Pas encore d’avis
1764
0
Afficher toutes les photos
(1)
Arnold & Son est une maison horlogère d’origine britannique fondée en 1764 à Londres par John Arnold ; aujourd’hui implantée en Suisse à La Chaux-de-Fonds, elle perpétue un héritage de chronométrie de marine et de précision appliqué à des montres contemporaines à architecture symétrique et finitions de haute horlogerie.
Au XVIIIe siècle, John Arnold s’impose comme l’un des horlogers clés de la navigation océanique en fournissant des chronomètres de marine destinés à résoudre la question de la longitude, et son nom reste associé à des innovations décisives (balancier bimétallique, spiral hélicoïdal, échappement à détente) mises à l’épreuve par des explorateurs et des observatoires — cette antériorité technique nourrit la légitimité dont la marque se réclame encore.
Le récit contemporain reprend ce patrimoine pour le transposer à la montre-bracelet : affichages stables, organes régulateurs mis en scène et souci constant de la lisibilité, avec des mouvements conçus pour des réserves de marche amples et une régularité de marche robuste — l’esprit « instrument de navigation » devient un langage esthétique et fonctionnel.
Après des transmissions et des périodes de sommeil, le nom renaît à la fin du XXe siècle puis s’adosse à La Joux-Perret au début des années 2010, ce qui permet d’industrialiser une vision de haute horlogerie à tirages mesurés tout en renforçant la cohérence d’ingénierie — la continuité s’ancre ainsi dans un outil suisse capable de développer et d’assembler en interne.
Les montres contemporaines affichent une symétrie rigoureuse : heures décentrées, doubles barillets visibles, ponts ajourés disposés en étoile et balancier mis au devant de la scène, de sorte que la logique mécanique se lit d’un coup d’œil — la forme suit la fonction, mais la fonction est composée comme un cadran.
La signature se reconnaît aussi à la hiérarchie des informations : échelles nettes, aiguilles découpées, lune surdimensionnée quand le sujet l’exige, et inserts de matières (nacre, aventurine, hématite) qui créent des fonds riches sans perturber la lecture — chaque décor est d’abord une interface de temps, ensuite un motif.
Le travail de décoration (anglages polis miroir, côtes tirées, perlage, chanfreins, vis bleuies) s’apprécie côté mouvement aussi bien que côté cadran, avec des épaisseurs contenues au regard de la complexité — la démonstration esthétique n’éclipse jamais l’objectif d’un port confortable.
La ligne récente illustre trois axes : astronomique (lune fidèle sur cycles longs), cinématique (seconde morte visible côté cadran) et architecturé (squelettes au dessin radial) ; la nomenclature reste courte, mais chaque famille possède une identité très marquée — le catalogue privilégie des icônes lisibles à la prolifération de références.
Dans chacune de ces familles, l’accent est mis sur la compréhension immédiate de l’affichage : la focalisation sur une complication identitaire par montre (lune, seconde vraie, squelette) évite la superposition d’effets et préserve l’équilibre — l’horlogerie racontée reste d’abord une horlogerie lisible.
Les mouvements sont développés et décorés à La Chaux-de-Fonds dans l’outil industriel de La Joux-Perret, maison sœur de la marque, ce qui autorise des architectures propriétaires, des réserves de marche élevées (souvent autour de 90 heures) et une cohérence d’assemblage — la verticalisation contrôlée garantit style et cadence.
L’intégration capitalistique au sein d’un groupe international renforce les moyens industriels, tout en laissant à la marque une liberté de vocabulaire et de volumes adaptée à la haute horlogerie — l’alliance « manufacture suisse + solidité de groupe » sécurise l’après-vente et la pérennité.
La communication officielle insiste sur la conception, le développement, la décoration et l’assemblage en Suisse, sans détailler de manière systématique l’origine de chaque composant ; lorsque l’information n’est pas publiée, elle demeure « non communiqué » — la prudence de publication laisse la scène aux mouvements finis et à la tenue au porter.
Le positionnement se situe nettement dans la haute horlogerie : boîtiers en or ou platine fréquents, finitions main, complications à forte présence visuelle ; sur le marché, des Arnold & Son Luna Magna s’observent à partir d’environ deux dizaines de milliers de dollars selon versions, tandis que des pièces plus complexes s’étagent nettement au-delà — les fourchettes exactes par collection restent « non communiqué ».
La distribution passe par un réseau de détaillants spécialisés et des points de vente agréés, avec une visibilité éditoriale internationale ; la marque favorise des lancements ciblés et des séries limitées raisonnables, pour garder rareté et lisibilité — la maîtrise des volumes sert l’identité autant que la valeur perçue.
La clientèle type regroupe des amateurs de « belles mécaniques visibles », sensibles à la lisibilité, à la symétrie et à l’évocation de la navigation ; l’acheteur arbitrera entre lune spectaculaire, seconde « à saut franc » pédagogique ou squelette graphique en fonction de son usage et de son goût — le tri par complication identitaire est la méthode la plus simple pour choisir.
Pour un port quotidien expressif sans surcharge, une Arnold & Son Nebula en acier ou en or permet d’embrasser d’un coup d’œil la mécanique grâce à ses ponts rayonnants, dans des diamètres désormais variés (38 à 41,5 mm) et des épaisseurs contenues — c’est l’option « architecture pure ».
Pour la poésie astronomique mêlée à une complication très lisible, la Arnold & Son Perpetual Moon (ou la Arnold & Son Luna Magna si l’on veut la lune sphérique) crée un repère quotidien fort, avec réglage aisé et précision annoncée sur un cycle très long — c’est l’option « ciel au poignet ».
Pour un geste horloger didactique qui se voit, la Arnold & Son DSTB met la seconde morte côté cadran et explique son pas franc, ce qui en fait une montre de conversation autant qu’un instrument à lecture nette — c’est l’option « régularité affichée ».
De la chronométrie de marine aux montres contemporaines, Arnold & Son cultive un fil rouge : montrer la mécanique sans perdre la clarté. Entre lune monumentale, seconde « true beat » et squelettes symétriques, la marque offre des voies distinctes pour un même idéal de lisibilité et de précision poétique. Pour décider, partez de l’usage (quotidien, soir, collection), de la complication qui vous parle et du gabarit souhaité. Pour confronter ces critères à l’expérience au poignet, un repère simple reste les avis clients Dialicious.
(Mise à jour Août 2025)
L’ordre des partenaires est aléatoire et ne présume pas des stocks disponibles ou des prix de ventes des montres. Dialicious et Achille SAS ne sont aucunement responsables des prestations de ces partenaires mais peuvent potentiellement être rémunérés par ces derniers pour être affichés sur cette page.
L’ordre des partenaires est aléatoire. Dialicious et Achille SAS ne sont aucunement responsables des prestations de ces partenaires, mais peuvent potentiellement être rémunérés par ces derniers pour être affichés sur cette page.
Aucune image principale pour cette montre
ZRC
4.5
31 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Baltic
4.2
54 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Grand Seiko
4.5
58 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Zenith
4.4
60 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Lip
4.0
76 Avis
Aucune image principale pour cette montre
TAG Heuer
4.3
49 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Breitling
4.4
59 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Tudor
4.5
177 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Swatch
3.7
59 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Charlie Paris
4.3
31 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Oris
4.2
56 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Rolex
4.5
253 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Casio
4.2
35 Avis
Aucune image principale pour cette montre
G-SHOCK
4.5
51 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Cartier
4.3
43 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Longines
4.3
83 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Orient
4.1
43 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Omega
4.4
274 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Citizen
4.3
96 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Yema
4.2
112 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Raketa
4.2
33 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Tissot
4.1
103 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Nomos Glashütte
4.4
30 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Bell & Ross
4.2
32 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Hamilton
4.3
54 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Serica
4.6
59 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Seiko
4.2
277 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Jaeger-LeCoultre
4.3
39 Avis
Aucune image principale pour cette montre
Mido
4.4
28 Avis
Aucune image principale pour cette montre
BND
4.5
28 Avis
Vous possédez une Arnold & Son ?
Soyez le premier à partager votre avis sur cette montre
Découvrir
Marques
Modèles
Classement des marques montres françaises
Classement des marques montres suisses
Classement des marques de montres de luxe
Classement des marques de montres allemandes
Classement des marques de montres japonaises
Classement des micro-marques de montres
Classement des montres de sports mécaniques