Longines Ernest Francillon 1867

Cette montre habillée est un chronographe avec un guichet date à 3h. Les jolie aiguilles dauphines bleues métallisées contrastent avec le cadran guilloché blanc. Les indexes en applique ainsi que les 4 chiffres arabes 2, 4, 8 et 10 renforcent son caractère élégant. Le reo avec une échelle tachymetrique apporte aussi une belle profondeur. Le boîtier a de tres belles proportions avec ces cornes à l’ancienne apposé au jolie 38mm de diamètre du cadran. On peut aussi noter le travail sur la couronne et les poussoirs. La gravure au dos est tres fine peut être trop superficielle. C’est une montre bracelet vraiment très chic qui me fait voyager. En effet à mon poignet, je me vois sur la terrasse d’un café à Venise avec une belle chemise Italienne et un risretto à la main. Extrêmement élégante et lisible malgré toutes ses complications, cette petite Longines a vraiment le chic de faire grandir notre classe à l’italienne.

Longines Ernest Francillon 1867 L'intérêt principal et majeur ici est son mécanisme. Boîtier en or jaune 18k, étanche 30m, cette Longines extra-plate est dotée d'un calibre extra-plat record de l'époque, un Jean Lassale 1200, 1.2mm d'épaisseur. Ce calibre a ensuite été racheté par Piaget puis abandonné car peu fiable. Bien que qualifié hautes complications pour plusieurs maisons Suisses, 20 années d expérience professionnelle, je n'ai jamais pu fiabiliser son fonctionnement et apparemment le problème d arrêt intempestif est connu sur ce calibre. Entre l'absence de dard à l'ancre, certaines roues montées sur roulement et une épaisseur des ponts toute relative, les raisons ne manquent pas. Peu importe, le résultat est unique en son genre par des choix techniques osés, le challenge industriel que cela a représenté et pour moi même aussi au rhabillage. C'est peut-être la raison pour laquelle elle n'a fonctionnée pour ainsi dire que 6mois, et que je l'ai acheté justement neuve de stock de 1992. Une Longines avec autre chose que un moteur ETA, rare pour être signalé !