisse que la Mille-mer, cette StarDiver est plus discrète, plus lisible, tout en restant une magnifique montre outil. Au niveau du design, alternance réussie de rondeurs et d'angles, de zones mattes et polies. Même superbe verre saphir japonais que la mille-mer, splendide reflets bleutés, et un luminova comme je n'en ai jamais vu. Lunette 60 clics sans aucun jeu. Le bracelet à lui seul vaut le détour : retrait des maillons par poussoir sans outils, changement de bracelet (deux bracelets caoutchouc fournis en plus du bracelet acier) sans outil, et ajustement fin (jusqu'à un cm) facile et précis au niveau du fermoir. la décroissance entre la largeur entre cornes et au niveau du fermoir contribue à l'équilibre au porter, outre son aspect esthétique réussi. Le packaging est de grande classe et renforce encore le plaisir associé à ce bel outil. Blaise Dominique Giuliani communique sur les réseaux, sur ses créations, ses intentions, la justification des moindres détails retenus dans la montre. Il est facilement joignable et cela renforce selon moi le plaisir et l'intimité qui se construisent avec cette montre.

Série limitée à 1000 ex pour le 50ème anniversaire de la Polaris Memovox. Très agréable à porter, notamment avec le bracelet caoutchouc alvéolé pour éviter la transpiration en été. Belle sonorité du réveil, réglable et remontable par la couronne à 2 heures. Malgré un diamètre de 42mm, la montre n'est pas imposante. Bel objet, finitions dignes de la maison JLC, pas bling-bling, très discrète au poignet. Elle est sportive, mais je n'aurais aucun pb à l'utiliser comme "dress-watch", y compris avec son bracelet caoutchouc, tant elle est sobre et équilibrée. Très lisible, très bon luminova. Seul reproche : la lunette intérieure tournante est bi-directionnelle et offre très peu de résistance, ce qui à mon sens ne qualifie pas cette montre comme plongeuse crédible. Globalement, une très belle série limitée, une complication utile, une jolie montre discrète, très bien finie, et totalement polyvalente.

Coup de coeur absolu en tombant nez à nez avec cette montre. J'ai été séduit par la finesse de la lunette combinée avec le diamètre du cadran, par l'absence totale de tout index, marque ou référence (Moser est suffisamment reconnaissable pour qu'ils n'aient pas besoin d'inscrire leur nom...), par la beauté des finitions du mouvement (et la réserve de marche), par la beauté du fond bleu et ses infinies variations, par la souplesse et la beauté du bracelet en Kudu, par la courbure du verre saphir, par la finesse du calibre... C'est incroyable ce que cette montre suscite de questions lorsque je la porte, elle est vraiment très à part, très originale, très belle. On se fait très rapidement à l'absence d'index, et on lit et règle l'heure sans aucun pb très rapidement. Je rêve maintenant d'un calendrier perpétuel Moser, sobriété, simplicité, performance du mouvement, mais c'est devenu inabordable pour moi... peut-être un jour...

J'ai rêvé pendant des années de deux Portugaises d'IWC : le chronographe et le calendrier perpétuel. Je n'ai pas acheté le premier parce que jusqu'à récemment, il n'était pas équipé d'un mouvement manufacture, ni le second car trop cher pour moi. Et un jour j'ai craqué pour ce modèle automatique. Comme toutes les portugaises, il est très élégant, très facile à lire, sobre, de bon goût. Très pratique réserve de marche de 7 jours, équilibre et harmonie du cadran, très joli mouvement (belle masselotte du remontage automatique). Mais j'avoue que je ne ressens pas beaucoup d'émotion lorsque je la porte (rarement). Certes la réserve de marche est impressionnante, mais justifie-t-elle une telle épaisseur ? Et puis la montre est très légère pour son volume, j'ai toujours l'impression d'avoir une pale copie en toc. C'est bête, mais cette impression est persistante à chaque nouvelle tentative. Je la porte un peu plus récemment, pour voir si cette impression, ce manque d'émotion persiste, et je dois dire que je suis un peu plus séduit : ses proportions et son équilibre sont vraiment impressionnants, le cadran et les aiguilles bleutées sont de toute beauté... c'est peut-être une question de temps. Je la conserve pour l'instant et me force à la fréquenter plus qu'avant, pour voir si nous nous trouvons...

Je cherchais une Vulcain cricket depuis longtemps, ayant déjà une Tudor Advisor et une JLC Memovox. J'imae beaucoup cette complication réveil, mais elle est parfois peu commode à régler. La Vulcain est simplissime, une couronne et un bouton poussoir, avec lequels on remonte et règle toute les fonctions. Le réveil est sonore, et super simple à régler, bien plus que sur les deux montres citées ci-dessus. Je ne la quitte plus depuis que je l'ai achetée. Très facile à régler sans la retirer du poignet, elle est très pratique au quotidien pour rappeler les RdV et réunions. Très discrète, pas spectaculaires, mais vraiment très agréable à porter. Verre saphir au recto et au verso, ce dernier permettant de voir le double barillet, un pour la montre, un pour la sonnerie, je l'ai achetée il y a un mois, et hue ne l'ai pas quittée depuis, car vraiment très agréable, équilibrée, sobre, utile, simple à utiliser, et discrète à porter. Seul petit bémol, pas de changement de date rapide à la couronne, il faut utiliser un petit bouton à 10 heures, mais c'est un détail tant le reste est vraiment bien pensé et réalisé.