Baltic Tricompax

Avec cette Baltic, vous aurez le mélange parfait de ce qui se faisait de mieux dans les années 60-70 avec un cœur mécanique à remontage manuel moderne. On retourne l'inspiration majeure de la Univesal Genève compax "Nina Rindt" des années 60, mais aussi un peu de Daytona P-Newman ou encore de Speedmaster avec cette lunette évasé et son bracelet flat links. Vraiment un savoureux mélange remis au goût du jours sauce néo-rétro sans pour autant perdre l'identité de Baltic Une pure beauté au cadran crème vanille avec un cœur mécanique suisse de chez Sellita en déclinaison manuel qui marche du feu de Dieu. Le détail qui tue même si je ne suis pas particulièrement fan d'automobile, c'est le numéro 04 de la série limitée gravé sur le fond de boîte en gros comme un numéro inscrit sur la portière d'une voiture de course, c'est original et très esthétique fallait y penser Le seul bémol, c'est l'étanchéité de seulement 5 ATM, mais pour un chrono ce n'est pas très grave et si on regarde bien cette Baltic procède exactement les mêmes caractéristiques que pour la Speedmaster 57 de Oméga à quelques détails près

Comme à son habitude, Baltic revisite ici avec bonheur les codes stylistiques des montres des années 50 à 70. L'inspiration des chronos Rolex, Universal, Heuer,...des années 60 est ici évidente et l'exécution d'ensemble - ainsi que le soin apporté aux détails - raviront les amateurs de néo-vintage. Une mention particulière à la finition grainée du cadran et à celle de la lunette.

Les inspirations de ce chrono Baltic sont évidentes mais c’est tellement bien réalisé ! Boîtier, cadran, verre, lunette, poussoirs… tout est proportionné à la perfection et fait immanquablement mouche lorsqu’on est féru de vieilles bagnoles musclées, aux relents de gomme et d’huile brûlée. Outre le design, la montre est techniquement impeccable, précise et d’un maniement confortable. Elle peut s’accommoder de nombreux bracelets en cuir mais son flatlink lui va si bien et joue si plaisamment avec la lumière qu’il est difficile de ne pas le laisser en place. Un seul petit défaut, ce bracelet aime un peu trop les poils ; là l’hommage aux vieilles tocantes est peut-être poussé un peu loin…