Avis Client Raketa : Cohérente, paradoxale et excentrique

Une ville de contraste dont le nom fait rêver et trembler à la fois. Une fenêtre sur l'Europe, des canaux devant une architecture italienne, une capitale culturelle et à la fois le bastion du servage et de l'impérialisme, ou plus récemment la pépinière des organisations criminelles qui font trembler la planète. C'est tout cela que le nom de Saint Petersbourg évoque après avoir été Petrograd et Leningrad. Le boitier 51 chez Raketa est un classique très pratique, grand (39mm sans la couronne et 41 mm de corne à corne), il laisse beaucoup de place à un cadran que l'on peut personnaliser à foison. La lisibilité est très mauvaise du fait des petites aiguilles noires sur fond coloré, mais sur ce modèle c'est plus la personnalisation qui doit ressortir que l'heure, les armoiries de Petersbourg ici. L'heure est secondaire, si l'on cherche la lisibilité avant tout il faut se tourner vers la big Zéro qui est équipée du même mouvement et du même boitier mais qui a un fond blanc et de larges aiguilles. Les chiffres romains sont dans cette ligne, puisque la lisibilité est déjà médiocre autant l'enfoncer totalement dans le grandiloquant. Le boitier est en laiton chromé et fermé d'un fond acier clipsé et embarque un mouvement 2609-NA tout à fait classique que l'on retrouve notamment dans la big Zéro. On l'a compris c'est une montre que l'on porte pour rêvasser à la capitale du nord ou pour toute autre raison, par exemple avoir une excuse pour être en retard (pardon j'ai mal lu l'heure et n'importe qui peu faire une erreur de lecture sur un cadran aussi peu lisible). La bande son à écouter est le premier album de Radar, sorti en 2017 et purement instrumental, dédié à la ville de Saint Petersbourg. https://music.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_lvd-3IyMeiSDrmWKuz38s6g9nVznSpLXE