Avis Client Omega Seamaster 300M Chronograph : Impressionnante, robuste et généreuse

Mon attrait pour la Seamaster est né en 1995 à la sortie du film Goldeneye, 17ème opus du célèbre agent secret britannique 007, incarné par Pierce Brosnan. J'ai toujours été attiré par ce modèle, sans jamais l’essayer...jusqu'au jour où je saute le pas en passant devant une boutique Omega. J'essaye donc le modèle Seamaster 300M en 42mm de diamètre et là, grosse déception car la montre ne provoque rien en moi. Je la trouve un tantinet petite et manque de présence à mon poignet. Mais mon intérêt se porte immédiatement sur le modèle chronographe en 44mm qui se trouve en vitrine et là, le charme opère instantanément et j'ai un énorme coup de cœur pour ce modèle. A l'occasion de mes 40 ans, je cède au chant des sirènes (ce qui est de circonstance pour une Seamaster) et je m'offre ce modèle sur lequel j'avais jeté mon dévolu quelques années en arrière. Ce que j'aime sur cette montre, c'est un ensemble de choses. Tout d'abord, au niveau de l'esthétique, son cadran bleu sur lequel sont gravées des vagues donnant du relief et de la profondeur, ce même cadran qui est sublimé quand il est immergé dans son élément naturel, à savoir l'eau, dégage une nuance de bleus absolument magnifique. Puis on retrouve une lunette en céramique de couleur bleue, ainsi que des rappels de céramique bleue en guise de poussoirs du chronographe, cela est du plus bel effet. Le côté technique n'est pas en reste, avec le calibre automatique co-axial 9900 est d'une précision ultime car certifié master chronometer et approuvé METAS (avec la possibilité de télécharger le certificat de sa propre montre sur le site Omega). Il est d'ailleurs visible, car le fond de boîte est transparent et laisse contempler les côtes de Genève qui ornent les platines ainsi que la masse oscillante du mouvement, à l'instar d'une coquille de nautile. Toutefois, cette montre n'est pas exempte de tout reproche. Si sa taille m'a conquis (44mm de diamètre pour une épaisseur de 17.20mm), ces volumes risquent de ne pas être appréciés de tous et n'iront pas à tous les poignets. Rajoutez à cela, le poids de 211 grammes avec le bracelet en acier, on est clairement sur une montre massive mais jamais inconfortable ou gênante au porter. Raison pour laquelle, je la pare l'été d'un bracelet Nato Omega de la collection "summer blue", ramenant le poids à un plus "raisonnable" 134 grammes. Vous l'aurez compris, je suis subjugué par le panel de bleu émanant de ma Seamaster 300M chronographe (encore plus avec son Nato "summer blue") et l'émotion qui s'en dégage.