Avis Client Nomos Glashütte Club Campus : Admirable, singulière et hallucinante

Un cœur qui bat, un visuel unique Elle ne quitte plus mon poignet depuis plusieurs mois, et j’ai beau essayer de porter la dizaine de montres que j’ai dans ma collection, aucune me donne cet effet visuel infini et déroutant dont je ne peux me lasser. Et même plus encore, étant un addict d’horlogerie comme la plupart des passionnés de ce site, je continue de chercher sans relâche de nouvelles montres mais je n’en trouve aucune qui pourrait provoquer le flash initial de cette Nomos. Donc je n’ai pas acheté de montre depuis celle-ci en avril dernier. Alors que possède cette montre de si unique à mes yeux qui m’empêche de la quitter nuit et jour ? Cette montre s’apprécie d’abord de près et comme un bon vin : ses détails et ses attributs se révèlent avec le temps. D’abord, le cadran n’est pas noir, il est gris charbon, très foncé. Mais il peut paraître d’un noir assez pâle. Les index semblent beiges, un peu comme du luminova patiné, mais à y regarder de plus près, ils sont vert sauge et la nuance est très fine. Et surtout, ils sont entourés d’un liseré bleu turquoise… Du coup, l’ensemble va donner cette illusion que les index sont tout simplement verts, car ce bleu très vif, associé à ce vert pâle donne un autre vert, c’est d’une finesse remarquable en termes de visuels et d’illusion. Sans omettre que la nuit, ces index vont briller, mais dans un luminova d’un bleu vif absolument surprenant. Une vraie magie ! Encore un point que je n’avais pas imaginé lorsque j’ai été séduit par la montre en photo : cette mini seconde qui pop très fort dans sa couleur aussi très nuancée variant du orange vif au rouge, mais surtout celles des heures et minutes, qui sont pour le coup remplies d’un luminova très blanc à l’aspect très moderne et surtout aux contours polis qui viennent capter la lumière et tromper notre œil. Sur les photos on peut constater qu’elles sont bleues, mais c’est encore une illusion d’optique… Le cadran californien inversé vient ajouter la touche finale pour finir de nous retourner l’esprit sur ce qui est de telle couleur, ou ce qui est à l’endroit ou à l’envers, ce qui est symétrique ou non. J’ai honnêtement jamais vu de mes yeux un cadran d’une telle finesse en terme de visuel et c’est pourquoi j’ai tant de mal à porter les autres montres de ma collection qui finissent par m’ennuyer trop rapidement. Et puis il suffit de retourner la montre pour être également époustouflé par ce mouvement lui aussi d’une décoration colorée, qui prend vie dans son oscillation, tel un cœur pulsant, brouillant la frontière existant entre le mécanique et l’organique. Le remontage est soyeux, la précision hyper stable, entre 1 seconde et 4 grand max lorsque le ressort de barillet est bien tendu.