Avis Client Traska Summiter : Naturelle, sobre et rationnelle

Je possède cette Traska Summiteer 36mm depuis plusieurs semaines maintenant, et je dois dire qu’elle m’a véritablement surpris par la qualité de son exécution. C’est le genre de montre qu’on enfile sans y penser… et qu’on garde au poignet jour après jour. Non-stop depuis 2 mois ça ne m’arrive jamais. Côté dimensions, cette version 36 mm est parfaite (à mes yeux) pour mon poignet de 17.5mm. Elle est fine, légère, et confortable à porter. La couronne est vissée, facile à manipuler. La qualité de fabrication est à mentionné également. Le boîtier en acier est recouvert d’un traitement durci exclusif qui le rend ultra résistant aux rayures (1200 vikers au lieu de 200 pour de l’acier 316 standard), c’est rare à ce prix-là. C’est ce que je rechercher marre des montre qui qui se raye pour rien !!!!!! C’est clair après un mois non-stop, pas une rayure, la montre est restée « neuve » !!!!! Concernant le verre saphir bombé il y du pour et du contre. Le + pour le look « effet vintage ». Le - car avec un verre plat elle aurait était encore plus fine. À l’intérieur, le mouvement Miyota 9039 fait très bien le boulot (+8 s/j). Le bracelet acier est lui aussi une bonne surprise : fluide, bien articulé, avec un fermoir à micro-ajustements qui permet un ajustement au millimètre. Certains disent qu’il peut être un peu bruyant ou “cheap” à la manipulation, mais dans mon cas, il tient bien et ne m’a jamais gêné. Pour environ 720€ douane et tva compris on a une montre au design inspiré et j’insiste sur inspiration car réfléchi, robuste, précise, discrète, et surtout très polyvalente. Je la considère vraiment comme une GADA. C’est simple j’ai décidée de tout revendre à l’exception de mes humbles montres de famille. Et petite note personnelle un poil provoc', mais cela me semble pertinent. Rolex, comme beaucoup de grandes maisons horlogères aujourd’hui, a commencé petit, avec des ambitions modestes et un savoir-faire artisanal avant de devenir la marque iconique qu’on connaît. À l’époque, ils étaient effectivement une sorte de "micro-marque" dans l’univers naissant de l’horlogerie moderne, pas un mastodonte du luxe. Il y a eu un moment où Rolex a dû prouver sa valeur, innover, et se faire une place parmi les petits acteurs, un peu comme Traska ou d’autres micro-marques aujourd’hui. Du coup, ça relativise beaucoup le rapport qualité/prix et le prestige actuel : tout est une question de temps, de croissance, et de storytelling — mais aussi de technique et de constance dans la qualité. Ca peut être intéressant de suivre des micro-marques aujourd’hui pour peut-être découvrir la "Rolex de demain" ?