Avis Client Omega Speedmaster Professional : Sobre, addictive et authentique

Tout d'abord je ne vous parlerez pas de l'histoire lunaire de la Speedmaster ici, d'autres l'ont déjà fait et parfois très bien. Voyons plutôt la Speed telle qu'elle est c'est à dire un chronographe à remontage manuel. Dans ces fonctions elle rempli très bien son rôle, le chronographe est très lisible et précis et le rituel de remontage tous les deux jours est plus qu'agréable. J'ai possédé beaucoup de Speedmaster ( des série limitées, des 321, des triples date...) mais si l'on veut entrer dans le monde du vintage cette 145022 de la fin des années 80 est la meilleure porte ! ( et toutes les speed des années 90 d'ailleurs ). Elles offrent un excellent compromis entre patine vintage et qualité moderne, sans le prix des modèles des années 60 ni l'actuelle ! La patine des Omega Speedmaster est un chapitre subtil, parfois discret, mais ô combien évocateur dans l’histoire de cette montre légendaire. C’est une transformation lente, organique, intime — le témoignage du temps qui passe, gravé non dans la pierre, mais sur le cadran, les aiguilles, et les index. Jusqu’au milieu des années 90, Omega utilisait du tritium (marquage « T SWISS MADE T » sur le cadran). Ce matériau luminescent, aujourd’hui dépassé, a le charme des choses périssables. Avec les années, le blanc cassé d’origine vire au jaune miel, ivoire doux, ou parfois beige caramel, selon les conditions de conservation. La patine d’une Speedmaster n’est pas un artifice. Elle n’est pas volontaire, elle est le fruit du temps, de l’usage, de la lumière. Elle murmure des histoires sans les crier, et c’est justement dans cette élégance feutrée qu’elle se distingue : une noblesse non affichée, mais vécue. La patine lorsqu'elle est noble c'est l'or discret du temps. Voilà pourquoi il y aura toujours une Speedmaster vintage dans ma collection