Découvrez pourquoi Gilou a choisi une Oural. Il partage son avis et son expérience sur ce modèle de montres

Le Valjoux 7734 est un incontournable pour tous les amateurs de chronographes vintage.
Voici un chrono URECH de ma collection équipé de ce mouvement. Il est très typé " 70' " avec sa forme de boitier et ses aiguilles rouges. L'état est exceptionnel, proche du neuf. 
URECH est une marque suisse peu courante, mais qui existe toujours (vend essentiellement des bijoux maintenant.et quelques montres de femmes).
Le boitier est un peu épais, ce qui n'est pas justifié sur un mouvement à remontage manuel. Mais le look est vraiment très sympa et l'absence de cornes fait qu'il s'adapte bien au poignet.
Mon horloger vient de faire une très grosse révision le mois dernier, et une fois réglé, le 7734 est d'une extrême précision. 
J'aime beaucoup cette montre, et je la porte relativement souvent.

Un chrono 7734 très sympathique

TIMEX étant une de mes marques de coeur, je ne suis pas forcément le plus objectif pour en parler. 
En voici une que je trouve particulièrement réussie. 
La forme de son boitier est originale, le brossage circulaire donne un superbe effet, et le cadran bordeaux légèrement fumé apporte beaucoup de profondeur.
En plus, elle est dans un état proche du neuf, et après un réglage chez l'horloger, le mouvement, quoique basique, est très précis.
Une jolie Timex que j'ai rarement vu ailleurs, mais qui mérite toute mon attention.

Une Timex de 1er choix

Je ne suis pas un fan des montres russes, mais pourtant, quand je suis tombé sur cette petite OURAL il y a une vingtaine d'années, j'ai tout de suite trouvé son nom évocateur.
L'Oural, cette chaine de montagnes qui marque géographiquement la limite entre l'Europe et l'Asie correspond parfaitement à cette montre.
Extérieurement, elle ressemble à une montre française ou suisse des années 50, mais, côté mécanique, on est plus dans la tradition russe du point de vue de sa conception.
J'aime beaucoup le soleillage très prononcé du cadran, qui est également brillant comme un miroir.
C'est une montre que je ne porte quasiment jamais, que je n'entretiens pas spécialement, mais qui démarre toujours à la moindre sollicitation et ne vous laissera jamais tomber. Rustique, mais incroyablement robuste !

Une russe inconnue

Deuxième DOMINA de ma collection,; celle-ci a un look désuet qui ne laisse pas insensible les amateurs de vintage comme moi.
Equipé d'un joli calibre automatique qui a été révisé il y a quelques années déjà, elle est toujours très précise et fonctionne parfaitement bien. 
Je sais par expérience que ces vieilles mamies sont largement aussi fiables que les 3 aiguilles/date modernes. Cette Domina en est la preuve.

Vintage à souhait

Voici une WYLER mécanique à remontage manuel qui date des années 80. La forme du boitier est à la fois originale, mais aussi d'un extrême classicisme. Très sobre avec seulement ses deux aiguilles, elle a la taille d'une "Tank" et s'ajuste très bien à mon poignet de 18 cm.
Marque réputée en son temps, celle-ci ne déroge pas à la règle, car malgré son aspect simpliste, elle est très bien réalisé.
Je l'ai trouvé vraiment par hasard, mais c'est une jolie trouvaille.

Une sobriété exemplaire

Petite dernière arrivée dans ma collection, j'aime beaucoup le look de cette SICURA. Elle me fait penser un peu à une Breitling SuperOcéan, mais avec sa propre personnalité. Après, ce n'est pas étonnant quand on connait l'histoire de Sicura et de Breitling.
Assez courantes sur le marché vintage, les SuperWaterproof 400 le sont beaucoup moins en très bon état. Ce qui est normal, car ces montres ont en général "bien vécu". 
Le diamètre est de 41mm, mais la lunette est épaisse, et l'échelle 24H blanche également (elle constitue pour moi l'atout charme essentiel de la montre). Donc le cadran est réduit et la montre apparait plus petite qu'elle n'est. Très réussi !
La deuxième couronne sert à bloquer la lunette pendant la plongée (mais l'efficacité est bien moindre qu'avec une Yema Superman).
Cela faisait longtemps que je regardais les SuperWaterproof 400, mais c'est l'état de celle-ci qui m'a décidé à franchir le pas.
Les prix, bien qu'ils aient augmenté, restent corrects pour ce genre de montre. En définitive, je suis très content de cet achat.

Une plongeuse adorable

Lorsque j'ai vu cette SEIKO SRPA13J1 pour la première fois, j'ai tout de suite eu le coup de foudre. Malheureusement, elle n'était plus produite, mais après quelques mois de recherche, j'ai réussi à la trouver en neuve chez un bijoutier près de chez moi, qui l'avait donc en stock depuis........un certain temps déjà ! D'où une négociation assez facile....
Beaucoup de choses me plaisent en elle, à commencer par son très beau cadran texturé. Et puis il y a aussi ses aiguilles feuilles et la trotteuse très fine, la couronne joliment travaillée, la forme du boitier, le diamètre parfait de 39mm, les index facettés, l'étanchéité de 10 bars, etc...
Seul, le mouvement n'est pas fou fou. Un 4R35 basique, d'une précision juste correcte. Elle aurait mérité mieux.
Toujours est-il que je la trouve beaucoup plus harmonieuse que ma Presage Blue Moon.
J'aime beaucoup cette montre, et avec un bracelet crème elle est presque parfaite.

L'élégance selon SEIKO

Voici une ANJAX des années 60, marque française peu connue qui était distribuée par les Etablissements BOULLANGER & Fils situés à Bordeaux.
J'aime beaucoup ce design de gros chiffres luminescents si caractéristiques (que l'on rencontre d'ailleurs assez souvent).
Avec le temps, la luminosité s'est estompée, mais le look et la typographie restent sympa.
Le mouvement vient d'être entièrement révisé et il est incroyablement précis. Mon horloger a encore fait des miracles. Mais on obtient de si bons résultat que si la base est déjà bonne. 
Pour résumé, petite montre (34 mm) de bonne facture, petit prix, mais grand plaisir de la porter.

Un design lumineux

Trop commune, trop "réussite sociale", trop "Séguéla". Tous ces clichés de la Submariner m'avaient atteint et décidé qu'il n'y avait aucun intérêt à en acheter une. Des jolies plongeuses à 300 m, fiables et moins chères, il y en a quand même quelques unes sur le marché. Et puis à l'époque, il y a environ 4 ans, j'étais à la recherche d'une BLANCPAIN Léman en or blanc à cadran bleu.......On part de loin......Vraiment rien à voir ! Comment désirer une dress-watch en or, très rare en bleu, et acheter une plongeuse sportive plutôt courante ? Simplement par hasard. Je me promenais dans une grande ville avec ma femme lorsque j'aperçus une boutique spécialisée dans les ROLEX anciennes. "Juste un petit coup d'oeil, ma chérie". Vu la tête de ma femme, le coup d'oeil avait intérêt à être rapide. Je rentre et j'aperçois entre autres plusieurs Submariner. Et là, il y en avait une qui ressortait du lot. Au premier regard, elle ressemblait à toutes les autres 16610 présentes (ce que ma femme n'a pas manqué de me faire remarquer !), mais son état était exceptionnel. La montre datait de 1998 mais n'avait quasiment pas été porté, jamais polie, aucune patine. Un état neuf. Et là, je me suis vu faire un retour dans le passé de 25/30 ans en arrière, à l'époque où les idées préconçues sur la Submariner n'avaient aucune emprise sur moi. Je me rappelais que j'aimais son côté baroudeuse, le concept de montre indestructible qui fait de cette montre LA montre d'une vie. Mais bon, en voyant le tarif, ma femme m'a vite remis les pieds sur terre. Donc, je lui ai promis d'abandonner le projet BLANCPAIN, et elle a cédé. Sinon, il s'agit d'une 16610 de 1998 (dernières tritium) entièrement d'origine, avec tous les papiers, boites et goodies possibles. Pour les specs, je ne reviens pas dessus; tout a déjà été dit. La finition est vraiment très soignée. La précision du mouvement est exceptionnelle : 0 à + 1 s/jour sur 5 positions, et ce depuis 4 ans. C'est la montre la plus précise de ma collection. Et non, elle n'est pas grosse. Un diamètre de 40 mm et une épaisseur contenue en font une montre tout à fait classique au poignet. Pour conclure, je n'ai à aucun moment regretté cet achat, et donc il ne faut jamais dire Jamais !!

Une Submariner....Moi, jamais !

Parmi les montres vintage, il y a une catégorie que j'affectionne particulièrement : celle des chronographes diver.
Dans les années 60/70; elles étaient considérées comme de véritables montres outils. A la fois chronographe et vraie plongeuse (en général 200 mètres), ces montres de sport étaient là pour contenter "les hommes actifs" (cf les publicités de l'époque).
La mienne est une AUREOLE des années 60. Spécialiste des chronographes et des montres de plongée, c'est une marque que j'aime beaucoup, avec une grande expérience (dès 1933, elle fabriquait des montres étanches tout acier). 
Elle est dans un état exceptionnel, surtout quand on sait que ces montres étaient utilisées au quotidien et souvent sans ménagement.
Pour le côté chronographe, elle est équipée, comme de très nombreux chronos à l'époque, d'un mouvement Landeron (ici un 48). Calibre simple mais efficace, c'est un vrai tracteur hyper fiable, et en ce qui me concerne, très précis.
Pour le côté diver, elle est étanche à 20 ATM, boitier tout en acier, couronne vissée, et une fois tous les joints (fond de boite, poussoirs,...) changés, elle a repassé le test d'étanchéité de 20 bars sans problème !
Indestructible, je vous dis !!
J'adore aussi la couleur bleu acier des sous compteurs, peu courante, et son diamètre idéal de 38mm.
Vous l'avez compris : je suis un fan absolu de cette montre et je la porte très souvent.

La tool-watch par excellence !

YEMA est une marque qui m'accompagne depuis longtemps dans ma vie de collectionneur, et dans ma vie tout court. Même gamin, j'ai toujours entendu parler de Yema. Donc je ne me pose même pas la question de savoir s'il faut en avoir dans sa collection. 
Voici une Sous-marine que j'aime beaucoup. J'adore les cadrans marrons, j'adore les cadrans fumés, donc là, je suis comblé !
En plus, une taille raisonnable, une forme de boitier sympa, un mouvement fiable et précis.......Tout ce que j'aime !

Tout ce que j'aime !

BWC est une marque que j'adore depuis longtemps. En voici un exemplaire de dress-watch peu courante, avec un boitier très original qui change du traditionnel "style Tank". Avec une très belle présence au poignet, cette montre des années 50 a un charme rétro que vient souligner son plexi très bombé. Son mouvement est très précis (il sort de révision) et le remontage est très doux. Une jolie rareté que vous avez peu de chance de voir sur un autre poignet.

Classe et originale

ELECTION est une marque que je souhaitais avoir un jour dans ma collection. Elle a produite des pièces de qualité avec parfois des mouvements "maison". Elle était notamment réputée au début du 20ème siècle pour ses montres à gousset, et dans les années 50 avec ses gammes "Chronomètre" et "Grand Prix". 
Celle que je possède est une Election Chronomètre que j'ai chiné récemment dans une brocante. C'est un modèle des années 50 dite "Jumbo" (37 mm, assez rare pour l'époque). 
J'aime la forme de ses anses, la couronne semi intégrée, et son mouvement encore très précis; Mais surtout, j'adore son cadran qui a pris une superbe patine grise avec un centre brun-rouge marbré du plus bel effet. Et comme la marque se confond avec les marbrures de la patine, le vendeur a cru que c'était une "no name", et me l'a vendu a un prix ridicule. 
Comme quoi, la patience est une grande vertu pour un collectionneur. Le hasard (et la chance aussi) font le reste.

La patience est mère de toutes les vertus

J'ai une grande tendresse pour la marque TIMEX, car ma première montre fût une Timex.
Celle que je présente ici a une jolie histoire. Je l'ai acheté à un horloger en retraite qui ne voulait pas la vendre. C'est une Timex "Service Après Vente" à mouvement électromécanique. Les montres "SAV" étaient des montres de prêt qui permettaient aux clients faisant réparer leurs montres d'être dépanné en attendant. Ce principe s'est développé dans les années 60/70, mais c'est LIP qui en a été le précurseur.
L'horloger qui me l'a vendu m'a raconté que cette montre, grâce à son mouvement très précis et sa grande autonomie sans remontage, bluffait tous ses clients et lui a permis d'en vendre beaucoup. Et il faisait la révision tous les 3 mois pour être sûr que la montre soit toujours au top. Il a gagné beaucoup d'argent avec, et quand il a pris sa retraite, il a continué à l'entretenir, d'où son superbe état aujourd'hui.
Il me l'a cédé uniquement parce que ses enfants n'en voulaient pas, et que sa montre serait entre de bonnes mains avec moi. 
Cela fait maintenant 11 ans que j'ai cette montre, et même si elle est très simple, elle symbolise cette belle rencontre et cette belle histoire.

Elle est prêt(e) à tous

Je suis de cette génération marquée par la publicité Yonger & Bresson qui passait constamment à la TV. "Yonger & Bresson", des montres à la précision suisse". 
Pourtant, c'est une montre française avec un mouvement français (ici un FE 3612 à la précision très moyenne). 
Celui qui a imaginé cette campagne de pub a réussi un coup génial. En 15 secondes, la marque est citée 3 fois, puis une phrase : des montres.........Suisse (en insistant bien sur Suiiiissse). 
Comme je suis un grand nostalgique, il me fallait une Yonger & Bresson dans ma collection. J'ai choisi celle-ci, mais les modèles de la marques sont innombrables. La montre est de qualité moyenne, et pourtant elle fonctionne toujours (comme quoi...). 
Dans la même lignée que les Kelton, les Yonger & Bresson permettent, à ceux qui ont des craintes, de rentrer dans l'univers du vintage sans risque financier. Et pour les plus âgés, de s'offrir un petit moment de nostalgie.

Une icone publicitaire

Après avoir eu quelques quartz, cette petite Relay a été ma première montre mécanique que j'ai acheté en 1982 (j'étais encore adolescent). 
A cette époque, les "pseudo-plongeuses" du type Kelton inondaient le marché et affichaient fièrement 25 mètres de résistance à l'eau. Et moi, tout content d'avoir une "plongeuse" avec un beau plongeur gravé au dos et la mention waterproof, j'allais à la plage et à la piscine avec !
Je l'ai ouverte de nombreuses fois pour pouvoir regarder le fonctionnement du mouvement. De l'ultra basique, mais adolescent, je n'avais pas non plus de gros moyens. Et puis c'était suffisant pour en comprendre le système mécanique.
Je l'avais acheté car elle avait un diamètre de 35 mm (ce qui faisait montre d'adulte sur mon petit poignet de l'époque), et la lunette était en alu  (ce qui faisait plus qualitatif que les Kelton qui avaient souvent une lunette en plastique).
Après, passant à autre chose, je l'ai remisé pendant presque 40 ans. Mais elle est restée très propre. En fin de compte, elles ne sont pas si fragiles et si nulles, ces petites montres.

Ma première mécanique

Cadeau de ma femme, cette Mido est la montre que je porte le plus actuellement tellement je la trouve géniale. J'aime son boitier de 37 mm parfaitement rond et sans corne, son bracelet très souple qui donne l'impression d'être intégré. J'aime également son cadran dont le centre soleillé est plus profond. Et j'aime surtout sa précision dû à son superbe mouvement : le calibre 1189 Hi-Beat de 36000 A/h (base ETA 2837), certifié chronomètre et ajusté sur 6 positions. Mise sur le timegrapher, la précision est de -4s/j (donc encore aux normes COSC). Pas mal pour une vintage ! Mido a sorti une réédition de cette montre. qui me plaisait beaucoup. Mais ma femme, me connaissant, a préféré m'acheter l'originale, et elle a eu raison. Vraiment une belle montre de qualité. J'adore !

Un chronomètre original

N'est-elle pas sympathique, cette petite DOMINA ? Elle daterait de 1948 selon les dires de son ancien propriétaire. En tout cas, son style est typique de la fin des années 40 / début 50. 
Le boitier est en or 18 k, ce qui en fait une montre précieuse. Mais si je l'ai acheté il y a 18 ans (déjà !), c'est d'abord pour ses superbes anses "corne de vache". Et aussi pour son cadran noir et crème, ses splendides aiguilles travaillées, et pour son diamètre de 35 mm (rare à l'époque). 
Pour toutes ces raisons, je ne m'en lasse pas, et elle a une classe folle à mon poignet. Encore une merveilleuse petite trouvaille vintage !

Une vraie charmeuse

Cette SEIKO Presage Blue Moon était, quand elle est sortie, une montre qui m'a tout de suite plu avec son très beau cadran. Mais, il y avait quelque chose qui m'empêchait de l'acheter, sans savoir exactement quoi. Acheter une montre juste pour un cadran......!! A 419 €, je trouvais toujours mieux dans le marché du vintage, et donc je reportais l'achat toujours à plus tard. Et puis un jour, l'année dernière, une bijouterie de ma ville soldait toutes ses montres à cause de fermeture pour travaux. Et il y avait une Blue Moon affiché à 249 €. Bon, le destin s'acharnant sur moi, j'ai acheté la SEIKO, l'investissement étant très mesuré. Et c'est quand je suis rentré chez moi que j'ai compris ce qui m'avait fait hésiter dans le passé. Là, je n'étais plus dans l'euphorie de l'achat, mais en mode réflexion. Et je me suis aperçu que je trouvais cette montre trop grosse pour une dress-watch. 40,5 cm de diamètre parait standard, mais la couronne est trop épaisse, un manque d'harmonie à mon goût..... Enfin bon, elle me laisse sur ma faim. Dommage, parce que le cadran est beau, les finitions correctes, la précision est moyenne, et le bracelet confortable (mais également très gros : il ne s'affine presque pas à la boucle). Résultat, je n'ai porté cette montre que 2 fois. Je la garde parce que je ne vends pas mes montres, mais ce n'est pas ma SEIKO préférée de ma collection.

Un avis très mitigé 

Voici une jolie petite DIFOR, marque française peu connue du grand public, mais reconnue pour avoir fait des montres de qualité. DIFOR, contraction de DIFfusion hORlogère, est une marque créée après-guerre qui a eu son apogée dans les années 60 avant de disparaître en 1982, rachetée par MATY. La mienne a un design très classique de son époque, avec sa forme de boitier, son placage or et les index saillants. Par contre, la couleur gris/vert de son cadran est assez originale. Démarrant toujours au quart de tour, son mouvement à remontage manuel est précis. Une montre attachante que je porte malheureusement peu, mais toujours avec plaisir.

Le charme des années 60'

Cette petite Universal Genève me tient tout particulièrement à coeur. Il faut pour cela remonter en 1986. A cette époque, j'étais jeune mais déjà passionné d'horlogerie. Je me souviens très bien de ce jour de septembre où je discutais avec un "papy" adorable au sujet de la montre qu'il portait au poignet. Et après deux heures de dialogues intenses sur celle-ci et sur les montres en général, il a ôté la sienne et me l'a offerte. J'ai bien sur refusé, lui disant qu'il regretterait le soir même son geste envers une personne qu'il ne connaissait même pas la veille. Mais non, il a fortement insisté et été tellement heureux qu'un jeune puisse s'intéresser à cette passion. Il faut dire qu'à l'époque, s'informer sur les marques n'était pas simple. Pas de réseaux sociaux, pas d'internet, mais seulement les publicités dans les magazines, quelques articles de journaux, et les catalogues des détaillants quand ils voulaient bien vous les donner ! Le "papy" et moi avons discuté encore une bonne heure pendant laquelle il m'a donné des conseils avisés de collectionneur que j'ai toujours suivi depuis. Et puis on s'est quitté. Je n'ai jamais su son nom, et je ne l'ai jamais revu. Mais cela fait maintenant 37 ans que sa montre trône dans ma collection. Et je me fais un devoir qu'elle reste toujours en parfait état de fonctionnement. Concrètement, c'est une Universal Genève réf. 306501/4P qu'il avait acheté au début des années 60. Le calibre est le 332 de 17 rubis à remontage manuel. Une montre ultra classique, mais de très bonne facture. Le cadran avait une jolie patine tachetée qui s'est amplifiée avec le temps. Je l'aime comme cela. Cette montre a été ma première dress-watch vintage, et cette patine renforce ce côté ancien. C'est évidemment une montre que je garderai toute ma vie (à moins de la transmettre à un jeune passionné, qui sait ?). Pour moi, elle reste le symbole de ce qu'est ma passion pour l'horlogerie : la curiosité, de belles rencontres, des échanges réciproques et constructifs, et de l'émotion, quelque soit la marque ou le prix.

Une montre avant tout symbolique

Voici une petite montre REGLEX simple et sans prétention. Je dis simple, mais ce n'est pas péjoratif. Au contraire, j'aime ce côté brut. On dirait que le boitier a été taillé simplement dans un bloc d'acier brut, sans fioriture. Et je ne parle même pas du bracelet qui, avec 6 maillons en acier brossé seulement, sait rester confortable. Le cadran fumé peut prendre des teintes allant du bronze orangé jusqu'au marron très foncé. Superbe. Le design est typique de son époque (le premier propriétaire l'a acheté en 1972), où l'acier brossé envahissait le quotidien, que ce soit les luminaires, la hifi, ...et les montres. Le mouvement est un classique FE 3611, étonnamment précis (ce n'est pas son point fort en principe). C'est une montre que j'ai depuis plus de 15 ans, et que je porte régulièrement sans me lasser, car j'adore son design épuré. Vraiment une bien belle petite pépite vintage !

La simplicité à l'état brut

Joli petit chronographe AURORE des années 60 que je possède depuis plus de 30 ans. Aurore est une marque que l'on croise souvent sur le marché du vintage, et c'est par hasard chez un brocanteur que j'ai trouvé cette montre. Le diamètre de 36 mm est parfait, et le mouvement est l'hyper classique Valjoux 7733, un mouvement très fiable. C'est une montre que je n'ai pas ménagé, et elle était arrivée à un point où je ne la mettais plus, car esthétiquement trop abîmée. Mais récemment, j'ai eu envie de la reporter (nostalgie, nostalgie...) et je lui ai offert une seconde jeunesse. Donc, nouveau placage or du boitier et des poussoirs, nouveau plexi, et révision du mouvement par mon horloger. Le cadran et les aiguilles étant en excellent état, la montre est maintenant quasi à l'état neuf. Certes, elle n'a plus la patine du temps, mais je la retrouve telle qu'elle était lorsque je l'ai acheté. Cela me procure une grande émotion de la revoir scintiller à mon poignet. Et l'émotion que vous apporte une montre, n'est-ce pas ce qui compte avant tout dans l'horlogerie !

Un chrono élégant et fiable

C'est le slogan de la marque, et cela représente parfaitement ma montre. EDMA est une petite marque fondée en 1944 à Saint-Imier en Suisse, mais elle-même issue de la fabrique horlogère MOERI et JEANNERET créée en 1892. Ce ne sont donc pas des débutants, et il y a un savoir faire certain. D'ailleurs, des passionnés essaient de faire perdurer cette marque de nos jours. Ma montre EDMA est une très jolie dress watch des années 60, avec quelques attraits esthétiques originaux. La lunette est striée de façon circulaire, mais également facettée, ce qui donne un rendu très sympathique à la lumière. Les index joliment travaillés sont tous horizontaux et apportent un style peu courant. Sinon, le placage or est de qualité, le cadran est soleillé, la petite seconde à 6h00 est discrète, et la typographie des chiffres est superbe. Le tout fait une montre que je trouve harmonieuse. Le calibre à remontage manuel est un classique FE 233-60 à 15 rubis et 18000 A/h. La précision est très bonne et la réserve de marche est de 50 heures (plus que correcte pour son époque). C'est une montre habillée que j'aime porter, surtout grâce à sa lunette qui reflète subtilement la lumière et lui donne une classe folle (mais beaucoup plus discrète qu'une lunette cannelée). Et évidemment, comme toute petite vintage inconnue, un rapport prix/plaisir imbattable !

Style éternel, qualité durable

Marque déposée en 1952 (pour importer des montres suisses) par PIerre et RObert FontAine, PIROFA a été créée véritablement en 1964 à Nantes. Ces 2 passionnés d'horlogerie, et commerciaux dans l'âme, vont alors faire assembler les meilleurs calibres et boitiers bon marché du moment, pour réaliser des montres de qualité, fiables et très abordables. Plus de 2 millions de PIROFA seront ainsi vendues. Et c'est l'une d'elle que j'ai le plaisir de porter. Celle-ci est une montre avec un système à affichage digitale, souvent surnommé "jump hour". Ce style de montre était en vogue dans les années 60/70, avec entre autres SICURA et LIP (avec sa fameuse Baschmakoff). Ma PIROFA est donc vintage à souhait. Elle est en très bon état, avec son bracelet d'origine à maille métallique élastique. La précision de son calibre manuel est moyenne, mais il demande sûrement une petite révision. Le cadran est d'un bleu très subtil avec des touches de noir du plus bel effet. En résumé : une petite montre bien sympathique. Ces "jump hour" anciennes vous procurent une alternative originale (on n'en voit peu au poignet des gens) pour un faible coût. Que demander de plus ?

Une alternative originale

Voici une AQUAMATIC que je possède depuis plus de 15 ans. Malgré des recherches, je n'ai pas encore vu d'autres modèles de cette marque, ni même de renseignements. Pourtant, je l'aime bien cette petite montre. En effet, elle est très représentative de son époque, c'est-à-dire le début des années 50. D'abord par son cadran, et la typographie des chiffres (que j'ai d'ailleurs vu récemment à l'identique sur une ROTARY Maximus de 1951). Ensuite par le boitier plaqué or, extrêmement courant sur les dress-watch d'après guerre. A noter que le placage est de qualité puisqu'il est encore intact (alors que le cadran a déjà une bonne patine). Enfin, et comme son nom AQUAMATIC l'indique, par le mouvement qui est à remontage automatique. Mais, et c'est pourquoi j'ai acheté cette montre (car je n'avais pas encore ce genre de calibre), le remontage est dit à "bumper" (pare-chocs). Pour faire simple, le rotor rebondit d'avant en arrière sur des sortes de ressorts intégrés à un pare-chocs, selon un angle d'environ 120/150 degrés. Cette technologie est ancienne, et on la retrouve encore entre autres dans les années 40 et 50. Le rotor glissant à 360 degrés par gravité a pris le dessus depuis, et est maintenant devenu la norme des montres automatiques, car considéré comme plus efficace pour le remontage, et moins sensible à l'usure. Donc, la côte des bumpers est en général plus faible, d'autant que les boitiers de cette époque étaient assez petits. 32/33 mm était courant. La mienne, par chance, fait 35 mm, ce qui reste acceptable pour un poignet de 18 cm. La difficulté de trouver des pièces détachées sur des montres de 70/80 ans n'aident pas non plus la côte. Sinon, mon AQUAMATIC possède un calibre bumper Revue 80 de 20 rubis, fabriqué par la marque suisse bien connue REVUE THOMMEN. Il fonctionne très convenablement, malgré de longues périodes d'inactivité. Autre particularité de cette montre, le fond de boite est en 2 parties, avec un système breveté de bague vissée appelé Bagobloc, censé sûrement assurer une meilleure étanchéité. Voilà donc une petite montre qui n'a l'air de rien, mais qui cache des spécificités intéressantes. Je suppose que la marque AQUAMATIC n'a pas duré longtemps, raison pour laquelle il n'y a pas ou peu de ces modèles sur le marché. Alors, si vous en possédez une, n'hésitez pas à partager votre avis et vos connaissances.

Une montre mystérieuse

Cette RAVISA Electric System est une montre un peu à part. Je l'ai acheté il y a 4 ans uniquement par nostalgie de mon enfance. En effet, il faut remonter au début des années 70, lorsque le quartz ravage tout sur son passage. L'apparition des montres digitales à LED, si caractéristiques avec leur écran rouge, me donnaient l'impression d'être dans le futur, an l'an 2000. C'est surement risible aujourd'hui, mais c'était une réalité à l'époque. Alors quand mon père a acheté sa première LED, j'étais émerveillé et je n'avais de cesse de tripoter ces boutons magiques qui faisaient apparaître l'heure, les minutes, le mois, la date, et les secondes. Et puis il y avait mon héros de série TV préféré, KOJAK, qui portait une LED dorée (une Hamilton je crois). Tout ça pour dire que le LED était la grande mode horlogère du moment. RAVISA était une petite marque suisse crée dans les années 60 par Roger E. Mathis, et située à Delémont, mais qui n'avait pas les moyens techniques ni financiers de proposer une alternative quartz de ces modèles. Alors que faire ? Disparaitre comme nombre de ses confrères. Ou persévérer et sauver ce qui peut l'être en proposant une alternative. Pourquoi ne pas créer une montre à l'apparence du LED, mais mécanique à "heures sautantes" (donc digitale), avec un rétroéclairage. L'idée de départ était louable, voir géniale sur le papier, mais en réalité très naïve. Car en réfléchissant bien, les acheteurs de montres LED n'étaient pas intéressés que par le look, mais aussi par la précision du quartz et le confort de ne pas remonter sa montre. Or, si le design y était, la RAVISA Electric System n'était pas du tout précise pour la lecture du temps. L'heure n'était pas à saut instantanée, mais dite "trainante". La lecture des minutes était très approximative, et il n'y avait pas de seconde. De plus, du fait de la place de la pile pour le rétroéclairage, il était impossible de mette un mouvement automatique. Donc, obligation de remonter tous les jours la montre. Par conséquent, le concept était voué à l'échec. Et pour couronner le tout, la mode du LED n'a duré que quelques années seulement, supplantée par la révolutionnaire technologie LCD. C'est pour cela que la RAVISA Electric System n'a pas eu le succès escompté, et que la majorité de celles que j'ai vu en vente (la mienne y comprise) sont des montres NOS (neuves de stock) que d'anciens commerçants n'ont pas réussi à vendre à l'époque. Pour en revenir à mon cas personnel, j'avais envie depuis longtemps d'avoir une LED. Mais avec le temps, ma préférence pour les montres mécaniques m'empêchait de franchir le pas. Et il y a 4 ans, j'ai rencontré cet ovni par hasard sur un site anglais, et c'était une évidence pour moi de l'acheter. La RAVISA Electric System avait enfin trouvé sa clientèle : les amoureux des montres mécaniques......nostalgiques du look LED. J'avoue que l'on ne doit pas être très nombreux dans ce cas, mais c'est tant mieux car les prix ne sont par conséquent pas très élevés. Sinon, pour parler précisément de la montre, le calibre est un EB (Ebauches Bettlach) 8461-73 de 17 rubis à remontage manuel, de précision moyenne. Le boitier, qui n'a pas de corne, fait 39,5 x 37,5 cm et conviendra donc à tout type de poignet. Le bracelet d'origine en maille tressée style milanaise est ultra confortable, et se règle au millimètre près. La lecture de l'heure est compliquée en plein soleil (comme toute bonne LED qui se respecte). Et le remontage de la couronne est difficile car elle ne ressort pas assez du boitier. Par contre, quand je la porte (très rarement), c'est une montre qui intrigue beaucoup. Alors, même si la période LED parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître, il n'en reste pas moins vri que cette RAVISA est une alternative originale et bon marché pour qui sait vraiment l'apprécier.

Electric System : naïveté ou persévérance ?

Voici ma MORTEAU Nautic Sport que j'ai depuis 12 ans. On connait tous la ville de Morteau qui, comme Besançon, est un lieu emblématique de l'horlogerie française. Mais selon mes recherches, MORTEAU n'est apparemment pas une marque de montres. Les cadraniers de Morteau qui fabriquaient des cadrans pour les petits horlogers indépendants marquaient juste le nom de la ville (ou ne marquaient rien). C'est surement pour cela que l'on trouve parfois également des "montres BESANCON". Mais ce cadran précisément, je l'ai déjà vu aussi sur des marques de montres, dont la plus courante semble être AVYSTYLE. Quant à la désignation "Nautic Sport", elle fait certainement référence à la LIP Nautic Ski qui était très en vogue à la même époque. Mais de "Nautic" elle n'en a que le nom, puisqu'elle n'est pas du tout étanche (30 mètres à tout casser). Par contre, le cadran a une connotation "Sport" avec ses index et le registre imprimé à 9h00 en forme de drapeau à damiers. Sinon, le mouvement est un Lorsa P75 à remontage manuel, connu pour sa simplicité et sa fiabilité (mais j'ai également vu ces montres équipées de Cattin C66). Une date "roulette" à 3h00, une trotteuse orange, une lunette à facettes, et un look kitsch font l'essence même de cette montre : une machine à remonter le temps, la nostalgie des années fin 60 / début 70 que j'aime tant. Ce qui me plait particulièrement, c'est sa symétrie parfaite. Le boitier fait 42,5 x 42,5 cm, et la date est parfaitement intégrée. La taille peut faire peur, mais la montre est assez plate (remontage manuel) et il n'y a pas de cornes. Donc, elle convient à beaucoup de poignets. J'ai mis un bracelet jubilee car c'est pour moi une évidence que c'est le meilleur bracelet qui puisse lui aller : le métal renforce le côté "Sport", et le motif jubilee reprend le même design que le drapeau à damiers à 9h00. Mon horloger a fait une grande révision complète du mouvement et me l'a réglé parfaitement bien. Elle tient très très bien l'heure et est précise (ces calibres Lorsa sont vraiment de petites pépites). Le remontage de la couronne est d'une douceur bluffante que bien des marques devraient s'inspirer... Etc, etc... Je ne taris pas d'éloges sur cette montre, en apparence basique. Je l'aime vraiment beaucoup et je la porte souvent, toujours par nostalgie. Une Merveille !!

La montre kitsch par excellence

Voici une très jolie SEIKO 5 7009-3110 de 1982 dans une version full "or" que je possède depuis un peu moins de 20 ans. Ce modèle est surnommée "Datejust" en raison de sa similitude avec qui vous savez. Pourtant, elle a les codes Seiko avec la couronne à 4h00 et le day / date à changement rapide en 2 langues (français et anglais). Je ne l'ai pas du tout acheté pour cette ressemblance, mais simplement parce que je l'ai trouvé belle au soleil ! Le calibre est le 7009 à 17 rubis, plutôt de bonne qualité et assez précis. Le revêtement doré est très résistant, car après 40 ans il est toujours impeccable. Après, le full "or" (bracelet, boitier, lunette, cadran, index et aiguilles) ne plaira surement pas à tout le monde, mais moi je l'assume très bien, et je la porte avec plaisir quand je cherche une montre très, très habillée. 

Elle ne passe pas inaperçue 

Les Super Compressor m'ont toujours plu. J'ai acheté celle-ci il y a environ 25 ans, mais déjà à l'époque il y avait beaucoup de passionnés pour ce genre de modèle. La mienne est une POP fabriquée vers 1966/67 par une association d'horlogers qui, dans le cas présent, agissait plutôt en tant qu'emboîteur. En effet, la plupart des Super Compresseurs vintage encore en circulation ont des composants communs et facilement reconnaissable, dont le boitier fourni par Ervin Piquerez SA avec les mentions des brevets 317537 et 337462, le scaphandrier, 20 ATM, EPSA,... Le diamètre est de 36 mm ici, mais comme la lunette est quasi absente, la montre a une jolie présence sur mon poignet de 18 cm, que les 2 grosses couronnes quadrillées viennent souligner. Le mouvement est un ETA 2472 à remontage automatique encore très précis. J'adore les Super Compressor et j'avoue qu'une Enicar Sherpa Super Dive serait la bienvenue dans ma collection. Malheureusement, les prix de ces vintages ont tendance à grimper, ce qui est leur seul principal défaut.

Avis Oural : Basique, éternelle et classique

Une russe inconnue

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