Découvrez les 4 montres de la collection de @mAsta.Land

Les montres "Sport-chic" à bracelet intégré sont à la mode, et Yema a sorti sa première version en 2021 : la Wristmaster Traveller. À première vue, les codes sont respectés : un boîtier octogonal de taille contenue (39mm), un cadran à 3 aiguilles et date, ainsi qu'un bracelet intégré, le tout en acier. Cependant, en examinant de plus près la montre, on remarque tous les détails et singularités ajoutés par Yema. Le premier point positif qui ressort est cette lunette avec ses 6 "encoches" collées au cadran, une caractéristique rarement observée, ainsi qu'un bel effet brossé vertical. Un deuxième point positif réside dans les finitions soignées de la montre, avec une alternance de brossé et de poli. Surtout, on peut apprécier un beau "chanfrein" sur quasiment toute la montre, que ce soit sur la lunette, le boîtier supérieur et inférieur, et qui se prolonge même sur les maillons du bracelet. (J'espère que mes photos sauront lui rendre justice.) Le cadran, laqué noir, est orné d'aiguilles de style Superman, ainsi que d'index "old radium", apportant une touche de "vintage" lui-aussi à la mode. À noter également une belle luminova, un fond de date noir non laqué mais tout de même noir. En revanche, je ne suis pas très fan de l'aiguille des secondes blanche, un peu trop "simple". La montre est équipée du calibre YEMA2000 (+/- 10 s/jour et une réserve de marche de 42h). Chacun aura son avis sur les calibres "maison" Yema ; personnellement, j'apprécie l'idée de proposer autre chose que du Miyota ou du Sellita, et je n'ai rencontré aucun souci avec le mien. En conclusion, je dirais que c'est une très bonne dailywatch qui s'adapte à toutes les situations. J'ai toujours autant de plaisir à la porter quand je la sors de sa boîte.

Par où commencer et comment être concis avec cette pièce ? Allez, je me lance. Tout d'abord, je me suis laissé quelques mois avant d'écrire cet avis, car j'avais peur d'être dans une "lune de miel" avec cette montre et ne pas être assez objectif. 4 Mois après je suis toujours dans les nuages. Les proportions du boîtier (39 mm de diamètre pour 46,5 mm d'entre-corne et 12,2 mm d'épaisseur) sont parfaites, même pour les gros poignés comme moi (19,5 cm) et les finitions poli et brossé à la fois circulaire ou linéaire, notamment sur les cornes, sont faites avec une justesse folle. La grosse couronne vissée et la double lunette large (insert céramique/acier) apporte le petit coté musclé, dont cette plongeuse à besoin. Et ce bleu cristallin, qui donne son nom à cette montre, est magnifique. Parfois gris, bleu ou vert, il est résolument moderne et rétro à la fois ou "passé" voir "vieilli au soleil". Les aiguilles Broad Arrow et la cage en fer doux qui rend cette montre antimagnétique participe complètement à renforcer le coté vintage. Le cadran en email bleu nuit est mon seul bémol. Non pas qu'il ne soit pas beau, bien au contraire, il est brillant et singulier, mais pour moi, il n'est simplement pas bleu nuit. Il est quasi-noir et tire effectivement vers le bleu nuit profond au soleil. Si vous cherchez spécifiquement une montre à cadran bleu alors ce n'est pas celle-ci, je pense que c'est important de le dire. Je finirais en parlant du bracelet 20-16mm en acier tissé (ce n'est pas vraiment une maille milanaise pour moi) avec "endlink" pour lequel il faut "prendre le coup" mais qui est ultraconfortable et permets un réglage très fin tellement agréable. La boucle, elle, épouse le logo de Serica (absent du cadran) et lui rend parfaitement justice. Ah, j'oubliai presque de dire que le mouvement Soprod M100 est certifié COSC et que la précision de la montre est revérifiée par Serica une fois assemblée. La mienne a une dérive de 1-2sec sur 7 jours. Je suis obligé de terminer par le fameux rapport qualité/prix/émotion parce qu'avoir tout ceci pour 1 490 €, c'est juste dingue. Et si vous êtes arrivé jusqu'à là (oui, j'ai essayé de faire court) alors je vous pose la question que je me pose tout le temps lorsque je porte cette montre : Cette montre avec ses finitions, ses spec techniques et l'émotion qu'elle renvoie serait à quel prix si elle était chez une autre grande marque SwissMade ? Le double ? Le Triple ?

Une montre qui incarne à la fois l'élégance intemporelle et la fonctionnalité pratique, arborant un design vintage inspiré des montres d'aviateurs emblématiques du passé. Le cadran rouge/bordeaux joue parfaitement avec la lumière, tandis que les chiffres arabes au style particulier et le chemin de fer sont sublimés par des aiguilles cathédrale ainsi que le "pointeur de date". Enfin, une date bien intégrée sur une montre ! Le boîtier de 40 mm, la lunette cannelée (reprise autour du fond de boîte), la "grosse couronne" vissée et une épaisseur de 12 mm avec un verre bombé en font une montre équilibrée entre présence au poignet et portabilité. Ici sur un bracelet en liège, je la porte également sur son cuir d'origine, un tropic "vintage" ou même une maille milanaise qui vient faire echo à sa lunette. C'est pour moi la daily watch quasi-parfaite.

Ma première montre automatique, que je ne peux que recommander aujourd'hui. Lorsque l'on plonge dans l'univers de l'horlogerie mécanique, on est souvent à la recherche d'une pièce où l'on peut "voir le mouvement". Habituellement, on se retrouve avec des montres "cœur ouvert" ou des modèles "squelettes". J'ai été particulièrement séduit par l'ouverture en forme de "Sablier" qui est très originale. Lip est également une marque historique française, célèbre pour ses modèles emblématiques tels que la T18 Churchill, la Nautic Ski, l'Himalaya, et bien d'autres. À mon avis, cela renforce encore davantage l'idée de "l'initiation à l'horlogerie". On se retrouve donc avec un beau cadran gris, ajouré d'un sablier qui révèle le mouvement et les inscriptions sont elles à 3h et 9h. Les index et chiffres argentés font joliment écho au mouvement apparent, ainsi qu'à cette lunette polie et bombée qui s'intègre parfaitement avec le verre lui aussi bombé. Un petit bémol pour moi concerne les aiguilles heures/minutes "luminescentes", qui ne semblent pas apporter grand-chose à cette montre qui n'a pas d'index luminescents. J'aurais préféré des aiguilles argentées, à l'image de l'aiguille des secondes, que je trouve réussie avec sa pointe rouge. Et pourquoi pas une arête pour faire écho aux index qui, eux, donnent du relief au cadran. Du relief ? Parfait pour une montre siglée Himalaya. Le boîtier en acier est plutôt réussi et bien travaillé, avec un fond de boîte ouvert qui s'inscrit dans la continuité du cadran ajouré. Mention spéciale également pour les cornes, qui sont également bien finies. Le mouvement est un Miyota Série 8 (8N26) qui ne brille pas par ses finitions ou sa précision, mais qui permet tout de même de découvrir les rouages et le fonctionnement d'un mouvement mécanique, tout en maintenant un prix accessible à 430€ aujourd'hui. En conclusion, je dirais que c'est un très bon rapport qualité/prix compte tenu de l'histoire de la montre/marque et de ses finitions. Selon moi, elle demeure une belle porte d'entrée dans l'univers des montres mécaniques.