Avis Omega Seamaster 300M : Confortable, efficace et iconique

Il s'agit d'une des premières montres qui m'a marqué quand j'ai commencé à m'intéresser aux montres avec son cadran bleu extrêmement changeant avec l'éclairage, son style de boitier inimitable avec les anses lyres, la valve à hélium et son insert polie typique des années 90's qui la rend inimitable. Elle aurait été à ma connaissance conçu en premier pour le marché japonais, criant déjà à l'époque de montres d'inspiration vintage. Il s'agit donc du boitier commun aux Bond Seamaster mais avec un cadran assez unique en son genre avec le motif de vagues, en finition bleu électrique émaillé qui a un charme certain. Elle possède les aiguilles glaives de la 2254.80 noire, la montre que portait le navigateur Peter Blake a cette époque et les indices big triangle à 12h (affectueusement appelé la part de pizza) inspiré des Seamaster fournies à l'armée britannique dans les années 70. Un combo détonant et une finesse de seulement 11,6mm qui la rends réellement a mi-chemin entre la montre habillée étanche des débuts de la Seamaster et la plongeuse outil que cette série est devenue par la suite. Un peu à l'image de sa concurrente directe des années 1990 la Submariner pre céramique, la 2255.80 est autant à l'aise sous une chemise que sur une combinaison de plongée. Le bracelet partagé avec les Speedmaster 1861 est bien plus solide qu'un Oyster de chez Rolex de l'époque, mais a pour moi le seul défaut de cette montre, le manque de micro ajustement à la boucle... Problème qui peut être réglé par une boucle de Seamaster plus récente adaptable, mais qui perds la finesse de celle de cette première génération. Ou l'autre solution que j'ai choisie du bracelet aftermarket comme de chez Forstner pour varier les plaisirs. Dernier point, le mouvement est ETA 2892 top grade modifié légèrement pour Omega, un standard de l'époque fiable et réparable sans aucun soucis qui permet en bonus la finesse du boiter qu'ont perdu les Seamaster actuelles.