Breitling Chronomat

Ce classique de la manufacture de Granges est un sport chic qui se distingue des autres chronomat notamment grâce à son cadran et ses sous cadrans très contrasté ( gris / bleu / or). Le diamètre de 39 et sa masse oscillante que l’on sent tourner au moindre mouvement du poignet en fait un garde temps agréable à porter. Malheureusement elle ne possède plus son bracelet rouleaux d’origine, elle a été monté sur un bracelet caoutchouc breitling Diver pro avec une boucle déployante qui rajeuni cette montre des années 2000. Petit bémol pour la couronne qui n’est pas facile à manipuler. Chronographe parfois boudé et sous côté elle me procure néanmoins beaucoup de plaisir à porter et admirer.

Voici ma première belle montre, l’époque où Breitling était encore « coté». Une montre que j’affectionne particulièrement par rapports aux autres. Légère, classe et quand même rare selon moi car je ne la voit pas souvent. Malgré son âge elle reste toujours classique et sachez qu’elle est très très robuste et fiable.

Le consensus souvent entendu sur les Breitling de la période pré Georges Kern sont des grosses montres bling bling, épaisses et surtout avec des boitiers complètement polis complètement ringards et porté par des gars entre deux ages, bedonnant en marcel et la chaine en or bien massive. La Breitling Blackbird A13353 c'est un peu tout l'inverse de tout ça. Il s’agit donc une série spéciale, non limitée dans le temps qui a été vendu à côté des Chronomat classiques. Sa spécificité principale est qu'il s'agit d'une des rares Chronomat a disposé d'un boitier et de l'iconique et confortable bracelet pilote totalement brossé ! Cette spécificité est en l'honneur de son homonyme le Lockheed SR-71 Blackbird avion furtif américain avec lequel ce côté furtif est partagé. Il s'agit d'une des dernières séries basée sur le boitier des Chronomats des années 80 qui ont tout simplement sauvé Breitling de la crise du Quartz sous l'impulsion d'Ernest Schneider juste avant l'arrivée des Chronomat Evolution qui sont eut en 44 mm, plus de 16 mm de haut et 52 mm de Lug to Lug. Les Chronomat classique et ainsi le Blackbird inclut mesure 39,8 mm de large, 14,8 mm de haut, et 46,5 Lug to Lug. Ainsi tout à fait portable même sur un poignet de moins de 17 mm et en ligne avec les mesures attendue actuellement par une majorité vocale sur un chrono sportif sur base du Valoux 7750. Le Breitling B13 est en effet un top grade cosc dans cette version A13353 sur base de ce tracteur fiable et réparable par n'importe quel horloger digne de ce nom. Le cadran est très sobre et lisible avec son fond noir, écritures, sous compteur et aiguilles en blanc. En plus de la lunette de plongée, le chrono dispose d'une échèle tachymétrique et une base 100 dans le cadran. Une montre outil multifonction solide avec 100m d’étanchéité avec une présence et une allure incomparable, la rendant pour moi la chronomat la seconde icône de Breitling après le Navitimer. Il y a eu pour information trois variations de la Blackbird entre 1995 et 2004. La A13350, boitier Chronomat classique non cosc et tritium. La A13050 cosc et toujours tritium. Et enfin la mienne A13353 qui introduit le Luminova et surtout un boitier mise à jour proche de la série Windrider, avec une lunette retravaillé et des protections de couronne plus proéminent. Elle garde tout de même le côté montre ventru, les cornes courtes et arrondies qui datent pour moi le plus la fabrication de cette montre. Qui n’est pas des plus ergonomiques face à une montre moderne. Elle garde notamment le petit easter egg de cette montre qui est que le flanc de la montre coté poussoirs ressemble à un avion trimoteur. Détail rigolo venant des chronomat 80’s qui ont été créés en coopération avec la patrouille italienne de la frecce tricolori, Détail perdu par les chronomat evolution au profil bien plus classique.