Découvrez pourquoi Marius06 a choisi une Lip Electronic. Il partage son avis et son expérience sur ce modèle de montres

Montres et automobiles sont souvent des binômes gagnants et sans originalité j’en fais partie… Depuis longtemps je me suis interrogé sur l’opportunité d’acheter une montre Porsche Design dont on comprend, rien que dans le nom que ce n’est ni une Porsche ni une montre… En fait, on comprend vite que Porsche s’est rapprochée des meilleurs horlogers pour proposer des modèles ayant une esthétique en adéquation avec la marque… Celle-ci est une Eterna – l’une des marques historiques les plus sous-cotées – à quartz au style simple, radical, tout en rondeur et géométrie… comme une Porsche 911… Ah l’amour rend-il aveugle ? Je ne crois pas… La qualité de fabrication, la pureté du cadran blanc, une couronne vissée, un verre saphir… Elle a tout pour elle sauf un moteur digne de ce nom… un peu comme une 912. Il ne lui manque que son bracelet d’origine que je ne désespère pas de trouver un jour… au gré d’une balade en Porsche ;-)

Une affaire de ligne

Belle grosse montre de type Flierger Uhr dans le style des montres pilotes de la 2nde guerre mondiale. Archimede est une marque relativement récente proposant principalement des montres de type aviateurs avec un grand cadran ouvert, des index très épurés et des aiguilles typiques. La visibilité est exceptionnelle grâce à un verre saphir - semble t-il - traité des deux côtés, à tel point qu’elle donne l’impression de ne pas avoir de verre. Ce modèle en 45mm est équipé du calibre Unitas 6498 à 21600 alternances… Le fond de boite ouvert permet d’admirer la finition proposée par Archimede avec des vis bleuies notamment. Dommage que cette montre soit un peu grosse pour moi, ce qui la rend peu confortable à mon goût… 

Une lisibilité fantastique

J’ai eu la chance que l’on m’offre cette Zenith Elite HW pour mes 40 ans… Avec Zenith, c’est une longue histoire qui a débuté 10 ans plutôt alors que je cherchais une montre pour mes 30 ans – in-fine le TAG Heuer Séries 6000 Chronometer qui sera sûrement présenté sur cette plateforme au lieu d’une Zenith El Primero Rainbow –

Je tombe sur une annonce à 800 euros pour cette montre ultra-classique type Calatrava… J’ai été accroché par la marque puis petit à petit par le modèle… On s’est retrouvé avec le vendeur en bas de son bureau sur l’avenue de la Grande Armée à Paris et on a fait affaire… Je venais de me faire piquer par le vintage… Mais c’est une autre passion qui m’est tombé dessus. Et oui, mon frère allait m’offrir un bracelet en crocodile sur mesure qui allait me faire tomber dans la maroquinerie !

Long story short, cette Zenith est devenue au fil du temps ma montre des grands rendez-vous. Ultraplate et discrète c’est un parfait combo pour ce genre d’évènement… mais si je la porte quasiment toujours avec son bracelet en croco rouge fait maison !

Le début d’une autre passion

J’aime beaucoup la gamme PR516 des années 70/80. C’est une petite montre en 33 millimètres avec un bracelet intégré. Les index en appliques très saillant et le logo Tissot également appliqué sont caractéristiques de cette époque. Le cadran bleu est superbe et la mention PR516 en rouge lui donne un côté funky que d’autres versions n’ont pas. Elle complète parfaitement ma collection de ce style sans rien avoir à envier en termes de look aux modèles d’autres marques de la même époque.

Belle vintage 70s à petit prix

Un coup de cœur pour cette Zodiac Spacetronics à la forme hexagonale. Elle correspond à l’un de mes centres d’intérêts dans l’horlogerie avec des montres aux formes originales, en tous cas différents d’une montre ronde ou rectangulaire. L’originalité dans ma découverte de cette Zodiac vient de la Zodiac Olympos que j’avais achetée quelques mois auparavant. Séduit par la forme asymétrique de cette autre Zodiac, j’ai creusé l’histoire de Zodiac et essayé de fouiller dans l’histoire de cette marque… Le fruit du hasard ou de l’abnégation m’a fait découvrir cette Spacetronics équipé d’un calibre hybride et familier, le Dynotron proposé par Ebauches SA fin 60, début 70. Le plus important est son look aiguisé et en complet décalage avec une montre classique. Elle présente quelques défauts, le diamètre - si on peut dire - un peu petit - pour moi - de 32mm et un couple Fiabilité / Précision des plus précaires comme souvent pour les technologies hybrides de cette époque. C’est avant toi une montre collection que j’adore regarder et écouter plutôt que de la porter !

Pour qui aime les formes originales

Cette montre n’aurait jamais dû exister. Comme toutes les LIP Super Nautic-Ski, elle est équipée du boitier Super Compressor fabriquée par les établissements Piquerez SA, l’un des fabricants de boitiers étanches les plus performants de l’époque. Les choses se compliquent avec le cadran labélisé « Les Industries de Palente » et non de LIP. Cette montre, en tous cas le cadran, date de la période précédant celle où les ouvriers de la manufacture de Besançon avaient occupé les usines pour manifester contre les plans sociaux à répétition et la fermeture de l’usine de Palente. Plus de 3 ans de mouvements sociaux de 1973 à 1977 aboutirent à la création par les ouvriers LIP (les LIP) de plusieurs SCOP visant à produire des montres – sans la marque LIP – mais avec les actifs industriels de la marque. L’une de ses SCOP étant « Les Industries de Palente ». Plus surprenant encore cette Super Nautic-Ski s’appelle Nautic-Ski contrairement aux autres arborant la marque LIP ! Est-ce un cadran de service, un cadran de transition, un cadran d’un autre modèle LIP Electronic… Je n’en sais rien et cela rend cette montre encore plus séduisante. Elle équipé du calibre R184, un mouvement hybride dont l’énergie provient d’une pile tout en intégrant un triptyque balancier, spiral, ancre presque traditionnel… Voilà ce que j’appelle une montre de collection dont la valeur s’inscrit dans la trajectoire actuelle de ma collection très personnelle…

Un morceau d'histoire de l'horlogerie française

Belle surprise, sans en être une, que cette Swatch Moonswatch reçu pour Noël. Étant un heureux propriétaire d’une Omega Speedmaster Moonwatch, j’avais dans le radar ce crossover fort séduisant et qui m’a tout de suite interpellé lors de son lancement ! De façon factuel c’est une Swatch Chronographe à quartz à 250 € soit 50 € de plus que les autres chronographes de la marque… c’est bien cher pour un objet inutile en plastique… C’est là que cela devient séduisant d’accepter d’être capter par une opération rondement menée qui a permis à Swatch de séduire à la fois les amateurs passionnés (appelez-les comme vous voulez) et le grand public qui n’en a cure de l’horlogerie mais qui trouve son bonheur dans la recette magique de Swatch avec ses montres pop et acidulées. La 1ère cible étant microscopique par rapport à la 2ème qui pour un prix modeste découvre qu’il existe autres choses chez Swatch que des montres en plastique… et qu’une montre est allé sur la Lune ! Dans 10 ans, des jeunes viendront témoigner sur la chaîne Dialicious que leur première émotion dans l’horlogerie a été une Moonswatch… et probablement que la marque Omega leur « parle » plus que d’autres ! C’est ça la magie de l’horlogerie, voir des choses que les autres ne voient pas. Dans cette Moonswatch Jupiter, j’y vois un cadeau bien pensé par mes proches, la satisfaction d’être une victime volontaire du marketing des deux marques Swatch et Omega… C’est parfait si vous avez compris que cet Moonswatch n’est pas une Moonwatch ;-)

J'adhère au concept à 100%

J'ai acheté cette montre - référence 15300 - en 2016 pour célébrer un moment important dans ma vie personnelle. C'était il y a une éternité maintenant tant le marché de l'horlogerie a évolué vers la spéculation. A cette époque le choix pour ce modèle n'était pas si évident que cela étant donné son prix élevé (très relatif par rapport aux cotes actuelles) et le peu de montres fabriquées.

Etait-ce déjà un modèle mythique ? Je n'en suis pas si sûr. Cette montre symbolise la prise de risque en termes de design, qu'il s'agisse d'horlogerie ou non. Elle scintille de mille facettes et présente avec son fond de boite ouvert une vue sur un mouvement manufacture Audemars Piguet référence 3120 aux finitions très soignées... en tous cas plus soignées que la plupart - si ce n'est la totalité - des autres montres de ma collection.

Est-ce la montre la plus importante de ma collection ? Si on se place en termes de gamme, on est clairement sur le segment de la Haute Horlogerie... quand bien même chacun peut y mettre ce qu'il souhaite dedans. D'un point de vue émotionnelle, c'est sans nul doute une montre très importante mais finalement pas plus que celle de mes 30 ans ou de mes 40 ans par exemple. D'un point de vue patrimoniale, c'est de loin la plus importante car valorisée à des prix stratosphériques. Moralité, c'est une montre que je porte peu souvent et qui passe le plus clair de son temps au coffre à l'abris des regards extérieurs. C'est triste mais ce n'est qu'une affaire de temps avant que la raison ne reprenne ses droits pour pouvoir en profiter plus souvent.

Un modèle symbolique à bien des égards

C’est sûrement le choix le plus réfléchie que j’ai eu à faire pour l’achat d’une montre. Sans être passionné plus que cela par les chronographes, je recherchais un modèle historique décliné sans interruption depuis sa création - 1957 s’agissant de la 1ère Speedmaster -

C’est une recherche dans l’histoire, la mienne et celle d’une montre qui a évolué avec le temps comme moi. Cette aventure m’a amené à m’orienter vers Omega - sans doute l’une de mes marques préférées - car elle a proposé des centaines de modèles - beaucoup ont disparu - tout en faisant évoluer certains de leurs modèles devenus historiques comme la Speed ou la Seamaster ! C’est un chronographe simple, efficace et reconnaissable certes, mais qui sait rester discret. Cette Speed – référence 145022 - porte les marques du temps comme toutes les montres vintage de cette époque et me correspond bien.

J’ai pris un plaisir fou à comprendre les différences entre les modèles de Speed et à identifier puis valider que celle-ci avait toutes les caractéristiques d’un modèle fabriqué en 1970.  Une boucle est bouclée, une aventure s’est terminée, jusqu’à la suivante…

Une vintage de 50 ans pour mes 50 ans

J'ai acheté cette montre neuve de stock sur Interenchères lors d'une vente basée à Chantilly. J'ai tout de suite été séduit par son look très chargé avec cette lunette Worldtime et ses deux couronnes faisant penser à une plongeuse boitier Super Compressor. Pas plus de 150 € hors frais de mémoire.

Beau cadran soleillé d'un vert improbable et belles proportions qui ne passent pas inaperçu. Une montre originale mais décevante car ce n'était ni nue plongeuse ni une worldtime. Paradoxalement, elle est d'une précision démoniaque mesurée au chrono-comparateur à 8 secondes par jour ! Je pense que c'est un mouvement France Ebauches comme quoi, l'industrie française de cette époque savait faire des calibres...

🇫🇷 Une montre sympa de collection qui passe cependant plus de temps dans le tiroir qu'au poignet ! 

Une bizarrerie française

C’est la dernière arrivée dans ma collection. Style 70s comme souvent avec des angles encore bien saillants sur le boitier. Elle est équipée du calibre Omega 1481 très utilisé par la marque durant les années 70. Cela faisait un bout de temps que je l’avais repéré pour ses proportions discrètes toutes en finesse, et sa notoriété confidentielle par rapport aux Speedmaster et autres Seamaster ou Constellation. Bien qu’elle ne soit pas extra-plate à proprement dit, elle donne le sentiment visuel de l’être. Son diamètre de 34mm semble plus important étant donné la configuration du bracelet intégré à la boite. C’est une montre simple avec une ligne acérée très caractéristique, qui va parfaitement dans ma collection. Prix d’achat aux enchères (frais compris) 450 € Belle prise ;-)

Elle a tout d'une grande. Référence 166099

Bien que j'ai acheté cette Pulsar avec la P2 de James Bond (voir mon avis sur Dialicious), il faut rendre à César ce qui est à César ! C'est bien celle-ci qui m'a mis le pied à l'étrier des montres LEDs qui ont été un maillon essentiel dans la conquête électronique du temps...

C'était déjà le début des "nouvelles technologies" avec des modèles de montres qui progressaient en termes de fonctionnalités d’une référence à une autre. Cette P2 Date est différente sur plusieurs points, mais commençons par les similitudes :

➡️ Similitudes avec la Pulsar P2 :
Boitier
Bracelet
Piles
Verre (acrylique)
Bouton droit pour afficher les secondes
Réglages avec un aimant

➡️ Différences avec la Pulsar P2 :
Logo Pulsar imprimé sur le verre et non gravé sur le boitier
Deux boutons au lieu d’un
Bouton gauche pour afficher la date et l’indicateur AM/PM

A part ça c’est la même montre que la Pulsar P2 avec toute sa désirabilité – sans le lien direct avec James Bond pour ceux que cela intéresse – et toutes ses contraintes, du manque cruel de lisibilité au soleil, à la consommation d’énergie, en passant par la nécessité d’avoir les mains libres pour lire l’heure ! L'accéléromètre popularisé sur une « montre » avec l’Apple Watch n’apparaîtra qu’en 2016 soit plus de 40 ans plus tard…

Un gadget qui fleure bon les souvenirs ou la nostalgie d’une autre époque ! 

😎 Une montre gadget pleine de nostalgie...

A force de chiner à droite à gauche pour se faire surprendre par une montre inconnue... je me suis une nouvelle fois fait fissurer par cette Omega Constellation F300 Hz. Mon goût pour ce type de montres hybrides ayant fait la jonction entre l'horlogerie mécanique et le Quartz peu cher et insipide n'est pas nouveau... mais dans le cas présent le design fait la différence.

Cette Omega appelée D-Shape en forme de D majuscule est tout simplement bluffante... Une forme comme on en croise que rarement. Équipé du célèbre calibre ESA - basé sur la technologie Bulova Accutron - elle vous séduit avec son vrombissement caractéristique qui vous empêche de dormir ! La précision était fantastique pour l'époque (fin 70s début 80s) même si aujourd'hui cela laisse un peu à désirer. Le bracelet est absolument parfait en termes d'intégration et de confort. 

Cette Omega Constellation reste cependant une montre pour collectionneurs aguerris qui s'émeuvent peu des petits tracas du quotidien de ce type de montres. Il faut savoir changer la pile et être patient pour la faire entretenir ou réparer si nécessaire, car les horlogers qui veulent bien mettre les mains dedans sont de plus en plus rares.

Cette montre est importante dans ma collection - avec la Zodiac Olympos - car elles m'ont donné le goût des montres asymétriques... Peut-être que c'est le pont manquant qui me fera m'offrir une Carter Tank asymétrique avec des chiffres romains... Et là vous comprenez toute la complexité de la passion de l'horlogerie.

😱 Coup de coeur pour ce design asymétrique de folie

Je suis tombé raide dingue de ce modèle au point d’en avoir acheté deux ! Quel kiffe cette montre qui pour beaucoup reprend les codes de la Patek Philippe Nautilus alors que les deux que j’ai date de 1972… dont l’une de Mars 1972, soit avant Basel World de la même année qui verra la présentation de la Royal Oak ! Et oui, cette Jaeger-Lecoultre Master-Quartz est équipé du calibre Girard Perregaux GP352, l’un des deux calibres Quartz développé par l’industrie Horlogère helvétique avec celui issu du consortium BETA21. A noter que Girard Perregaux était à l’époque l’une des marques suisses les plus innovantes. Cette montre est donc équipée d’une pile et d’une puce Motorola permettant de dater la montre avec un nombre présentant la date de la semaine et l’année ! Cette JLC est donc antérieure aux deux blockbusters de Gerald Genta. Son design a tout pour me plaire, boitier TV, bracelet intégré de chez Chatelain, cadran bleu strié absolument fantastique ! Qu’est-ce qui lui manque ? De la fiabilité tout simplement ! Un circuit électronique de plus de 50 ans n’était pas conçu pour avoir une durée de vie aussi longue… C’est donc une montre capricieuse loin de pouvoir être utilisé comme une Daily ! No problemo si on a compris ce paradigme.

Beaucoup croient que c’est une Nautilus

J'ai acheté cette montre aux enchères pour plusieurs raisons ! J'aime beaucoup Omega qui a fait preuve d'une immense - voir folle - créativité avec une diversité phénoménal de modèle. Je suis amateur des styles 70s et cette Omega Genève n'échappe pas à cela. Enfin le cadran est à la fois simple et fantastique avec ses sillons comme sur un 33 tours ! Nous y voilà, pour quelqu'un de ma génération, les 33 tours raisonnent comme la belle époque du lycée avec tous les groupes qui ont accompagnés ma jeunesse. La collection Genève - comme d'ailleurs la collection Dynamic - était positionnée par la marque comme l'entrée de gamme Omega avec des calibres de moindre noblesse. N'étant pas horloger, je ne peux voir dire que cela signifie ou non ;-) Particularité intéressante de ce calibre, le changement de date rapide en tirant puis poussant la couronne ! Original et fonctionnel même s’il ne faudrait probablement pas en abuser. Dernier point et non des moindre, le boitier se désolidarise complètement du bracelet avec un système ingénieux - similaire une nouvelle fois avec la collection Dynamic - et qui permettait de changer de bracelet (acier ou cuir) pour changer l'esthétique de sa montre... Une idée originale ? Peut-être, mais qui a été reprise maintes fois depuis lors...

Une belle réussite à l'esthétique aboutie

Cette Glashütte Original tient une place particulière dans ma collection. C’est le seul modèle qui tient la dragée haute à la Royal Oak s’agissant de la finition du calibre. Platine, ponts, décorations de la masse oscillante sont exceptionnelles et probablement supérieures - dans ma perception - à celle du fond de boite ouvert de ma Royal Oak 15300.

Je l’ai acheté aux enchères sans l’avoir essayé à des conditions tarifaires exceptionnelles ! J’ai pris soin d’aller la faire réviser à la boutique de la marque à Paris où mes interlocuteurs avaient identifié qu’elle allait passer en ventes aux enchères. Belle mise en route dans la relation avec la marque qui m’a permis - a priori - d’obtenir un certificat d’authenticité en bonne et dus forme.

Paradoxalement c’est une montre que je porte peu car elle est un tantinet trop grosse et ne pose pas bien sur mon poignet ! Suis-je difforme ;-) Sûrement pas mais il en est ainsi… mais comme je ne vends pas de montre, elle est reste dans ma collection pour mon plus grand bonheur de passionné irrationnel. 

Un calibre aux finitions exceptionnelles

Après avoir acheté un peu par hasard ma Pulsar P2 Date, je me suis rendu compte que la plus connue des Pulsar LED était en fait la version mono bouton. Le petit plus étant que James Bond (Roger Moore) l'a porté dans "Live and let die" (1973). Ayant trouvé un "horloger" spécialisé dans les montres électroniques et à LED, je n'ai pas hésité à l'acheter lorsque j'en ai vu une défectueuse en vente sur le site de vente aux enchères en ligne Interenchères.

C'est vraiment une montre très sympa qui suscite beaucoup de questionnement des personnes qui la remarque... surtout lorsqu'on veut lire l'heure. Car oui, elle n'est pas pratique du tout, car il faut la regarder puis appuyer sur le bouton et afficher l''heure ! Cela paraît subtile mais en fait, il faut que vos deux mains soient disponibles pour pouvoir lire l'heure… Pas la bonne montre pour aller faire les courses et rentrer aux vos deux mains occupées à transporter vos sacs de courses.

Mais franchement ce n'est pas le sujet... Le truc, en tout cas le mien, est de s'interroger sur la place que cette montre a eu dans l'industrie horlogère. Une place essentielle au début des années 70, période particulièrement animée par les soubresauts de multiples innovations visant à remplacer la montre mécanique. Fairchild, le grand fabricant de semi-conducteurs de l'époque (au même titre que le plus connu Texas Instruments) s'est fortement développé sur cette technologie dans l'horlogerie, les calculatrices et autres produits électroniques qui se développaient à l'époque... Malheureusement cette technologie était chère à produire, peu fiable et surtout très consommatrice en énergie. Imaginez qu'une montre à LED comme cette Pulsar était vendue aussi chère voir plus que nombre de marques de montres suisses déjà vénérables à l'époque... Cette techno n'a pas survécu, elle aussi, à la déferlante du quartz digital à LCD moins chère à produire.

L’une des caractéristiques de cette montre – comme la Pulsar P2 Date – est son système très particulier de réglage de l’heure. Celui-ci se fait à l’aide d’un petit aimant (stocké à l’intérieur de la boucle déployante) à poser sur le fond de boite, dans l’une des deux encoches Heures, Minutes… Un truc complètement désuet et déroutant ! Une belle montre de collection formant un superbe binôme avec ma Pulsar P2 Date acheté quelques années auparavant.

Le chemin, toujours le chemin qui te mène d’une montre à une autre...

😎 Bien plus qu'une montre associée à James Bond

Si vous ne vous en êtes pas rendu compte, je suis un fan de la marque Omega ! La raison est simple et illustrée par cette montre, une Omega Constellation qui ne ressemble en rien aux autres Constellation ! C'est ça le charme des vintage Omega, des looks fantastiques que l’on n’attend pas !

La montre rectangle n'est pas quelque chose de facile ! La Dunhill Facet est la seule autre montre rectangle de ma collection avec cette Constellation. Pour la petite histoire, je l'ai chiné aux enchères sur Jauce, le site de ventes aux enchères japonais, puis ma femme l'a voulu et quelques semaines plus tard elle est arrivée 😎 Pas mal fatiguée, mais j'avais prévu de l'envoyer chez un horloger spécialisé dans ces "vieilles" Omega. Avant cela, on s'est rendu compte avec ma femme que ce modèle - pour hommes - ne pouvait pas se régler à la taille de son poignet ! Si vous le regardez bien, il est en forme de trapèze inadapté aux réglages fins... Bonne nouvelle finalement, je l'ai gardé pour moi comme prévu.

Le cadra à traits tirés est magnifique et se marie parfaitement avec les mêmes traits tirés du boitier. Les deux logos Omega en appliques - très 70s) lui amène le peps qui lui aurait manqué avec sa dominante grise silver... Cette Omega Genève rejoint ma collection d'Omega et notamment la Omega Genève bracelet intégré qui arbore le même type de cadran.

➡️ La construction du boitier est également très originale car le mouvement est logé dans une cellule qui se dévisse (4 vis) au dos de la montre, à l'instar de certaines Omega Genève ou Omega Dynamic. Je n'ai pas trouvé - si vous avez des infos, je suis preneur - de bracelet cuir adapté à cette cellule amovible. Question prix, nous sommes sur un prix de revient complet à 600 € comprenant la montre, les frais de vente et la remise en état.

Une mes rares montre rectangle

J'essaye toujours de me laisser guider par la première impression ! Lorsque j'ai vu cette Seiko sur l'établi d'un horloger, je suis tombé sous le charme de sa simplicité et de sa forme très caractéristique des Seiko des années 70. Un boitier reconnaissable entre tous, la couronne "intégrée" dans la carrure et des aiguilles dont je ne pourrai qualifier le nom, mais qui sont différentes des classiques Dauphine et autres Alpha. Le bracelet grain de riz et très agréable à porter et c'est un point intéressant à noter tant Seiko n'est pas vraiment - je peux me tromper - réputé pour l'intérêt de ses bracelets. On retrouve bien sûr le symbole (s renversé à 6 heures) qui précise ainsi que ce modèle a été fabriqué sur le site Daini de Seiko. Cette montre d’aspect simple m’a donné envie de creuser la diversité de la marque Seiko au point de constater l’immense production de cette marque avec une diversité exceptionnelle qui pourra ravir tous les amateurs de vintage. Last but no least – comme disent les anglophones – la singularité de cette montre a été communicative auprès de mon entourage… et pas loin de 4 personnes ont chiné la même (référence 7005-8020)

Tout pour me plaire (Référence 7005-8020)

C'est avec cette TAG Heuer Série 6000 que je suis rentré dans le monde merveilleux de l’horlogerie mécanique, à l’occasion de mes 30 ans… C’est l’une des montres – si ce n’est la montre – la plus importante de ma collection. En plus de 20 ans, je l’ai aimé, adoré, détesté, délaissé, pour toujours la retrouver avec un immense bonheur. Dimension parfaite en 38mm, pas ostentatoire, plus fabriquée, symbole d’une époque ou TAG Heuer n’avait pas encore été racheté par LVMH. Même si je ne suis pas plus amateur que cela des montres neuves, TAG Heuer est l’une des rares marques que je suis régulièrement à l’occasion des nouveautés annuelles. C’est sûrement celle-ci qui m’a donné le goût des montres en acier avec des bracelets très travaillés et différents des grands classiques du marché. S’agissant de son calibre, c’est sûrement un ETA 2892 déjà très présent à l’époque. A noter que cette version est certifiée au COSC et fait intéressant, le même modèle existe sans cette certification ! 

La montre avec laquelle tout a commencé

J'adorerais avoir la même en mouvement mécanique mais elle beaucoup plus chère et plus épaisse ! Cette Zenith Port Royal m'a choisi lors d'une session sur le site suisse Ricardo. Vendue comme défectueuse pour quelques francs suisses, je me suis de suite dit qu'elle m'avait trouvée. Ayant dans ma besace quelques horlogers pointus pour faire fonctionner ces technologies obsolètes, j'étais sûr de faire une bonne affaire.

Elle rejoint ainsi ma collection de modèle typé 70s au look très improbable qui fait un effet boeuf lorsque je la porte.  Le truc qui me plaît est l'écart entre les attributs stylistiques de la montre (cadran, aiguilles, boites) très classiques et la présence d'un calibre à quartz. Le mariage de la carpe et du lapin. Son état est correct sans plus et mériterait un polissage fait par un pro pour faire ressortir ses trais tirés absolument magnifique.

Merci Zenith

Zenith Port Royal ? Dommage qu'elle soit à quartz

Voilà typiquement une montre qu'on ne cherche pas si on n'est pas intéressé par les montres asymétriques... Je l'ai vu sur Catawiki et je l'ai acheté sans trop me poser de question. Un look de dingue avec une asymétrie sur les anses concaves à 12 heures et convexes à 6 heures. J'adore ! C'est une petite montre toute gracile en 32mm de diamètre et dont l’asymétrie continue avec une couronne à 10 heures totalement improbable ! Elle est équipée d’un mouvement Zodiac 72 sur base AS (Andre Schild). Un bon petit calibre suisse ayant équipé des générations entières de montres (Schild étant l’une des manufactures d’ébauches à l’origine de la création de la Ebauches SA qui regroupa d’autres fabricants d’ébauches). Pourquoi l’acheter ? Intérêt pour les montres asymétriques, les vilains petits canard ou le design improbables qui suscitera l’intérêt de votre entourage !   

Coup de coeur pour cette montre asymetrique

Heureux possesseur d'une Omega Constellation Marine plus discrète... J'aime beaucoup cette série Omega à quartz (calibre 133X) pour sa finesse et son style épurée très 70s type bracelet intégré. C'est une constante dans ma collection et elle y trouve bonne place. C'est une montre très agréable à porter de par sa finesse et son style discret même si elle est partie en or 750/000. A noter qu'elle est équipée du calibre 1333 (certifié Chronomètre) un label désuet - voir incompréhensible de nos jours - pour une montre à quartz. Et oui, il fût un temps ou les montres à quartz étaient - à juste titre - considérées à la fois comme précises et nobles en termes de chronométrie. La technologie quartz a presque tuée l'industrie horlogère mécanique en 10 ans pour le pire et pour le meilleur avec le renouveau des années 90. Cette montre est un vestige d'une époque où le quartz avait comme vocation à faire plus précis et pas moins cher. Les matériaux et le toucher de cette Omega Constellation sont absolument fantastiques !

Ma 1ère montre bi-ton

Quand on aime, on ne compte pas. Je suis tombé sur cette LIP Electronic à une vente aux enchères et j’ai tout de suite été séduit par ses index cardinaux en forme d’éclair… Celui-ci est présent également au pied de la trotteuse à l’instar de toutes les LIP Electronic. J’aime à me souvenir d’une époque que je n’ai pas connue ou LIP était l’une des manufactures horlogères les plus innovantes dans la conquête du temps et qui passa fut un temps par le remplacement du ressort par une pile ! Voilà typiquement une montre de collectionneur – ou de tiroir pour les plus péjoratifs –qui me procure beaucoup de joie lorsque je me décide à l’ouvrir…

Electrique jusqu'au bout des index !

Étant fan de LIP, je suis toujours attentif à ne pas laisser passer un modèle originale - en tout cas pour moi ! C’est chose faite avec cette montre mécanique simple et élégante comme Lip en a fait des dizaines dans les années 50/60. Chiné dans un lot aux enchères pour quelques dizaines d’euros avec d'autres Lip ;-)

Un achat coup de coeur pour ses anses très originales

Une autre collector de la 1ère génération de Swatch. Quand je montre ma collection de montres, certains me demandent: "Pourquoi tu t'embête avec toutes ces Swatch en plastique ?" D'abord je n'en ai que 3/4 et chacun s'inscrit soit dans un souvenir du chemin parcouru avant d'arriver à des modèles plus prestigieux, soit elles font partie de l'histoire.

Dans le cas présent, elle n'est jamais sortie de sa boite sauf pour faire les photos de cet avis et vous permettre comme moi de vous rappeler d'où revient l'horlogerie suisse avant de l'oublier avec une Swatch x Blancpain Fifty Fathoms 😎

Loin du poignet et pourtant pas loin du coeur !

C'est la plus ancienne Swatch qui me reste dans ma collection après avoir eu durant l'adolescence des modèles épurés mais qui était "funky" pour l'époque et en plus petits diamètres. Voilà une montre souvenir sans autre valeur que sentimentale et que je ne porte globalement jamais !

Alors pour en parler sur cette plateforme ? Justement pour partager que les souvenirs et les émotions qui vont avec une montre n'ont ni marque, ni prix... et que Swatch restera toujours un passage dans mon histoire personnelle à la recherche de la montre suivante.

Cette Swatch aurait été une LIP, une Yema, une Flik Flak selon les générations (la mienne étant Swatch) cela serait exactement la même chose ! La petite Swatch de Proust en somme...

Swatch intermédiaire entre les récentes et le vintage

Quand tu aimes les montres à bracelets intégrés... et bien tu chines sans arrêt pour essayer de découvrir l'immense diversité de ce style 70s et puis tu achètes aussi de façon compulsive ! C'est le cas avec cette 3ème PR516 dans ma collection, après le cadran bleu, voilà le cadran gris ! 

Elle est un peu customizée avec une aiguille orange / rouge qui se marie très bien avec le cadran gris soleillé ! Elle est certes trop courte mais ce n'est pas mon soucis principale. Mon idée était d'avoir un trio Bleu, Gris et Blanc. C'est chose faite avec celle-ci qui vient encombrer les tiroirs et rarement mon poignet. Et alors ?

Quand on aime un truc dans l'horlogerie, on a du mal à s'en défaire et dans mon cas, je ne suis que peu voir pas vendeur. J'adore son style, sa petite taille (35mm) sa simplicité d'exécution caractéristique des Tissot. de cette époque. Sa valeur marchande peine à atteindre les multiples en centaines et tu déchires tout dans les soirées dès qu'un amateur est en approche et s'interroge sur la bête... qui n'est qu'un ouistiti au milieu des grands gorilles de chez Audemars ou Patek...

Quel fun de faire l'illusion avec celle-ci ou l'une des deux autres PR516 bracelet intégré ;-) 

Une autre en cadran gris

Une Swatch simple et sentimentale car c'est un cadeau d'anniversaire. C'est aussi la montre que je porte le plus souvent en vacances ! Basique et d'une valeur pécuniaire négligeable qui m'autoriserait à l'oublier quelques parts. Avec le temps, j'y tiens de plus en plus car elle véhicule des souvenirs de belles vacances passées en famille...

N'est-ce pas cela la valeur d'une montre, les souvenirs et non l'heure qu'il était lorsque nous étions sur cette belle plage, face à ces montagnes majestueuses ou tout simplement à la terrasse d'un café ? On pourrait presque imaginer la Swatch de Proust ?

La montre des vacances

Ce que j'aime chez Omega, c'est la diversité et l'improbable ! Quel est le rapport entre cette Genève, une PLOPROF ou une Seamaster Diver 300M ? Aucun ! Et oui c'est la beauté des Omega des années 70 qui partent dans tous les sens.

Cette montre est le référence 198.0030 (198 signifiant notamment que c'est un calibre électronique en tout cas pas mécanique). Omega a fait de tout en termes de mouvement et dans le cas présent il s'agit du calibre 1310 fonctionnant avec une pile. L'originalité est la présence sur le flanc de deux petits boutons permettant de faire avancer la date ou le jour de la semaine et de déplacer l'aiguille des minutes. C'est intéressant de comprendre et d'utiliser ces boutons pour la dimension historique mais en termes d'usage c'est assez fragile et pas très pratique !

Son look est top même si le boitier est un peu abimé. Je lui ai mis un bracelet rouge pétard pour lui redonner du peps et répondre au logo Omega présenté de façon originale à midi. La boucle n'est pas d'origine non plus mais aftermarket fabriquée probablement en Asie.

Moralité, quel est l'intérêt d'avoir une telle montre ? J'aime Omega dans sa diversité et je suis attaché à comprendre et identifier tous les types de calibres électroniques qui ont accompagné l'industrie horlogère lors de sa transition du des mouvements exclusivement mécanique vers la précision électronique. Les 15 ans de 1965 à 1980 ont été fantastique de créativité pour essayer de résister à l'ogre quartz qui aura presque tout balayé.

Mais ne nous trompons pas l'horlogerie que nous aimons aujourd'hui est aussi le fruit de la destruction créatrice du Quartz 👍

Une autre Omega Genève beaucoup plus confidentielle

La marque LIP a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e en 1867 par Emmanuel Lipmann &agrave; Besan&ccedil;on en France. Marque fran&ccedil;aise reconnue, elle a &eacute;t&eacute; pr&eacute;curseur dans l'usage de la publicit&eacute; pour d&eacute;velopper son image de marque et sa notori&eacute;t&eacute;. LIP a produit la premi&egrave;re montre &agrave; quartz fran&ccedil;aise en 1952, la premi&egrave;re montre automatique fran&ccedil;aise en 1970 et la premi&egrave;re montre &agrave; quartz &agrave; affichage digital en 1979.
Les gammes de montres LIP se concentrent autour des mod&egrave;les historiques comme la <a title="Page Lip Himalaya" href="https://www.dialicious.com/lip/himalaya">Lip Himalaya</a>, la <a title="Page Lip Nautic-Ski" href="https://www.dialicious.com/lip/nautic-ski">Lip Nautic-Ski</a> ou la <a title="Page Lip Charles de Gaulle" href="https://www.dialicious.com/lip/charles_de_gaulle">Lip Charles de Gaulle</a> et des mod&egrave;les cr&eacute;ateurs comme la <a title="Page Lip March 2000" href="https://www.dialicious.com/lip/mach_2000">Lip March 2000</a> ou la <a title="Page Lip Dauphine" href="https://www.dialicious.com/lip/dauphine">Lip Dauphine</a>.
LIP est aujourd'hui d&eacute;tenue par la Soci&eacute;t&eacute; des montres bisontines et produit plusieurs milliers de montres par an tous mod&egrave;les confondus. Pour choisir le mod&egrave;le LIP qui vous correspond le mieux, les avis clients Dialicious sont une pr&eacute;cieuse ressource pour &eacute;valuer les diff&eacute;rents mod&egrave;les &agrave; travers l'exp&eacute;rience r&eacute;elle des clients.
(Mise &agrave; jour Septembre 2023)

Un cadeau de mon chéri. Je la trouve tellement chic avec les traits des minutes longs comme les rayons du soleil. Look “seventies chic” : écran télé cerné de noir, fond en acier brossé sur cadran et bracelet plat en acier brossé également : j'aime qu'elle soit plus masculine que feminine. Je ne l'ai jamais vue sur quelqu'un d'autre, ça me plait évidement de penser qu'elle est rare... Et que de compliments sur cette montre! Je ne porte qu'elle depuis un bon moment maintenant... Je ne sais pas ce qui pourra la déloger !?

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