Camel Trophy - Histoire, Modèles et Avis Clients

Camel Trophy est une ligne de montres lancée en 1991 en Allemagne, issue de l’univers des expéditions Camel Trophy (1980–2000) et développée sous licence pour proposer des « Adventure Watches » au design utilitaire, pensées pour le quotidien et l’évasion.

Du raid Camel Trophy aux « Adventure Watches »

Dans le sillage des épreuves 4x4 emblématiques (Land Rover « sandglow », navigation en terrains extrêmes), la montre Camel Trophy transpose une esthétique de baroudeuse — cadrans lisibles, lunettes fonctionnelles, bracelets robustes — à une montre de série ; l’idée est d’offrir un objet de poignet simple, fiable et évocateur de voyage, plutôt qu’un instrument professionnel certifié.

Familles L1/L2 et déclinaisons « Adventure » (années 1990)

La collection s’organise en familles faciles à comprendre, avec des exécutions date, multi-compteurs ou chrono, et des séries colorées « jeune public » ; chaque sous-ligne reprend le même ADN utilitaire en variant la complication et la présentation :

• Camel Trophy L2 — Ligne (1997) proposée en Time-Date, « Three Dials » et Chronograph ; boîtier en laiton recyclé (post-consumer) fabriqué par Mondaine Watch Ltd., livrée dans une pochette réutilisable et en coloris marqués.
• Camel Trophy Adventure (136.xxx) — Séries « mainstream » du début des années 1990 (codes de référence 136-… selon variantes) couvrant trois aiguilles/date, chronographes et versions thématiques.
• Camel Trophy Chronograph — Chronos « Swiss Made » de milieu de gamme (40 mm env.), pensés « outil rétro » pour un usage quotidien.
• Camel Trophy GMT / 24 h — Variantes à lunette 24 h et, plus rarement, versions automatiques (ETA) apparues au début des années 1990 aux côtés de la large offre quartz.

Licence Mondaine, fabrication et mouvements

Sur le plan industriel, la ligne relève d’un programme de licence piloté par Mondaine Group, avec développement/production encadrés et un sourcing mixte selon séries (pièces suisses et, pour certaines références, fabrication japonaise) ; la motorisation est majoritairement quartz (ETA, Ronda), des automatiques existant à la marge.

Design, lisibilité et port au quotidien

Boîtiers acier ou laiton plaqué, aiguilles à fort contraste, index luminescents et lunettes unidirectionnelles/24 h traduisent un cahier des charges « lecture immédiate, robustesse simple » — bracelets cuir épais, nylon ou métal selon séries ; l’ensemble assume un style années 1990 « adventure wear », plus évocateur que technique.

Positionnement, diffusion et marché actuel

À l’époque, Camel Trophy occupe le segment « milieu de gamme accessible », diffusé en distribution généraliste et boutiques d’équipement ; les prix publics historiques sont non communiqués, tandis que le marché secondaire actuel montre une large dispersion selon l’état, la référence et la rareté (les chronos et quelques automatiques étant les plus recherchés). La marque horlogère n’existant plus en tant que structure autonome, l’offre se concentre désormais sur le vintage.

Conclusion

Camel Trophy s’adresse aux passionnés de vintage fonctionnel qui recherchent un signe d’évasion au poignet : lisibilité directe, look « expédition » et esprit années 1990. On identifie la ligne à ses séries L1/L2, à ses « Adventure » à codes 136-… et à des cadrans sobres relevés par des lunettes utilitaires. Selon vos attentes, une trois-aiguilles/date « Adventure » offrira la simplicité, un chronographe ajoutera le récit « outil », une rare automatique flattera l’amateur de mécaniques. Pour confronter l’attrait à l’usage réel (lisibilité, confort, précision perçue), appuyez-vous sur les avis clients Dialicious.

(Mise à jour Août 2025)